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Critique de CharlyTango


Voilà c'est fait.
Depuis le temps que je l'attendais, il est là entre mes mains et je n'ai pas décrochée jusqu'à la dernière page, et je ne suis pas déçue. Fin de la saga.
Ce n'est pas à cause du titre : « Terminus Malaussène », non, le titre est le nom du petit dernier de la famille qui pointe son nez à la toute fin du livre. Daniel Pennac nous réserve toujours des surprises et nous a habitué à des prénoms originaux après la naissance de Jérémy, puisque c'est lui qui surnomme dès l'apparition d'un bébé dans la famille et il y en a eu beaucoup depuis le premier tome : « Le Bonheur des Ogres ».
Je le dis tout de suite, si vous n'avez pas lu la saga Malaussène : « Des chrétiens et des maures », « Le bonheur des Ogres », « La fée carabine », « La petite marchande de prose », « Monsieur Malaussène », « Aux fruits de la passion » et le deuxième volet qui commence par : « Le cas Malaussène 1 : Il m'ont menti », vous aurez un peu de mal à comprendre ce dernier opus.
Je vous conseille vivement de commencer par le début, surtout si vous êtes amateurs de romans policiers bien déjantés et où l'humour (noir) prime. Pas du tout le genre de polards américains, ni même anglais, encore moins suédois ou transalpins, c'est du polard français dans un style dynamique, parsemé de références culturelles et philosophiques assez perchées, aux dialogues à la Michel Audiard et des trésors d'imaginations pour les situations toutes plus stupéfiantes les unes que les autres dans lequel l'auteur plonge le personnage principal, ci-devant Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel (inspiré par René Girard, à lire impérativement lui aussi) qui attire sur lui tous les malheurs du monde ainsi que sur toute sa famille. Famille qui s'agrandit au fil des livres.
Vous allez vraiment vous régaler et la fin est stupéfiante.
Ce que je relève, malgré la noirceur des situations (mais pas pire que ce qu'on voit à la télé tous les jours ou sur Internet) c'est l'humanité de Daniel Pennac. Depuis 1985, date de la parution du premier tome, l'auteur a suivi l'actualité du monde et en a imprégné son oeuvre. On peut suivre l'évolution de la société de ces 40 dernières années et c'est assez surprenant. Dans le dernier et la fin de la saga, on parle beaucoup de foot et ses dérives, sujet oh ! combien d'actualité.
Daniel Pennac un peu voyant ? en tout cas prévoyant, car la fin est ouverte et laisse libre court à l'imagination de ses lecteurs.
Lecture indispensable.
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