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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il est très rare que j'abandonne un livre en cours de lecture ; ne serait-ce que pour avoir le plaisir de défouler l'ennui qu'il m'a procuré en pondant une critique assassine. Mais si je n'ai pas abandonné celui-ci, c'est principalement parce qu'il m'a été offert ; sachant que toute ma reconnaissance pour le cadeau ne me rendra pas pour autant plus indulgente dans mon jugement

C'est lent, c'est long, ça se répète, ça tourne en rond, c'est laborieux, souvent confus, ça fait des phrases pour faire des phrases, ça se regarde écrire...

Mieux construit, moins ronflant, condensé sur 300 pages, ce roman aurait pu être intéressant. Mais délayé sur 560 pages, le remplissage est soporifique à souhaits.
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Enfin fini "Le Serpent de l'Essex". Je me l'étais procurée après avoir lu la chronique de Claudialucia *, qui est pourtant bien mitigée. Mais je ne sais pas, les thèmes, l'époque, etc... J'ai quand même voulu tenter le coup. Et après avoir tourné la dernière page du roman, je suis tout à fait en accord avec la chronique qui me l'a "vendu".

Les thèmes sont nombreux et intéressants, mais traités de façon parfois lourdingue et parfois en survol. Le volet "socialiste" porté par exemple par Martha est d'autant plus gonflant qu'il s'accompagne, de sa part, d'une manière de faire avancer le schmilblick d'un cynisme absolu. Comment être convaincue par un propos au demeurant tout à fait valide quand son représentant n'inspire qu'un mélange de mépris et d'irritation?

L'héroïne Cora Seaborne, que la 4ème de couv définit pourtant comme "délicieuse", est quant à elle tout à fait détestable. Je me suis souvent dit au cours de ma lecture qu'il n'y a jamais eu qu'un serpent fauteur de troubles dans l'Essex et que c'était elle, avec sa liberté retrouvée mais rendue incontrôlable par un égoïsme aveugle. Je me suis aussi souvent demandée comment elle pouvait être si intelligente et en avance sur son temps, et en même temps d'une telle bêtise, voire d'une telle mesquinerie. Comme le dit Claudialucia : "son désir de liberté s'accompagne d'une insensibilité à la peine des autres qui me choque".

Les personnages secondaires : le couple Ambrose, Francis le fils (autiste?) de Cora, Joanna et Naomi, et Stella, sont à la fois et assez bizarrement, des sortes d'archétypes un peu lourds et des arcs-en-ciel de nuances et de profondeur insoupçonnées. A ce titre, la fin est décevante car on n'a l'impression en fin de compte, que personne n'a avancé, que certains ont même régressé et que l'auteure a renoncé à aller jusqu'au bout d'une évolution pourtant naturelle. Les personnages de Stella et Joanna sont particulièrement frustrants dans les dernières pages. C'est là que je me dis que l'originalité ne devrait pas être une fin en soi et que les chemins tracés ont aussi du bon...

Par ailleurs j'ai été déçue du traitement du Serpent de l'Essex en lui-même. C'est cette rumeur superstitieuse qui m'a sûrement déterminée à passer outre l'avis de Claudialucia, parce que les légendes du terroir, c'est cool. La conclusion sur cet aspect précis de l'histoire ne m'a pas déplu et elle est plutôt cohérente. Mais pour quelqu'un attiré par la perspective de fossiles vivants, j'ai trouvé que Cora ne manifestait pas tant de désir que ça de connaître la vérité. J'aurais voulu au moins la voir essayer de parler aux gens, enquêter, juste faire quelque chose en fait, plutôt que de patauger dans la gadoue parce que c'est la hipster de la bonne société londonienne. Pour quelqu'un qui cite si souvent Mary Anning, paléontologue pionnière, elle passe plus de temps à entretenir sa petite cour qu'à faire véritablement montre d'esprit scientifique.

Enfin bref, c'est accorder trop de lignes à un roman qui m'a finalement surtout agacée par ses longueurs et ses lourdeurs, un déséquilibre général, et dont le point d'orgue est cette héroïne insupportable.

* La chronique de Claudialucia : https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2018/04/sarah-perry-le-serpent-de-lessex.html
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L'histoire que nous conte ici Sarah Perry se passe dans l'Angleterre de la fin du XIXème siècle, plus précisément dans l'Essex, non loin de Londres. Mais cette histoire m'a semblé diluée dans un flot de phrases inutiles.
On peut y voir, comme dit la quatrième page de couverture, un roman sur "les mécanismes de la vie, de la croyance et de l'amour , sur la science et la religion" Aussi sur la condition féminine et la lutte naissante contre les inégalités sociales, mais ces thèmes ne se révèlent que par moments, comme les brumes de l'Essex. Ils sont traités assez superficiellement, noyés dans la banalité de bien des pages. De plus, l'auteur a cru bon ajouter à ses personnages humains un serpent, cousin sans doute du monstre du Loch Ness, qui oppose la population superstitieuse au pasteur du village. Au début , le "serpent de l'Essex" reste discret mais devient à la fin un personnage trop important, voire ridicule.
Je ne dirai pas que ce roman est mauvais, mais je me suis ennuyé tout au long de sa lecture
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Cora edt une jeune femme passionnée de paléontologie. Au décès de son mari, elle quitte Londres en compagnie de son fils, Francis et sa dame de compagnie pour un petit bourg dans l'essex.
Là, elle rencontre William Ransome, le Pasteur du village ainsi que son épouse Stella. Elle va aussi faire connaissance avec l'étrange rumeur qui parcours l'endroit. celle d'un monstre vivant dans le fleuve bordant la ville.

Je reste confuse suite à cette lecture. Elle m'a perdue.

Le début était prometteur. Une jeune femme ayant subi mille sévices se trouve débarrassée de son bourreau et libre de vivre sa vie, le tout dans cette période victorienne chère à Jane Austen. J'ai assez vite déchanté.

Déjà le rythme est lent. Il ne se passe finalement pas grand chose.

L'héroïne est extrêmement agaçante. Elle se décrit elle-même comme une mauvaise mère envers Francis, son fils qui d'après la description serait autiste. Et force est de reconnaître qu'elle passe finalement peu de temps avec lui et qu'elle a peu d'égards pour lui.

Elle patauge allègrement dans la boue à la recherche de ses fossiles mais n'interroge personne sur ce serpent qui semble l'intéresser.

Elle est assez dure et froide. Les passions amoureuses qu'elle suscite restent incomprehensibles pour moi.

Certes elle est d'une liberté folle en cette période et à beaucoup de franc-parler mais elle reste très antipathique.

Reste une ambiance très prenante dans la première partie du livre. J'avoue avoir survolé la toute fin.


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