Du haut de mon cerisier

Mafalda perd progressivement la vue. Ce qui la chagrine le plus, c'est toutes ces choses qu'elle ne pourra plus faire et qu'elle consigne sur une liste. L'une d'entre elle est d'envergure : elle ne pourra plus monter dans le cerisier de l'école. Mais Mafalda a un plan : avant d'être dans le noir, elle ira vivre dans ce cerisier et n'en descendra plus, comme le héros du livre "Le Baron perché".

Mafalda est un personnage attachant de par son quotidien. Elle va devoir affronter le noir et faire face à de nouveaux repères qu'on lui impose parfois sans lui demander une seule fois son avis. Elle a peur de perdre ses jeux d'enfants, de ne pas avoir d'amis dans le noir et tout un tas d'autres choses qui lui font de la peine. Heureusement, elle est bien entourée, la petite Mafalda.
La maladie est au coeur du roman pour plusieurs raisons. Je ne développerai pas pour ne pas spoiler mais c'est un roman jeunesse qui dégage une certaine tristesse mêlée d'espoir et d'hommage à la vie qui continue même dans le noir.

Ce n'est pas un coup de coeur, j'ai même trouvé qu'il y avait quelques longueurs, mais c'est tout de même une histoire attachante et forte en émotions. C'est peut-être dû au fait que l'auteure sait de quoi elle parle : ce roman est aussi un témoignage de la maladie dont elle est atteinte.

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Dans son premier roman, Paola Peretti nous propose d'accompagner le parcours de Mafalda vers le brouillard qui envahit peu à peu son champ de vision. Elle a peur, et ses parents aussi, car toute la vie de la famille va être chamboulée quand la lumière s'éteindra dans les yeux de l'enfant.
J'ai bien aimé ce récit à hauteur d'enfant, très réaliste quant aux idées qu'ils peuvent se faire, ce qui leur semble essentiel et surtout cette peur omniprésente et tellement compréhensible.
Le décompte des pas qui séparent l'héroïne de la cécité est implacable. Heureusement, elle est accompagnée par des parents aimants et attentifs (même s'ils sont très en retrait dans l'histoire, on ressent un amour profond dans cette famille) et surtout Estella et Filippo qui lui apportent chacun recul et énergie à leur façon.
Les clin d'oeil littéraires et l'accent anglais de Mafalda apportent une légèreté bienvenue.
"Du haut de mon cerisier" est inspiré de la maladie génétique qui touche l'auteure, et le choix de raconter les doutes et les difficultés sans pathos mais sans édulcorer non plus en fait un témoignage précieux.

Magnifique roman sur la maladie, l'amitié.
Mafalda a peur du noir, mais elle sait que d'ici peu de temps, ce sera la nuit pour toujours pour elle. Atteinte d'une maladie grave, elle perd la vue, et en attendant, elle dresse la liste de ce qu'elle aimerait faire, ou de ce qu'elle ne pourra plus faire. Aidée d'Estella et de Filippo, ses deux improbables amis, elle va affronter ces mois terribles et les changements qu'ils annoncent.
Un magnifique roman qu'on nous promet comme un classique en devenir, et je veux bien le croire. L'autrice a mis beaucoup d'elle en Mafalda, puisqu'elle raconte en partie son histoire. Avec en plus énormément de poésie, puisque c'est dans l'imaginaire que Mafalda se réfugie pour l'aider à dépasser les difficultés.
En espérant que nos jeunes élèves comprennent tout, verdict dans quelques semaines....

Mafalda a 9 ans, elle est une petite fille comme une autre, elle va à l'école, elle aime le foot, s'occuper de son chat et observer les étoiles. A la seule différence que Mafalda perd peu à peu la vue et bientôt elle sera dans le noir. Mais avant, elle une liste de choses qu'elles ne pourra plus faire dont celle de monter dans le cerisier de l'école. Aidée de ses parents, de son chat Ottimo Turcaret, de son camarade Filippo et la femme de service Estella, Mafalda va apprendre à faire le deuil de sa vue et à vivre dans l'obscurité sans peur.
Un roman poétique, touchant, qui fait grandir : tout est réunit pour en faire un futur classique de la littérature jeunesse.

Du haut de mon cerisier est un livre touchant et émouvant mais pas si triste que ça. C'est bien écrit.

Atteinte d'une maladie oculaire dégénérative, Mafalda, 9 ans est confrontée à la réalité de la perte annoncée de sa vision. Ce roman, dont la magnifique 1ère decouverture place le cerisier au coeur du récit, nous parle de la manière dont cette petite fille va affronter ce changement dans sa vie. Placé à la fois dans la réalité avec la description de la prise en compte par l'entourage de Mafalda de l'avancée de la maladie, et dans un monde onirique dans lequel elle éprouve toutes les émotions que peut susciter la maladie (négation, révolte...) en les apprivoisant grâce au refuge que représente son cerisier, ce roman mène Mafalda vers l'acceptation... Sélection du Prix Lecture Ado d'une librairie de la ville, niveau 6e.
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau

Histoire très touchante !
Mafalda apprend lorsqu'elle a 9 ans qu'elle a une maladie aux yeux. Cette maladie ne se soigne pas et malheureusement progresse très rapidement jusqu'à la cécité. Dans ce livre on suit l'aventure de cette adorable fillette qui apprend à vivre avec son nouvel handicap, tout en restant une enfant rêveuse.

Mafalda aime jouer au foot, regarder les étoiles et s'occuper de son chat trouvé dans le cerisier de l'école. C'est une petit fille de neuf ans comme les autres, ou presque: elle sera bientôt dans le noir à cause d'une maladie des yeux.
Pour apprivoiser cette obscurité, elle doit affronter ses peurs, s'inventer de nouveaux projets et ne jamais baisser les bras. Mais avant tout, il lui faut apprendre à faire confiance aux autres et à elle-même...
Entre sourire et émotion, le portrait inoubliable d'une enfant courageuse et attachante.

Un hymne à la vie.

Une histoire poignante, palpitante, bouleversante, émouvante.

J'ai adoré !
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..

Mafalda a un secret, un secret qui la rend honteuse et qu'elle cherche à cacher aux enfant de son école. Elle est en train de perdre la vue. Elle sait que le temps lui est compté, déjà elle ne distingue plus la clarté des étoiles. Il lui faut donc à tout prix se créer de nouveaux repères pour le jour où...
Pourtant, ses parents sont très présents et attentionnés, mais il y a comme une chape de plomb et la petite fille, comme les enfants de son âge, n'aime pas se distinguer. En plus de son handicap de plus en plus prégnant, elle doit affronter la solitude.
Alors oui, il y a quelques appuis dans son mode: Ottimo Turcaret, son chat et le cerisier de son école où elle a prévu de se réfugier lorsqu'elle sera totalement aveugle. Selon elle, il abrite l'esprit de sa grand-mère décédée.
Pourtant, elle peut compter sur Estella, dame de service dans son école, qui la pousse à rechercher son essentiel, ce qui sera encore là lorsque la lumière l'aura quittée. Et puis il y a Fillipo, celui qui est connu pour être un petit voyou et qui se découvre bien plus tendre et attentionné que prévu.
Finalement, ce livre, même s'il traite d'un sujet grave, se révèle plein d'espérance et de foi en l'avenir, malgré les émotions et les craintes de cette petite fille.

Du haut de mon cerisier est à la fois un roman simple et touchant. Il nous apprend à apprivoiser nos peurs, à les canaliser. Pour Mafalda, qui perd la vue, il y a d'abord l'angoisse et les questions puis des rencontres inattendues : celle de Filippo, un voyou au grand coeur, celle d'Estelle une femme de service. Ils sont d'une grande sagesse et vont aider Mafalda à voir la vie autrement : elle va apprendre à ressentir le monde avec le toucher, l'odorat, l'ouïe et à regarder avec son coeur.
L'auteur met beaucoup de sa propre histoire, et elle sonne vraie.
Maïa