Lecture agréable mais sans passion d'un récit ( document ?) imaginaire de la fin de vie de Théo van Gogh, appuyé par des recherches épistolaires et médicales.
Mais, en refermant le livre, ma réaction finale est mitigée et une question demeure : quelle motivation pour l'auteur à nous faire entrer dans cette fiction courte et superficielle ? Je n'ai pas senti de souffle dans cette relation fraternelle.
L'osmose des frères
Van Gogh, dans la folie, et les épreuves, est certes le centre du sujet, la relation d'entraide et d'amour entre Vincent et Théo est bien présente, l'absence de l'autre et le chagrin sont perceptibles mais la forme reste un peu plate, sans véritable passion.
Peu d'informations sur la vie et les relations des deux frères, et l'artiste visionnaire reste bien peu évoqué.
J'ai pourtant beaucoup aimé la première page, rythmée par des répétitions de sons proches de la poésie.
Mais le livre se poursuit ensuite de manière brouillonne sur un mélange de sensations et de descriptions obscures, des flashs de vie aux précisions éphémères ( en dépit de très beaux portraits de femmes ) et se termine par un dossier médical d'une exactitude glaciale.
Est–ce mon amour de la peinture de l'artiste qui me laisse un peu sur ma faim?
C'est un livre que j'oublierai vite.