"Le pain, c'est ce qui nous maintient en vie, mais la poésie, c'est ce qui nous fait vivre."
- Il ne s'agit pas de me remplir les poches !
- Non. Juste de vider celles des autres.
"Celle-ci considérait en effet qu'il était infamant, pour une femme de leur rang, de vouloir travailler. Pour elle, les arts n'existent que dans le but de distraire l'aristocratie, et non de la faire vivre."
- Je ne suis pas un voleuse !
- Tant mieux. Je n'aime pas la concurrence.
"Sa force : un peuple innombrable. Ses faiblesses... elles sont multiples. Les armes sont insuffisantes, les soldats ignorent pour quelle raison on les envoie se battre, les morts se comptent par milliers."
Plus que rouge ou blanche, danseuse ou infirmière, elle se savait russe et voulait le crier à la face du monde.
- Mais cette guerre, il faut la finir ! Et ce n’est pas le tzar qui va y mettre un terme.
- Surtout qu’avec sa femme, l’impératrice, la teutonne, les Allemands campent déjà au sein du Palais impérial
Demian Béliakov indiquait de la tête sa vareuse. Tsvetana en sortit une minuscule boîte d’aquarelle cabossée et un carnet qu’elle reconnut immédiatement. Où qu’il aille, Micha le portait toujours sur lui. Elle caressa sa couverture de cuir noir, avec une infinie délicatesse elle l’ouvrit.
Le pouvoir et l'Eglise orthodoxe voyaient d'un très bon œil ces violences, lorsqu'ils ne les encourageaient pas ... Ce pogrom se poursuivit pendant trois jours.
Un roman plein de surprises ...
Suite à un concours « Les Incorruptibles » participé avec ma classe, j'ai lu le livre Dans La Nuit Blanche Et Rouge. Il est assez volumineux puisqu'il fait un peu plus de cinq cent pages. Il a été écrit par Jean-Michel Payet en 2012. Le prix du livre est d'environ 18€.
Une histoire pleine de rebondissements sous une dictature léninoise en 1917. Ce roman permet de découvrir l’histoire russe de 1903 à 1918. La jeune comtesse Tsvetana, âgée de 17 ans rêve de faire ses études dans une école de danse afin de devenir danseuse étoile.
Etant descendante d'une famille, Tsvetana est promise à Alexandre, un homme riche, par sa mère. Cependant, elle voudrait d'un monde plus juste et d'une aventure.
En cherchant une enveloppe contenant un journal clandestin imprimé par des révolutionnaires dans un pardessus, elle se trompe de vêtement et découvre un acte de propriété au nom de son père mort. Cette découverte va la mener vers l’existence d’une demi-sœur, d’une bague aux vertus magiques ayant appartenu à un personnage d’une dimension surnaturelle et de l’amour. Par son histoire, il s’adresse plutôt à des jeunes qui aimeraient l’Histoire.
Personnellement, j'ai trouvé ce livre particulièrement réaliste malgré le côté surnaturelle de ce dernier. Les histoires surnaturelles m'ont toujours passionné depuis toujours et c'est surtout ce qu'est j'ai vraiment apprécier. Le seul point négatif est le nombre de pages qui effraie, et le mal de pouvoir se mettre dans l'histoire dès le départ. Il reste néanmoins un très bon livre à conseiller !