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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Nous voilà dans la banlieue de Montréal dans une très vieille maison bleue, inhabitée depuis plus de dix ans, à deux pas d'une autoroute très fréquentée qui la fait trembler. Estelle, jeune femme bretonne, vient de s'y installer et s'est lancée, avec l'énergie du désespoir, dans sa rénovation, dans une totale solitude. Un terrible drame passé la plonge dans des moments de désespoir. La maison Poussière sert d'écrin à cette douleur et un dialogue s'engage entre elles deux.
Le roman alterne la narration du point de vue d'Estelle puis de celui de la maison, qui est ici un personnage à part entière. Les travaux réalisés sans relâche par Estelle pour lui redonner vie sont la métaphore du travail qu'Estelle doit faire sur elle-même pour retourner à la vie.
L'intérêt du lecteur/trice est accroché d'emblée car on se demande pourquoi cette femme, française, est venue se cloîtrer dans cette maison, totalement seule, en plein hiver canadien (brrrrr!!!), sans aucun contact avec l'extérieur.
C'est une belle histoire de résilience; c'est aussi une belle image de la maison-refuge, de la maison-souvenirs, de la maison-protection. le roman que le vocabulaire canadien chantant, évocateur, un brin désuet, rend dépaysant, est agréable à lire et dégage douceur et apaisement.
Mais, comme je l'ai déjà évoqué dans plusieurs de mes chroniques ("S'adapter" de Clara Dupond-Monod ou "La vie ne se danse jamais seul" de Marie Joudinaud), l'artifice littéraire qui consiste à faire parler les vieilles pierres me paraît tout à fait superficiel même si je peux comprendre que certains lui trouvent de la poésie; quand en plus, les fantômes des anciens habitants s'y retrouvent, c'est vraiment trop pour mon goût cartésien.
Alors pourquoi ai-je lu ce roman???? Parce qu'il fait partie des six romans en lice pour le prix du Club des Lecteurs des éditions J'ai lu, que je fais partie du jury, que j'apprécie le processus d'aller vers des livres que je n'aurais pas spontanément choisis mais parfois la rencontre ne se fait pas et ce fut le cas avec "La maison poussière".
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La couverture de cet ouvrage m'a happée. le fait que ce soit de la littérature québécoise également.
Une maison, une femme, l'hiver au Québec.
Ce roman m'a laissée un peu perplexe. J'ai eu beaucoup de mal à savoir où cette échange entre une maison et une femme meurtrie allait nous mener. Mais je me suis laissée couler et je pense que c'est l'objectif de ce roman.
Une maison inhabitée depuis de longues années.
Une femme meurtrie par un drame.
Un hiver terrible que seuls les Québécois peuvent réellement comprendre.
Un roman sans réelle "intrigue" si ce n'est le temps qui passe et qui apaise la souffrance.
J'ai bien aimé. L'écriture est agréable. Je me rends compte que je me suis plus attachée au personnage de la maison qu'à celui de cette femme.
Une lecture en demie teinte, pas désagréable mais sans plus.
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Ce roman est l'histoire d'une femme seule qui retape une vieille maison sur l'ile de Montréal. C'est très bien raconté. C'est dépaysant notamment grâce à la parlure québécoise. Mais voilà, je ne suis pas très sensible au surnaturel et encore moins aux bonnes vibrations que nos ancêtres sont sensés nous envoyer. Je pense que ce livre plaira à ceux qui aiment ce genre de roman.
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Une façon originale d aborder un secret de famille
C est la maison qui parle et se souvient
Et je vous l affirme elle n a rien oublié et elle nous raconte tout ce qu elle a vu et entendu .
Je n ai pas trop adhérer à ce secret dommage peut-être ai je été perturbe par cette maison ou peut-être pas assez concentrée dans ma lecture.
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J'ai été tentée par ce roman, le sujet sortant de l'ordinaire. Je suis cependant restée sur ma faim. L'alternance des narrateurs est intéressante ainsi que la personnification de la maison mais il m'a manqué quelque chose, peut-être un rythme un peu plus soutenu ou une meilleure compréhension des personnages.
C'était cependant une jolie lecture qui m'a fait découvrir plein d'expressions canadiennes amusantes.
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Une Française s'installe dans la maison Poussière, une maison sur l'île de Montréal anciennement habitée par Dumontine et Emerencienne. Cette jeune femme se donne complétement à retaper la maison pour soulager son chagrin, jusqu'au jour où elle commence à sentir la maison et à connaître l'histoire de ses anciennes logeuses.
Je n'ai pas réussi à vraiment rentrer dans l'histoire à cause de cette histoire de résilience plus ou moins cachée et que l'on découvre petit à petit mais racontée avec trop de pincettes. En autre, les chapitres où la maison est la narratrice m'ont énormément gêné.
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Une Française emménage toute seule dès l'été dans une maison bleue ou maison Poussière sur l'île de Montréal et décide de la rénover de fond en comble ce qui l'incite à décaper le bois, à arracher également le papier peint. Cet acharnement cache des secrets douloureux faisant écho à ceux de la maison, de Dumontine et d'Emerencienne qui ont résidé dans cette maison de nombreuses années.
Au fur et à mesure de l'histoire, la Française va s'intéresser au vécu des habitants de cette maison après avoir découvert certains documents les concernant alors qu'elle ne s'était préoccupée jusque là que de la rénovation de la maison.
Dans le salon de cette maison, elle y fait la découverte d'un violoncelle, dont elle joue également, qui constitue le lien de l'histoire.
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