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Citations sur Paul Valéry, ou, La Littérature considérée comme un faux (8)

Paulhan observait en outre, assez drôlement qu'un problème a l'avantage de n'être qu'un problème, tandis qu'une solution "en pose mille"
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C'est du moins ce qu'il* semble dire dans une lettre à son petit fils Jacques, au sujet de la philosophie " Si tu attends d'elle qu'elle t'apprenne des choses, eh bien tu peux être tranquille, elle ne t'apprendra rien du tout. Mais si tu te contentes d'y voir une invitation à te faire toi-même ta philosophie, il te reste un peu d'espoir"



*Paulhan
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la postérité c'est presque toujours les vulgarisateurs des vulgarisateurs
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L'acte d'écrire ne peut se prolonger jusqu'à remplir l'étendue d'un livre sans exiger une rupture incessante du dessein initial. Ce que je dis là n'a pas besoin d'être démontré, il suffit pour s'en assurer "de visu" de considérer un brouillon quelconque. La moindre rature violente le spontané.

Paul Valéry
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Nous sommes tous inséparables d'un démon secret, qui partout nous escorte et nous fourvoie sans cesse. Il faut donc toujours être prêt à rectifier ce que l'on vient de dire.

André-Berne Joffroy
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Si tu devais avoir les mêmes préoccupations que moi tu ne serais pas tout à fait le poète que tu es.
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Cependant, au lendemain de la mort d'André Breton, il* écrivait avec fermeté : "je ne vos pas un éloge que ne méritent les doctrines à la mode... Les doctrines en question offrent pourtant un singulier défaut... C'est qu'elles sont décevantes : elles expliquent tout, et plus rien ne semble valoir la peine qu'on l'explique."



*Paulhan
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Mais de l'oeuvre de Paulhan ressort un message assez clair, sur lequel je puis bien insister, puisque, si clair soit-il, il ne semble guère avoir été entendu, et qu'enfin tout se passe généralement comme si presque personne ne l'avait compris. Rien n'est changé : la plupart des "amateurs" n'aiment que les choses "classées", les noms qui ont fait du bruit sous un étendard, et qu'on peut grouper sous des étiquettes dans des casiers pré-établis. Les marchands, les éditeurs, comment ne seraient-ils pas à la remorque de ces amateurs ? Critiques et officiels, comment ne subiraient-ils pas à leur tour la loi de ce suffrage plus ou moins restreint ?
Valéry écrit quelque part " Une littérature dont on perçoit le système est perdue. On s'intéresse au système, et l'oeuvre n'a plus le prix que d'un exemplaire de grammaire" C'est bien ce que Paulhan aussi s'est escrimé à expliquer, à propos de peinture notamment, dans "Braque le patron", reprochant à Delaunay, à Gris, à Léger, à Lhote, à quantité d'artistes illustres, de laisser voir trop clairement la théorie esthétique qui les enchantait, de peindre comme s'il s'agissait d'exposer au tableau noir un théorème et de le justifier en visant de façons plus ou moins diverses un même C.Q.F.D.. Il louait Braque de laisser place à la part d'ombre, au charme et au mystère de problèmes constamment renouvelés, toujours posés, jamais résolus.
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