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Citations sur La Villa Belza (19)

Tout en faisant ce geste, elle se disait que certaines coiffures étaient bonnes pour les salons mais en aucun cas pour le travail et elle se promit d'y trouver une solution. Elle aimait l'élégance, en fait elle aimait plus que tout ce qui n'était que du superflu. Le détail des mains impeccables et des ongles soignés, les escarpins sophistiqués du soir et ces gants en peau fine qui glissent le long des bras nus. Depuis qu'elle avait été obligée de se retrousser les manches, elle avait compris qu'il ne lui serait plus possible de s'attarder sur tous ces détails qui demandaient deux choses : du temps et de l'argent. Curieusement, abandonner ce superflu, c'était abandonner ce qu'elle préférait d'elle, l'apparence. Mais elle n'avait pas le choix.
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II y a bien longtemps tout autre qu'Orkatz ne se promenait plus. D'ailleurs l'avait-il jamais fait? Le temps est compté quand on travaille la terre et qu'on a des animaux à nourrir. On ne se promène pas. Il y a comme ça des mots du vocabulaire qui semblent appartenir au langage commun des êtres humains et qui pourtant ne s'adressent pas à tous.
Dans les campagnes surtout, quand les terres sont petites et en terrain vallonné, que leur culture est exigeante et difficile, il ne peut y avoir de temps mort. On va aux champs, aux bêtes, vérifier si tout est normal dans la poussée des plantes.. On va travailler mais on ne se promène pas. On ne va nulle part sans raison. La rentabilité du temps et des actions est totale.
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Sidérés qu'une chose pareille puisse autant amuser une galerie de personnalités dont on leur disait sans cesse qu'en matière de clientèle c'était le fin du fin, des amateurs d'art, des mélomanes, de grands hommes politiques, des femmes raffinées, les Basques restaient silencieux. Ils écoutaient les rires, les exclamations. Et ils se demandaient comment des hommes et des femmes, capables d'apprécier les musiques les plus sensibles et d'admirer sincèrement des artistes aussi puissants et nouveaux que Stravinsky ou Ravel, pouvaient se révéler aussi légers face à la profondeur et à la beauté d'une culture autre que la leur.
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Le directeur de La Gazette n'en revenait toujours pas :
" - Mais il est fou d'aller faire ça là-bas. Personne ne l'a averti ?
- Si, justement. Mais tu connais les Basques. Ils disent les choses une fois. Si tu entends, c'est bon, sinon tant pis pour toi. Ce Maurice ne sait pas où il met les pieds. A mon avis il doit se dire qu'on exagère, il pense que les Basques oublieront. Il va tomber de très haut. Oui, le choc va être sévère et je suis content de pas être à sa place. Je me demande bien ce que vont faire les Basques sur ce coup.
- Du lourd. Ils ne savent pas faire autrement."
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Mais Louise trouvait que c'était dans l'ordre des choses et elle n'avait jamais rien trouvé à y redire. Il fallait mener au bout tous les enfants d'une maisonnée et la discipline se devait d'être rigoureuse. Pour tous. Tant que rien n'était sûr pour les uns ou les autres, on ne les lâchait pas dans la vie, livrés à eux-mêmes. On attendait qu'ils aient un métier, un mari, une etxe où aller s'installer. Et tous trouvaient ça normal. La maison était à tous ses membres et se devait de les accueillir si les épreuves de la vie le demandaient. Elle n'appartenait jamais à un seul, même s'il en était devenu le maître.
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" - Ah! fit Sophie. Et qu est-ce que ça veut dire debriaren ziloa ?
- Aucune idée, répondit Maurice.
- Tu n'as pas demandé ? insista-t-elle, intriguée - Tu sais les noms basques ici il y en a à tous les coins de rue. S'il fallait que je demande leur traduction à chaque fois ! Ça n'est pas toujours agréable, mais c'est comme ça. Les Basques mangent basque, pensent basque et parlent basque devant toi sans que tu n'y comprennes rien. Tiens, je suis sûr qu' ils vont jusqu'à respirer basque."
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Aucune histoire d'amour ne se ressemble, il n'y a aucune règle qui vaille pour sanctifier la force d'une rencontre, aucune loi qui scelle des sentiments éternels, mais s'il existe en ce monde de grandes histoires d'amour, c'est parce qu'il y a des êtres capables de comprendre qu'ils se sont trouvés. D'autres diront que c'est le destin.
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Dans la vie, on se retrouve toujours au service de quelqu'un ou de quelque idéal.
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Aucune histoire d'amour ne se ressemble, il n'y a aucune règle qui vaille pour sanctifier la force d'une rencontre, aucune loi qui scelle des sentiments éternels, mais s'il existe en ce monde de grandes histoires d'amour, c'est parce qu'il y a des êtres capables de comprendre qu'ils se sont trouvés. D'autres diront que c'est le destin. (248)
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...Souviens-toi de e que nous disaient les anciens : pour que jamais il ne faille recourir à la force, il faut l'utiliser une seule fois. Mais bien. (329)
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