La Petite Boutique aux poisons

J'ai choisi ce livre grâce à sa couverture : une jolie fiole ancienne avec sur l'étiquette « La petite boutique aux poisons ». Ça a attisé ma curiosité et je n'ai pas regretté ce choix. Caroline devait fêter son dixième anniversaire de mariage à Londres mais elle a découvert l'infidélité de son mari… Elle décide de partir seule et se retrouve par hasard à faire du « mudlarking », autrement dit elle fouille les eaux boueuses de la Tamise à la recherche de témoignages du passé jusqu'à ce qu'elle tombe sur une mystérieuse fiole avec un ours gravé sur le côté. Pour oublier ses soucis personnels, elle se lance à la recherche de l'histoire de cette fiole. En 1791, une certaine Nella tenait une boutique secrète dans laquelle elle fabriquait des poisons à destination des hommes… le choix de l'autrice d'alterner les chapitres entre l'époque actuelle et 1791 donne du rythme à la lecture. Tout comme Caroline le lecteur part sur les traces de Nella pour comprendre pourquoi cette femme a fait ce choix (alors que sa mère avait une boutique consacrée aux soins des femmes) et ce qui lui est arrivé. le mélange d'enquêtes, de références historiques fonctionne parfaitement. Il y a même un soupçon de magie et de feel good book puisque cette enquête va modifier la vie de Caroline.  

Ce roman se déploie sur une double temporalité.

De nos jours, Caroline, américaine, vient de découvrir l'infidélité de son mari. le voyage d'anniversaire pour leurs 10 ans de mariage, à Londres, se transforme en voyage en solitaire pour prendre de la distance et faire le point. Caroline au gré de ses déambulations dans les rues londoniennes va se voir proposer de participer à une séance de mudlarking : soit : la recherche sur les bords de la Tamise de vieux objets charriés par le fleuve. Elle va y découvrir une mystérieuse fiole d'apothicaire avec un étrange symbole gravé en forme d'ours. L'enquête débute.

Fin du XVIIIème siècle, au fin fond d'une ruelle londonienne, se cache une étrange échoppe secrète dissimulée derrière un faux mur : celle de Nella. Nella, apothicairesse, est rongée par son histoire tragique, et fabrique des poisons pour une clientèle exclusivement féminine qui souhaite se débarrasser d'hommes « encombrants ». Sa dernière cliente est Eliza, une toute jeune fille âgée de 12 ans.

Il ne fait pas bon d'être un homme dans ce roman. La part belle est donnée aux femmes, courageuses et déterminées qui affrontent coute que coute leur situation et les hommes pourvoyeurs de souffrances.

J'ai adoré l'histoire de Nella et d'Eliza, qui, dans une ambiance quasi à la Dickens, nous emmène dans les ruelles pauvres et brumeuses de Londres avec les petites gens. J'ai frissonné avec elles et me suis attachée viscéralement à leur histoire et à leur destinée.

Par contre, j'ai beaucoup moins aimé suivre de nos jours Caroline. Je n'ai pas cru à son histoire emplie d'incohérences et n'y ai pas trouvé d'intérêt.

L'auteur aurait facilement pu selon moi se passer de cette temporalité et aller plus loin, développer davantage l'histoire de cette petite boutique de poisons du XVIIIème siècle.

Néanmoins, rien que pour l'histoire passionnante de Nella et d'Eliza, ce roman vaut la peine d'être découvert : je vous le recommande !

Caroline est dans une période difficile de sa vie. Elle part seule à Londres, un voyage qu'elle rêve de faire depuis longtemps.
Elle trouve une vieille fiole d'apothicaire et part à la recherche de son histoire.
1791, Nella tiens son officine secrète, réservée au femmes. Elle les soigne mais surtout leur dispense des poisons mortels afin de se débarrasser des hommes qui leur empoisonnent l'existence. Sa rencontre avec la jeune Eliza pourrait bien tout changer et mettre en péril les secrets bien gardés de Nella et de toutes ses clientes, jusqu'au scandale...

J'ai beaucoup aimé le domaine pharmaceutique du livre et la découverte du Londres de 1780, les conditions de vie de la femme de l'époque.

Nous sommes à Londres en 1791, Nella apothicaire soigne essentiellement les femmes car les hommes sont soignés par les médecins.
Mais derrière son échoppe, il y a une pièce secrète où elle prépare des potions qui tuent. Elle venge les femmes trompées, qui sont maltraitées. Elsa âgée de 12 ans vient demander de l'aide pour sa maitresse. C'est le début d'une amitié, la jeune fille étant attirée par l' univers de Nella.

Londres de nos jours, Caroline est en vacances et participe à une fouille archéologique Elle découvre une fiole et va pouvoir compter sur Gaynor qui l' oriente dans ses recherches pour retrouver l'origine de la fiole.
Celle-ci était utilisée par Nella. Et voilà le passé qui rejoint le présent.

le monde des poisons a bien existé mais il restera toujours une part de mystère. Je trouve cela fascinant. Personnellement, j'ai préféré les personnages de Nella et d' Elsa et leur histoire.
Une lecture agréable, c'est un premier roman. Je vais suivre Sarah Penner dans l'avenir.

Depuis le temps que je devais lire ce livre...
C'est fait et ce fut vraiment une agréable suprise !!!!
On alterne présent / passé comme j'aime...
Une histoire de femmes comme j'aime...
Cette enquête nous embarque pour connaître tous ses secrets...
Un roman historique comme j'aime...
Si on y rajoute un brin de potion magique pour sauver quelques femmes alors là... Tout y est...
C'est une très bonne lecture !

📖Règle 1 : le poison ne doit jamais être utilisé pour blesser ou tuer une autre femme.
Règle 2 : le nom de la meurtrière et celui de sa victime doivent être notés dans les registres de l'apothicairesse.
" Je jure solennellement devant Dieu, Créateur de toutes choses, de ne jamais administrer de poisons... " A ce serment prêté jadis par les apothicaires, Nella ne souscrit plus depuis longtemps. Belladone, ellébore, arsenic : on peut se procurer toutes sortes de poisons dans sa boutique du 3, Back Alley – à condition qu'un homme violent en soit la victime... Et il y en beaucoup, des hommes violents, dans le Londres de 1791...
Deux siècles plus tard, une mystérieuse petite fiole ressurgit dans la boue de la Tamise aux pieds de Caroline, une Américaine au coeur brisé. Et avec elle, toute une histoire de femmes, trop longtemps oubliée...

Un roman qui commence de suite dans une ambiance mystérieuse. Dès les premiers chapitres, nous avons envie d'en savoir plus et de comprendre ce qui se trame (pour les parties Nella/Eliza).
Ça se lit avec facilité, j'ai apprécié l'écriture et ma lecture fût rapide.

J'ai été véritablement emballée pendant environ 200 pages. J'y ai vu un énorme potentiel, mais, force est de constater qu'à mes yeux il n'a pas tenu ses promesses...
Caroline, qui m'a exaspérée de bout en bout... Il lui a fallu trouver une fiole pour remettre ses dix dernières années en question, et surtout se rendre compte qu'elle était totalement soumise à son James. D'ailleurs lui, je lui aurait bien mit ma main dans la tronche !
Nella, j'ai beaucoup aimé ce personnage sombre et complexe. J'ai aimé apprécié ses failles et avoir de l'empathie pour cette dame seule, habituée aux pertes.
Eliza, 12 ans Alors j'entends bien qu'en 1790 on ne mûrissait pas comme aujourd'hui, mais pour moi, ça n'était pas un personnage d'enfant mais des réactions de jeune femme.
J'ai trouvé la fin bâclée, ou alors c'était la volonté de l'auteure, mais ça ne m'a pas plu... le soufler est retombé aussi vite qu'il avait gonflé, et c'est bien dommage... je n'ai pas non plus trouvé ce qu'il y avait de féministe, j'ai trouvé au contraire ce roman fort misogyne, mais il ne faut pas oublier qu'une grande partie de l'intrigue ce déroule à une époque où la femme n'était rien...

J'ai littéralement été ensorcelé par sa couverture incroyable me voila dans un monde bien connu pour moi. La pharmacie, mon métier! Dès que j'ai ouvert ce livre, je me suis retrouvé plongé dans un monde fascinant, où l'art de l'apothicaire dépasse largement la simple vente de remèdes. Bien différente de ma profession. On voyage entre 1790, avec Nella et ses mystérieux flacons et poisons, et 1791, où elle mène une vendetta personnelle en protégeant les femmes des hommes malveillants.

Aujourd'hui, Caroline, suite à une trahison amoureuse, découvre une mystérieuse fiole ancienne sur les berges de la Tamise à Londres, déclenchant une enquête palpitante.

Ce roman prend son temps (un peu trop parfois) pour installer une riche toile de fond, décrivant minutieusement les personnages et leur monde. Mais une fois l'intrigue enclenchée, on se retrouve dans les destins croisés de ces femmes que tout sépare, mais qui semblent être liées d'une manière inattendue.

Entre poisons anciens et médecine moderne, ce livre aborde des thèmes profonds comme la vengeance, le pardon, l'amitié et la recherche de soi. Une lecture captivante qui pousse à réfléchir sur nos propres choix et leur impact sur notre destinée.

Je ne me suis pas ennuyée un seul instant avec ce roman qui se passe sur deux périodes!
J'ai également bien apprécié la préface de la traductrice qui expliquait son choix de traduction « apothicairesse ». Ça va bien à Nella je trouve! Cette dernière, déçue par un homme, a décidé de n'aider que les femmes et les fournit en poison pour se débarrasser de leur mari ou autre entourage masculin. C'est ainsi qu'elle fait la connaissance d'Eliza qui est chargée d'empoisonner son maître et qui viendra trouver refuge chez elle par la suite.
Tout se passe plutôt bien pour Nella jusqu'à ce qu'une Lady lui demande du poison pour tuer la maitresse de son mari (bizarre d'ailleurs que ce cas de figure n'apparaisse qu'après plusieurs années de pratique), les ennuis s'accumulent alors.
En parallèle, nous suivons Caroline en voyage à Londres qui se questionne sur son couple et qui enquête sur l'histoire de cette apothicairesse grâce à une fiole retrouvée dans la Tamise.
Un livre que je conseille!

Alors qu'elle se retrouve à Londres,
seule et le coeur brisé, Caroline se lance dans une séance de mudlarking. Une séance de quoi?? 😮 de mudlarking… Autrement dit, la fouille en surface des rives de la Tamise pour espérer y dénicher un vestige du passé. Caroline fait bonne pioche puisqu'elle découvre une mystérieuse fiole, maladroitement gravée d'une tête d'ours. Celle-ci la mènera sur les traces d'Eliza et Nela, deux femmes ayant vécu il y a plus de 100 ans.

Trois héroïnes, deux temporalités et un lieu mythique, voilà qui permet à Sarah Penner de nous offrir une belle histoire touchante et inspirante. J'ai beaucoup aimé la plongée dans le Londres victorien nimbé de mystère mais aussi les interrogations plus contemporaines de Caroline. Un petit bémol quand même: j'aurais voulu voir certains aspects du récit développés davantage et la fin m'a semblée un peu expédiée. Pour une fois, j'aurais voulu un livre plus long!

Côté audio, ce fut un plaisir de retrouver Manon Jomain, déjà entendue sur plusieurs Lisa Jewell chez Hardigan.

Un roman féministe facile à lire, très bien écrit avec du suspense.
L'histoire se déroule en deux temps : en 1790 avec Nella l'apothicaire empoisonneuse et Eliza une enfant de 12 ans venue chercher un poison sur ordre de sa maîtresse pour tuer son époux et de nos jours avec Caroline qui découvre une fiole dans la Tamise.
Les chapitres s'alternent présent et passé.
J'ai bien aimé l'histoire de Nella et Eliza, la description de Londres, la boutique cachée, je me suis attachée à ce duo féminin. J'ai moins accroché à l'histoire et au personnage de Caroline le seul intérêt de son point de vue est son enquête.
En tout cas je recommande ce roman c'est une lecture bien sympathique .