Soeurs de sang, tome 1 : L'envol du phénix

Ce livre retrace l'histoire d'un royaume où de nombreuses années auparavant, les Dresseurs de Phénix et leur culture occupaient une place importante. Malheureusement, suite à des bouleversements politiques, cette communauté se retrouve traquée, tout comme leurs compagnons et montures. Véronika et sa soeur sont deux jeunes femmes qui peinent à survivre au tout début du roman, qui ont un lien avec ces légendes du passé, grâce à différents dons magiques. Néanmoins, c'est bien là leur seul point commun, car pour ce qu'il en est du caractère, c'est littéralement le jour et la nuit. L'équilibre précaire entre les deux bascule le jour où, miraculeusement, elles retrouvent deux oeufs de phénix…

Un roman qui est malheureusement beaucoup trop long à se mettre en place ; 200 pages plus tard, on en est encore à t'expliquer des éléments clé de l'univers et tout ça sans aucune légèreté, alors que tu dois déjà apprendre à connaître beaucoup (trop) de personnages. Pour ma part, j'ai donc abandonné ma lecture, avec tout de même quelques regrets. Parce qu'après tout, on sent que les idées développées ont du potentiel, en plus d'être plutôt nouvelles ou peu abordées. Mais certains passages clichés, certaines longueurs de la narration viennent compliquer l'expérience de lecture et malgré mes nombreuses tentatives pour y revenir, je n'avais plus tellement de curiosité à l'égard de cet ouvrage. D'autant plus que le personnage principal, Véronika, est facile à cerner autant du point de vue de son caractère que des enjeux qui l'attendent, ce qui ne permet pas de développer une sympathie à son égard. Quant aux autres protagonistes, beaucoup plus pâles en comparaison, leur force est d'être confrontés à des quêtes bien différentes, d'avoir des caractères parfois opposés, mais tout ça est contrarié par l'amas d'informations qu'on doit ingérer parallèlement. À noter que les chapitres déjà longs et pénibles sont parfois intercalés avec des morceaux de légendes, des lettres ou d'autres éléments, qui alourdissent encore plus le récit et n'aident pas forcément à cerner toute la chronologie du royaume.