[...] elles offrent une piste pour mieux comprendre le rejet absolu du cochon par certaines sociétés anciennes, parfois très différentes ou bien fort éloignées dans l'espace. Plutôt qu'à des raisons hygiéniques, diététiques, climatiques ou totémiques, ce rejet, qui a perduré jusqu'à nos jours, ne serait-ils pas tout simplement dû à la parenté biologique entre l'homme et le porc ? Certes, il a fallu des millénaires pour avoir une connaissance claire de cette parenté, mais le tabou ne serait-il pas né le jour où l'homme a découvert que la chair du cochon avait la même saveur que la chair humaine ?