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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Toute petite j'étais fascinée par Sissi, vous savez la version edulcorée avec Romy Schneider! Et depuis, je me suis un peu informée de ci de là sur l'existence de cette impératrice.

En voyant ce livre, je me suis dit, pourquoi pas essayer de m'informer davantage.

J'ai trouvé cette histoire, certes proche de la vérité par certains aspects, mais romancée sur d'autres. La plume est fluide, efficace, ça se lit bien et il faut pas avoir peur du pavé. Toutefois la première partie tourne un peu en rond selon moi.

Sissi était un esprit libre, elle ne rêvait que de nature, de forêt, de vivre d'amour et d'eau fraîche! Seulement le destin en a décidé autrement, l'empereur d'Autriche est tombé amoureux d'elle et ce fut réciproque. Cependant, faut-il rappeler que Sissi avait à peine 16 ans lorsqu'elle s'est mariée et qu'elle a vite déchanté.

Enfermée à la cour de Vienne, prisonnière d'une étiquette plus rigide qu'un morceau de bois. Elle a vite étouffée, espionnée constamment par sa belle-mère, rabaissée. Comme elle était jeune, on ne lui prêtait aucun crédit et on lui a clairement fait comprendre que son rôle se limitait à donner un enfant à l'empereur! Un ventre! Voilà ce qu'était devenue l'enfant sauvageonne de Possi.

J'ai enragé pendant une grande partie de ma lecture, pour cette pauvre Sissi à qui on ne laissait aucune liberté, à qui on n'accordait aucun crédit, elle était à peine plus qu'un meuble, un très beau meuble, mais un meuble quand même!

Sophie est l'archétype de l'affreuse belle-mère, celle qui a tout vu, tout fait, qui sait mieux que tout le monde et qui surtout possède une emprise incroyable sur son fils.

Franz, l'empereur d'Autriche, souverain de millions d'âmes, maître d'une grande partie de l'Europe, tremblait comme un enfant devant cette mère impitoyable! Sissi n'aura de cesse de lui ouvrir les yeux, en vain, cela se retourne toujours contre elle!

Sissi était impératrice, mais elle n'en avait que le titre, aucun pouvoir, aucune reconnaissance, sauf l'amour du peuple, notamment du peuple hongrois qui la vénère encore aujourd'hui!

Qui sait de quelle façon, elle aurait pu changer les choses si on lui avait laissé la liberté de le faire, si elle avait pu briser, du moins fléchir cette étiquette si pesante!

En bref: C'est une biographie bien documentée, mais un peu trop romancée selon moi, j'ignore encore si je lirai la seconde partie.
Lien : http://l-evasion-par-la-lect..
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La fougueuse Sissi duchesse de Bavière se voit contrainte d'accompagner sa soeur officialiser ses fiançailles avec son cousin l'empereur d'Autriche. Mais à côté du charme de sa soeur, Hélène est effacé et laisse l'empereur indifférent. La beauté et la fougue de Sissi le subjugue au point de faire face à sa mère et de contrer son choix. Il decide que c'est Sissi qu'il épousera.
Le conte de fée devient réalité pour Sissi mais elle va vite se rendre compte qu'entre sa belle mère tyrannique et les conflits politiques qui tourmentent son époux, sa vie n'est pas celle qu'elle espérait.

Mon avis :

Si cette version est plus romanesque que la série qui m'avait passionné elle n'en reste pas moins captivante.
Entre histoire d'amour tumultueuse et conflits de territoires pour la sauvegarde de l'empire, Allison Pataki nous fait vivre une part de la vie de l'impératrice d'Autriche.
C'est un récit très bien conté et parfaitement documenté. Sa plume est très agréable.
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http://liliandtheworldofbooks.blogspot.be/2017/12/sissi-imperatrice-malgre-elle.html

Je pense que tout le monde connaît l'histoire de Sissi. Vous savez également que je ne suis pas une fan des histoires historiques sauf exception et c'est le cas pour Sissi.

Elle n'avait que 15 ans quand elle a su qu'elle allait être impératrice d'Autriche, mais elle ne savait pas ce qu'il attendait par la suite. Son prince souvent absent, Sissi et ses enfants sont entre les mains de sa belle-mère qui ressemble fortement à la belle-mère de cendrillon. Malheureusement, ce n'est pas le grand amour avec sa belle-mère qui ne se gêne pas à élever ses propres enfants.

Un peu plus tard, elle deviendra Reine d'Hongrie. Il faut savoir que notre Sissi n'a pas de chance dans sa vie et pour se réconforter, elle a un ami là-bas, le comte Andrassy qui la soutiendra jusqu'au bout. de plus, les habitants de ce pays l'adorent tellement qu'ils vont la choisir comme reine. Elle aime tellement ce pays, qu'elle ne refusera pas ce titre.

L'auteure nous offre un récit un peu plus sombre sur la princesse Sissi est surtout un récit nouveau. On suit la belle histoire, mais souvent triste de notre chère impératrice, mais nous avons également droit au point de vue de Franz et de la cour qui nous donne encore plus de détails sur leur histoire.

Pour moi, c'est un livre très réussi, très bien écrit et surtout très prenant. Ma mère étant une grande fan, je lui ai prêté mon livre et elle a également adoré ce livre.

Pour conclure, si comme moi vous aimez Sissi, je pense que vous allez adorer ce livre et surtout la plume de l'auteure. Elle est fluide, détaillée et agréable à lire. L'auteure nous offre un récit complet et touchant de cette belle impératrice. Vous l'avez compris, je vous recommande "Sissi, impératrice malgré elle".
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Parmi mes nombreuses obsessions télévisées enfantines, les incontournables films Sissi, avec Romy Schneider dans le rôle principal, font indiscutablement parti de ceux qui ont été revisionnés le plus souvent. Je connaissais absolument tous les dialogues par coeur, et avec l'intonation bien sûr : un peu plus et je pouvais faire un doublage en live de l'intégralité de la saga ! J'étais fascinée par absolument tout : les grandioses paysages de Bavière, la grandiloquence de Vienne, et surtout … les robes. A ce moment-là, je ne rêvais que d'une seule chose pour l'avenir : posséder une robe comme celle de Sissi. Car oui, à cette époque, j'avais en réalité encore un peu de mal à comprendre le concept de « films » : je pensais fort naïvement que c'était comme les documentaires animaliers, que ça avait vraiment été filmé à l'époque … Ouais. Il m'a fallu longtemps pour saisir que Romy Schneider n'était pas Sissi mais Romy Schneider, et que c'était une fiction plus qu'une vraie biographie … Ca m'avait quelque peu déçue, mais ça ne m'a pas empêché de continuer à le regarder en boucle !

D'aussi loin qu'elle se souvienne, la jeune Sissi a toujours vagabondé dans les vertes montagnes de sa Bavière natale, courant après les chevreaux, caracolant dans les champs, se glissant au village avec sa soeur ainée Hélène … Elle est duchesse, oui, mais seulement de titre. Mais voici qu'une missive arrive au Château de Possenhofen : le jeune empereur François-Joseph s'apprête à prendre épouse, et c'est sur Hélène que le choix de sa mère Sophie s'est porté ! Mais la jeune femme est loin d'envisager ce mariage avec joie et sérénité : elle n'aspire qu'à la solitude et aux pieuses études … Afin de la soutenir, Sissi accompagne Hélène à la cour. La jeune duchesse sauvageonne a le sentiment de vivre un rêve éveillé : pourquoi diable son ainée refuse-t-elle de se réjouir de la chance qui lui est donné d'épouser le beau et charmant François-Joseph, dont elle-même est tombée follement amoureuse au premier regard ? Mais voilà que l'empereur, lui aussi, s'est épris de la cadette plutôt que de l'ainée … C'est ainsi que Sissi, du haut de ses seize ans, se retrouve impératrice d'Autriche. Impératrice malgré elle.

Ce qui m'a toujours « rebutée » dans les romances historiques, c'est bien la difficulté pour le lecteur de distinguer ce qui provient de la réalité historique et ce qui relève de la fiction romantique … Où s'arrête la première, où débute la seconde ? Difficile de faire la part des choses, et c'est parfois un peu dommage, comme si l'utilisation de grandes figures historiques n'était qu'un prétexte pour inventer un récit à l'eau de rose. Au point que je préférerai des récits mettant en scène d'illustres inconnus inventés plutôt que de véritables « faiseurs d'histoire » … Il n'empêche que ce roman retrace plutôt fidèlement les grandes lignes de la vie d'Elisabeth de Bavière, mieux connue sous son surnom, Sissi. Une jeune fille qui, dans les premiers temps, est particulièrement attachante : toujours enjouée, un brin rêveuse, souvent indisciplinée mais toujours pleine de bonté, on comprend aisément qu'elle ait représenté un vrai rayon de soleil et une vraie bouffée d'air frais dans la vie du jeune François-Joseph, vingt ans et déjà à la tête d'un immense empire, et visé par une tentative d'assassinat il y a peu … Lui qui n'a connu que les strictes règles en vigueur à la cour, une éducation militaire depuis le plus jeune âge et le poids des devoirs ployant ses épaules d'ancien timide, ne peut que s'éprendre de sa cousine, si insouciante.

Tout commence donc comme un conte de fée, celui que nous présentent déjà les fameux films évoqués plus haut : une balade romantique à cheval, et voici que François-Joseph s'oppose pour la première fois de sa vie à l'autorité maternelle pour épouser Sissi et non sa soeur ainée ! Et voilà que notre petite duchesse sauvageonne se retrouve du jour au lendemain obligée de se plier aux exigences infernales et interminables de la vie à la Cour. A ce moment-là, nous plaignons encore profondément cette enfant à qui l'on a placé une couronne sur la tête, et qui a le devoir impérieux d'offrir un héritier à l'empire, et le plus vite possible. Entre sa belle-mère tyrannique et son mari débordé, la jeune fille habituée à vagabonder en pleine nature se sent plus seule et enfermée que jamais dans ce palais doré. Et c'est le début de la fin. Non seulement parce que la dépression s'installe, doucement mais sûrement, mais surtout parce que Sissi perd toute cette douceur pour laquelle son peuple l'aimait et l'admirait tant. Elle devient peu à peu aigrie, ce qui peut certes se comprendre sur certains points, mais bien plus égoïste et capricieuse. Par conséquent, de plus en plus agaçante, et donc de moins en moins attachante. Certes, ce qu'elle vit est difficile, mais ça ne l'autorise pas à devenir cruelle à l'encontre de sa fidèle camériste ou de ses fidèles amis …

Alors certes, ce n'est pas la faute de l'autrice si la véritable Sissi s'est comportée ainsi … mais le problème, c'est que ce livre la présente vraiment comme la seule et unique victime, alors qu'en prenant un peu de recul, elle est bien loin d'être la seule à souffrir. La narration se veut omnisciente, mais ne l'est finalement seulement quand ça arrange l'autrice : le reste du temps, c'est à croire que la jeune Impératrice est le centre de l'univers, l'unique personne à avoir le droit d'exister et imposer ses états-d'âme. Et c'est sans doute ce qui m'a empêchée d'être véritablement happée par l'histoire : il manque cette complexité qui n'apparait que quand les autres personnages cessent d'être de simples pions gravitant autour de l'héroïne. Ici, Sophie n'est présentée que comme la vilaine belle-mère tyrannique. François-Joseph comme l'époux qui ne s'occupe pas du bonheur de sa femme. Agatha comme la gentille camériste dont on peut se débarrasser d'un revers de bras car elle est heureuse en mariage … C'est bien, on a coché toutes les cases dans « type de personnages », mais en réalité, ils sont creux. Et du coup, ça fait décor en papier carton, et l'intrigue perd un peu en puissance … Et donc, il manque un gros petit quelque chose !

En bref, vous l'avez bien compris : j'étais un petit peu méfiante au moment d'entrer dans l'histoire, et même si j'ai globalement passé un agréable moment de lecture, je reste un petit peu sur ma faim en refermant l'ouvrage. D'un côté, j'ai apprécié cheminer au côté de cette jeune fille, propulsée du jour au lendemain dans les plus hautes sphères du pouvoir alors qu'elle en était encore à jouer à cache-cache dans la forêt la veille, mais de l'autre, j'ai trouvé la narration trop « froide », et je n'ai finalement pas réussi à m'attacher totalement à cette jeune impératrice trop vite aigrie par cette rude vie. Peut-être qu'à vouloir aller « trop vite », à vouloir survoler en un seul volume un pan immense de son existence, le récit se transforme en une sorte de documentaire grande vitesse enrobé de romance, alors qu'en allant plus doucement, en nous faisant vraiment vivre au quotidien avec Sissi plutôt que de présenter seulement les grandes étapes de sa vie, le lecteur se serait senti plus en harmonie avec elle … C'est loin d'être un mauvais roman, mais j'ai vraiment ressenti ce « manque » qui m'empêche de le trouver vraiment bon : il est sympathique, mais aurait pu être meilleur …
Lien : https://lesmotsetaientlivres..
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C'est un bon gros livre de 600 pages qui je pense aurait peut être pu être séparé en deux tomes !

Alors si vous avez aimé les films Sissi, on retrouve l'histoire de base mais l'histoire en elle même est plutôt différente car le livre s'accroche un peu plus aux vrais faits historiques de l'histoire de l'impératrice.

Ce que j'ai beaucoup aimé c'est l'évolution de l'état d'esprit de Sissi, on comprend bien pourquoi elle ne s'adapte pas à la Cour et on suit son évolution en tant qu'impératrice en connaissance de cause !

Certains passages sont cependant un peu long et peut être pas réellement utile à l'histoire, c'est le seul bémol je dirais !

Après, l'histoire m'a tellement accroché que j'aurais voulu que cela continue, aller jusqu'au bout de sa vie, la suivre encore dans son histoire !

Je suis cependant très contente car une adaptation en série de ce livre est programmé :D

J'ai reçu ce livre grâce à la masse critique Babelio, je remercie donc Babelio et la maison d'édition Archipel pour cet envoi !
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Dans l'esprit commun, lorsqu'on évoque Sissi, celle-ci prend immanquablement les traits de Romy Schneider qui l'a incarnée dans les films de Ernst Marischka en 1955. Cette trilogie cinématographique retrace de façon très romantique l'histoire de la jeune Elisabeth de Bavière, devenue impératrice d'Autriche et reine de Hongrie en épousant son cousin, l'empereur François-Joseph, dit Franz.

Le roman d'Allison Pataki reprend l'histoire de Sissi dans ses grandes lignes en se focalisant sur la relation du couple impérial. Si on observe des similitudes avec les films, notamment la relation tendue entre Sissi et sa belle-mère, l'archiduchesse Sophie, l'auteur nous offre un récit beaucoup plus dramatique et sûrement plus proche de la réalité.

Dans le roman, Sissi n'a que 15 ans lorsque l'empereur jette son dévolu sur elle, délaissant sa promise officielle, Hélène, la soeur aînée de Sissi. le coup de foudre est réciproque et les jeunes gens parviennent à imposer leur union à la réticente archiduchesse. Mais ce n'est pas le début du conte de fée auquel on pourrait s'attendre. du fait des obligations écrasantes qui pèsent sur l'empereur et à des velléités d'indépendance qui menacent l'unité de l'Empire, le couple se voit très peu. L'impératrice n'a aucun rôle politique. Elle n'est cantonnée qu'à une seule mission : donner un héritier (mâle) à l'empereur. Et plus cruel encore, à chaque naissance, le nouveau-né lui est enlevé sans qu'elle puisse le serrer une seule fois contre elle. Les enfants sont élevés loin d'elle, sous la surveillance de l'aride archiduchesse. Et comme si cela ne suffisait pas, l'empereur ne se prive pas d'entretenir des liaisons extraconjugales au sein même du palais impérial.
L'impératrice ne trouvera de réconfort qu'en Hongrie, auprès du comte Andràssy.

Allison Pataki est à mon sens plus proche de la réalité de la vie des princesses et des têtes couronnées que ce qui peut être donné à voir. Son roman nous dévoile l'intimité d'un couple mythique qui, en réalité, n'est qu'un couple de façade. Si il y a bien eu des années heureuses, leur mariage n'a pas résisté à la vie à la Cour de Vienne et à son protocole des plus rigides.

Pour tout conte de fée, Sissi, amoureuse de la liberté et de son indépendance, s'est retrouvée piégée dans une prison dorée, réduite à un strict rôle de reproductrice, espionnée, maltraitée et toujours soumise au protocole et à ses règles absurdes.

Ce roman ne peut pas s'apparenter à une histoire à l'eau de rose pleine de mièvrerie sous prétexte de retracer la vie d'un couple impérial. Au fil des pages, on sent la souffrance de Sissi se déployer de plus en plus alors que Franz prend ses distances avec elle. L'archiduchesse Sophie n'est pas non plus en reste dans le malheur de la jeune impératrice. Ce premier tome se finit cependant sur une note d'espoir avec la présence du séduisant comte Andràssy aux côtés de Sissi, le seul à même de lui apporter un peu de baume au coeur.

Allison Pataki nous propose ainsi une autre version de l'histoire de la célèbre impératrice, plus tragique mais certainement plus proche de la réalité. Il me tarde de lire la suite.


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