AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Pilleurs de vies (10)

L'un des préjudices d'avoir refusé de prendre part la vie politique est que vous finissez par être gouverné par vos subordonnés. ( Platon)
Commenter  J’apprécie          50
Une fois de plus, cela démontre que la gestion humaine tient de moins en moins compte de l'individu mais de plus en plus d'un tableau Word Excel où les chiffres tiennent lieu de références à la bonne gestion des populations. Cela démontre que l'intérêt de quelques-uns est plus important que l'intérêt général, et une fois de plus, que les économies sont faites en priorité sur le dos des petits, des plus faibles, sur ceux dont on sait qu'il leur sera difficile de se défendre car déjà tellement occupés à essayer de survivre.
Commenter  J’apprécie          10
La meilleur des abstentions aujourd’hui, c’est le vote blanc (ou nul)
Nous sommes dans un monde de plus en plus médiatique, qui succombe souvent à l’émotionnel. Une des règles du judo, c’est de se servir de la force de l’adversaire. Nous pouvons chacun et tous à la fois inverser la représentativité d’un élu dont nous ne voulons pas en nous servant du système et non en le rejetant. Il suffit que dans l’urne il y ait en nombre plus de bulletins blancs ou nuls que ceux en faveur des deux candidats (peste ou choléra souvent) que l’on nous impose maintenant quasi systématiquement au deuxième tour des élections
Exemple : un électeur pour le candidat, sept ou huit électeurs (on peut rêver) qui votent blanc ou nul. Un joli graphisme en perspective pour les journaux télévisés. Alors oui, ce candidat sera élu légalement mais non, il ne pourra plus jamais dire qu’il nous représente et qu’il est légitime. Pour les médias, qui raffolent de ce genre d’informations, il y a une forte chance pour que cela fasse plusieurs unes de journaux et que par voie de conséquence la loi commence à changer et qu’enfin les bulletins blancs ou nuls soient pris en compte
Page 251
Commenter  J’apprécie          10
On râle, mais on laisse faire
Le constat est flagrant et légèrement désespérant ; plus on tape sur la tête du peuple français, plus il râle, tempête, vitupère tout en laissant faire.
On sait tous, au fond de nous-mêmes, que nos politiciens (pas tous, mais ils sont de plus en plus nombreux) glissent gentiment mais sûrement vers une corruption passive et une soumission accrue aux sirènes de l’économique. La gestion politique de la cité par nos élus devient un tableau Excel où seuls les chiffres dits « de rentabilité » comptent. On organise, on planifie l’inefficacité des services publics comme la Poste (suppression de personnels, recours à des sous-traitants),la SNCF (non-entretien des réseaux, non-renouvellement du matériel ou les hôpitaux (regroupement forcé des unités, régionalisation des lieux pour supprimer la proximité, rationalisation à outrance des soins, fermeture des lits non « rentables ») pour que le peuple lui-même, excédé, réclame une privatisation rapide. Privatisation qui entrainera OBLIGATOIREMENT une augmentation du pris des services ou des prestations. Viendra alors le temps de ceux qui pourront payer et/ou d’endetter et de ceux qui n’auront que leurs yeux pour pleurer.
On sait tous, dans nos sociétés modernes que ce que l’on mange ou ce que l’on boit devient de plus en plus immangeable et imbuvable. Nous avons encore accès à l’information, à la possibilité de savoir, de comprendre, et de moins en moins, nous nous en servons. Nous continuons au contraire à nous jeter lors d’une promotion « publicitaire » sur une pâte à tartiner aux composants douteux, ou à se précipiter à la pompe à essence puis sur une motte de beurre à la moindre fausse rumeur de pénurie.
Page 249 250
Commenter  J’apprécie          10
La retraite des agriculteurs est illégale
Elle est illégale ou devrait l’être pour la simple et bonne raison qu’elle se situe en dessous du seuil de pauvreté défini pour la France à 1085 euros par mois. Les agriculteurs (comme d’autres) touchent donc une retraite dont on sait officiellement et avec la bénédiction de l’État, qu’elle permet tout juste de survivre. Les « non salariés agricoles » sont en effet peu payes de leurs efforts. Ils touchent en moyenne 855 euros pour une carrière complète (au moins 150 trimestres cotisés, retraite complémentaire comprises). Sachant que ce n’est qu’une moyenne et que la tendance globale est plutôt en dessous de ce montant.
La FNSEA, principal syndicat des agriculteurs, ne « moufte » pas un mot
La FNSEA, pourtant si prompte à hurler quand il s’agit de garder le glyphosate dans nos cultures, n’a bizarrement pas eu la moindre réaction pour défendre la revalorisation des retraites de l’agriculture.
Page219
Commenter  J’apprécie          10
Un ministre qui nous prend vraiment pour des taches
Pour résumer la parole trébuchante et la langue de bois du ministre : donc on n’a pas le droit de fabriquer et de vendre du bœuf aux hormones ou du poulet à l’arsenic en France. MAIS, comme dans le cadre du CETA, la Canada, entre autres, a, lui, le droit de nous fourguer à peu près toute sa marchandise et que l’on sera dans l’impossibilité de lui refuser (sinon gros procès que l’on perdra obligatoirement), le ministre propose que nous lisions les étiquettes ou, bien entendu, juré craché, parole de ministre, tout sera indiqué lisiblement au-dessus et en grosses lettres.
Quand on sait le travail qui est fait par les industriels pour que justement on ne comprenne rien auxdites étiquettes, on se demande bien si le ministre ne nous prend pas pour des biquettes.
Page 164
Commenter  J’apprécie          10
La société, dans sa modernité, nous a libéré de la culture harassante des aliments et de la préparation contraignante des repas tout en nous rendant petit à petit et maintenant quasiment esclaves et dépendant de ceux qui s’en sont chargés à notre place. Le soucis, c’est que cette industrie est devenue un vampire à l’appétit gargantuesque, qui n’a d’autre but que de nous piller l’estomac et le porte-monnaie au détriment de notre bien-être.
Pourtant, on voudrait bien profiter de la « modernité alimentaire » avec des produis sains à des prix abordables pour tous. On aimerait bien que certains industriels peu scrupuleux, aidés par des gouvernements et des politiciens silencieux et complices arrêtent de nous empoisonner à petites ou fortes doses sous le prétexte captieux qu’il faut réduire les coûts pour que tout le monde puisse accéder à ce qu’ils nous servent, la malbouffe, en nous faisant croire, en prime, qu’ils répondent simplement à la demande des consommateurs que nous sommes.
On voudrait bien simplement avoir confiance, comme dans nos politiques, pour éviter d’avoir à déchiffrer des étiquettes volontairement incompréhensibles (sans doute pour éviter de fatiguer nos cerveaux).
C’est possible, tout est possible quand on veut.
Oui, nous n’avons plus le temps, nous ne prenons plus le temps. L’homme de la ville ne peut plus cultiver son jardin de tomates ou de laitues. Oui, la société en libérant la femme de ses contraintes domestiques l’a sortie de la cuisine. Oui, nous ne pouvons pas pour la majorité d’entre nous, payer cher le simple fait de se nourrir. Mais est-ce une raison pour que le petit producteur en circuit court, qui nous servait des produits sains, soit étouffé par des grands trusts et par des lois de plus en plus contraignantes pour sa survie ?
Ce qui est sûr, c’est que pour certains grands industriels il est plus simple d’organiser le pillage alimentaire, environnemental. Un pillage de la vie humaine, véritables génocides organisés uniquement pour faire du profit, toujours plus de profit.
Page 150 151
Commenter  J’apprécie          10
Pour résumer, aujourd'hui, en 2018, les agents de la DGCCRF chargés de vérifier la bonne tenue de nos aliments sont moins nombreux et ont encore plus de territoires à couvrir.
Commenter  J’apprécie          00
Qui connaît Macron, garde sa maison !
Commenter  J’apprécie          00
Ce qui me perturbe encore plus, c’est la bonne conscience qu’affichent tous ces pilleurs de vies. Longtemps, je me suis dit qu’ils ne devaient pas pouvoir dormir le soir en sachant ce qu’ils venaient de faire dans la journée. Eh bien non, ces gens dorment souvent mieux que nous tous, du sommeil du juste dit-on, pu de celui qui a bien rempli sa journée !
• L’escroc de base pense souvent que la victime n’a qu’à être moins bête, ce n’est donc pas de sa faute : il a donc bonne conscience.
• Le politicien décide pour nous, mais, lui, sait ce qui est bon pour nous et la société qu’il dit représenter, et, après tout, on a voté pour lui : il a donc bonne conscience.
• Le trust, l’entrepreneur vend des produits frelatés, des armes destructrices, pollue définitivement l’atmosphère que nous respirons, mais il crée des emplois et participe à la richesse de la nation (surtout la sienne) : il a donc bonne conscience.
Page 28
Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (14) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Livres et Films

    Quel livre a inspiré le film "La piel que habito" de Pedro Almodovar ?

    'Double peau'
    'La mygale'
    'La mue du serpent'
    'Peau à peau'

    10 questions
    7125 lecteurs ont répondu
    Thèmes : Cinéma et littérature , films , adaptation , littérature , cinemaCréer un quiz sur ce livre

    {* *}