AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les rêveurs définitifs (42)

Pareil au chercheur d'or, l'enfant se lève chaque matin en croyant à sa bonne étoile, au destin qui guidera sa main vers la pépite miraculeuse, c'est peut-être cela, la véritable différence entre l'enfant et l'adulte, le premier n'a pas perdu espoir. Le foutu réalisme n'a pas d'emprise sur lui, ses rêves valent autant que la vie. (p. 202)
Commenter  J’apprécie          10
L'amour de la littérature, merci, ça allait quand on était riche au départ. L'argent ne faisait pas le bonheur mais il permettait de choisir son malheur préféré. (p. 77)
Commenter  J’apprécie          10
Elle était restée sans voix, avec les réseaux sociaux certains perdaient pied et finissaient par penser qu'ils étaient influents alors que leur leadership dépendait de si oui ou non les gens avaient encore de la batterie quand ils allaient aux toilettes avec leur téléphone.
Commenter  J’apprécie          00
L'argent ne faisait pas le bonheur mais il permettait de choisir son malheur préféré.
Commenter  J’apprécie          00
[...] il avait bondi et rebondi pendant quatre heures, rouge et trempé de cette joie qu'on perd adulte par manque de sève.
Commenter  J’apprécie          00
La tête lui tournait un peu, le parfum des adolescentes de sa classe, leurs déodorants de supermarché, leur fraîcheur florale et vanille des îles saturait l’air d’une acidité sucrée. Leurs joues roses marquées par quelques boutons d’acné, leurs cheveux gras et frisottants, tous ces détails lui sautaient au visage.
Commenter  J’apprécie          00
Emma, traductrice, passe son temps à rêver. Il est plus agréable de s'imaginer autrice adulée que de s'asseoir à sa table de travail, ou de régler ces courriers administratifs qui s'accumulent sur son bureau. Quand elle se décide enfin à ouvrir l'un de ces courriers, catastrophe : à force de relances non lues, Emma doit une somme énorme ! Comment payer ? Son fils Quentin, tout aussi rêveur, trouve dans les jeux vidéo un échappatoire à un avenir bien sombre, avec ses bouleversements climatiques.
J'avais beaucoup aimé le roman précédent de Camille de Peretti, Le sang des Mirabelles. Ici, l'histoire est contemporaine. J'ai retrouvé avec plaisir son écriture, très belle. La première partie fut dévorée rapidement, ensuite, j'ai trouvé que l'intrigue tournait en rond et la fin s'avère décevante, comme si l'autrice ne savait pas comment conclure.
Pourtant, la plume de Camille de Peretti reste agréable à lire. Elle rend très bien le petit cinéma intérieur que l'on joue, parfois - vous savez, toutes ces fois où on s'imagine avoir eu une répartie spirituelle, trop tard. Ces rêveurs invétérés, dépassés par la réalité, sont bien construits. Mais l'histoire pêche par l'intrigue, qui termine dans un cul-de-sac. Or, des personnages qui n'évoluent pas au fil du roman, ça me laisse un goût d'inachevé. Et vers la fin, j'ai même fini par m'ennuyer. Dommage.
Petit bonus, j'ai la sensation que Camille de Peretti s'est amusée à glisser des Easter Eggs dans son récit, ce qui m'a fait sourire, vu la place des jeux vidéos dans le roman, via le personnage de Quentin.
Commenter  J’apprécie          00
Emma et Quentin rêvaient définitivement, chacun dans son coin. Qui aurait pu leur en vouloir ? Donner la clef de son jardin secret, c'est prendre le risque que l'autre décide d'y venir tout arracher.
Commenter  J’apprécie          00
(...) car l'étiquette de mauvaise mère est vite collée au front de mauvaise mère qui n'ont pas des enfants parfaits
Commenter  J’apprécie          00
L'enfant aurait besoin d'elle, la rendrait utile. Il le sauverait de la menace de complètement rater sa vie. Mais très vite, elle avait compris qu'on pourrait être seule même avec un nourrisson sur les bras. (...). Mais ce qui la laissait béante, elle le savait au plus profond d'elle-même, ce n'était pas que son enfant grandisse et finisse par quitter le nid, non, le drame de Emmanuelle c'est que Quentin n'était pas celui qu'elle avait imaginé.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (146) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

    Françoise Sagan : "Le miroir ***"

    brisé
    fendu
    égaré
    perdu

    20 questions
    3724 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

    {* *}