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3,26

sur 121 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La dernière fois que j'ai parlé lecture ici c'était pour vous présenter le thriller de l'été La Fille du train que j'avais englouti en quelques jours telle une vorace en mal d'histoires prenantes. Une lecture tellement addictive que j'ai eu envie de poursuivre sur cette voie positive et de dévorer d'autres thrillers psychologiques bien ficelés. Je me suis donc jetée sur le roman de Karen Perry, Les Mensonges, tant le pitch était prometteur et alléchant…
Harry et Robin vivent heureux à Tanger avec leur fils Dillon âgé de trois ans. Rien ne peut perturber leur bonheur sous le soleil marocain jusqu'au jour où un tremblement de terre détruit leur immeuble. Harry et Robin, absents au moment du drame, survivent mais le petit Dillon disparaît. Son corps ne sera jamais retrouvé. Après des mois de recherches infructueuses, le couple quitte le Maroc pour essayer de tourner la page et retournent vivre en Irlande. Cinq ans après la tragédie ils semblent avoir retrouvé un semblant d'équilibre.

Mais ce calme est de courte durée et leur douloureux passé ressurgit lorsque Harry croit apercevoir Dillon tenant la main d'une femme inconnue au milieu d'une manifestation. Hallucination ou vérité ? Obsédé par cette vision et le fantasme de retrouver son enfant, Harry se lance dans une quête qui mettra sérieusement en péril sa relation avec Robin.
Quelle déception ! La quatrième de couverture me donnait vraiment envie mais le résultat final est bien en-dessous de mes espérances. J'attendais du suspense, une tension psychologique insoutenable, une intrigue bien ficelée et des personnages profonds… Au lieu de ça le récit de Karen Perry est longuet, parfois ennuyeux et terriblement prévisible. le roman sonne creux et si certains mystères autour de la mort de Dillon suscitent la curiosité, le suspense n'est malheureusement pas tenu jusqu'au bout et l'intérêt pour l'histoire retombe comme un soufflé.

En revanche, je dois bien reconnaître que l'auteure excelle dans la description des sentiments d'un couple face à la perte d'un enfant et qui essaie tant bien que mal de tourner la page. Certains passages m'ont vraiment bouleversée. Hélas cette complexité de sentiments est portée par des personnages fades auxquels je ne me suis pas attachée.

Bref je suis hyper déçue sur ma lecture que j'avais imaginée beaucoup plus addictive que ça.
Lien : http://www.blablayablog.fr/l..
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L'histoire :

Robin et Harry sont peintres, et vivent à Tanger avec Dillon, leur petit garçon de trois ans. Ils coulent des jours heureux sous le soleil marocain, jusqu'à ce qu'un tremblement de terre dévaste leur immeuble ; Dillon disparaît, mais son corps ne sera jamais retrouvé sous les décombres. Profondément marquée par cette tragédie, Robin finit toutefois par accepter la mort de son enfant, tandis que Harry continuera longtemps à nier l'évidence. Désormais installé à Dublin, le couple semble néanmoins retrouver un semblant de stabilité, après cinq années de doute et d'épisodes dépressifs. Robin tombe à nouveau enceinte, et se réjouit de pouvoir enfin tourner la page. Ce fragile équilibre ne tarde malheureusement pas à voler en éclats : Harry aperçoit par hasard son fils disparu sur O'Connell Street, en compagnie d'une femme inconnue. Rebondissement inattendu, ou simple hallucination ? Obsédé par cette vision, il se lance alors dans une quête désespérée, qui ébranlera sérieusement sa relation avec son épouse.


L'opinion de Miss Léo :

Le résumé était plutôt accrocheur (du moins suffisamment pour retenir mon attention lors de la précédente édition de Masse Critique sur Babelio), mais ce roman irlandais ne tient malheureusement pas toutes ses promesses. L'intrigue se révèle très prévisible, et repose sur une invraisemblable succession de coïncidences, qui relèvent davantage de l'artifice narratif que de la construction d'un suspense psychologique crédible et habilement mené.

La quatrième de couverture annonçait une "tension constante" et une "conclusion sidérante". Peut-être... mais je n'ai rien ressenti de tout ça ! le roman sonne creux, et si les auteurs (Paul Perry et Karen Gillece) parviennent effectivement à susciter quelques interrogations de nature à exciter la curiosité du lecteur, ils échouent en revanche à maintenir son intérêt pendant toute la durée de l'ouvrage. L'intrigue peine à décoller, et retombe comme un soufflé au bout de deux-cent-cinquante pages. On est (très) loin du formidable suspense annoncé, et le dénouement m'a paru grotesque (tout ça pour ça, serais-je tentée d'ajouter).

La présentation de l'éditeur évoque également "la complexité, les non-dits, les doutes et les impasses de la vie conjugale". Cet aspect là est heureusement bien plus convaincant, et apporte davantage de consistance au roman. Les mensonges nous conte l'histoire d'un couple traumatisé par la perte d'un enfant. Robin et Harry souffrent, mais s'efforcent malgré tout de retrouver une vie normale, espérant ainsi rétablir la complicité qui les unissait autrefois. La jeune femme doit cependant compter avec la faiblesse psychologique de son mari, qui se montre distant, et dont elle doute qu'il soit capable de tourner la page. Les auteurs font preuve de subtilité lorsqu'il s'agit d'évoquer le deuil ou le désir d'enfant. le futur bébé (encore à l'état d'embryon) pourra-t-il remplacer Dillon ? La mort (présumée) de ce dernier n'a-t-elle pas rompu à jamais les liens qui unissaient ses parents ? le mariage peut-il survivre à un tel événement ? A ces interrogations légitimes se superpose la soi-disant réapparition du garçonnet, qui ravive d'anciennes blessures mal cicatrisées, et sème le trouble au sein du couple. Mensonges et tromperies seront progressivement dévoilés, ce qui contribuera à altérer la confiance mutuelle entre les deux époux.

Tout cela est intéressant et plutôt finement observé. Malheureusement, les personnages sont fades et/ou peu crédibles, et je ne me suis attachée à aucun d'entre eux (les personnages secondaires ne sont pas bien folichons non plus). La structure narrative, alternant le point de vue de Robin et celui de Harry, est pertinente dans la mesure où elle apporte des éclairages différents sur des événements identiques, mais le procédé n'est pas toujours bien exploité, et débouche sur une résolution décevante (ce qui nous ramène encore une fois à la relative faiblesse de l'intrigue). Cela m'a rappelé par certains côtés la construction des Apparences de Gillian Flynn, oeuvre ô combien plus percutante et réussie que ce roman sans relief.

Pour résumer : Les mensonges n'est pas un roman désagréable (le style est fluide, sans être inoubliable), mais je n'ai pas cru à l'intrigue, et les révélations finales m'ont semblé totalement tirées par les cheveux. Je suis assez déçue, les éditions du Cherche-Midi m'ayant habituée à mieux par le passé (voir les oeuvres de Richard Powers ou Erik Larson) !

Un roman fade et souvent peu crédible, qui ne tient pas ses promesses. Dommage !
Lien : http://leslecturesdeleo.blog..
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Un thriller psychologique autour d'une disparition d'enfant.
Un style direct et fluide, une narration à deux puis trois voix qui donne à l'histoire un éclairage intéressant. le fil conducteur est loin d'être original mais le suspense est bien mené.
La vapeur s'accumule lentement sous le couvercle et la tension monte par paliers successifs jusqu'à instiller son aura d'impatience, matinée d'une nervosité certaine, voire d'une légère angoisse.
Hélas, l'auteur aurait dû soulever la valve (de la cocotte) plus tôt car la chute, que l'on pressent bien avant la fin, arrive avec un ralenti qui tue l'effet "coup de fouet" et le transforme façon soufflet qui a pris un coup de froid.
Le tout se laisse lire très honorablement mais avis aux amateurs, gardez-vous de lire la 4ème de couverture qui sans égard aucun lève le voile de façon beaucoup trop appuyée et risque bien de vous gâcher la surprise.
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Encore un roman policier qui me laisse partagée.

Autant l'enquête est faible, pleine de coïncidences et avec une résolution un peu ridicule, autant la tension dans le couple de Robin et Harry est assez bien étudiée.
L'alternance des points de vue - procédé un peu attendu- nous permet de rentrer dans la tête de chacun d'eux, de partager leurs sentiments et de voir les mêmes événements d'un oeil différent.

Mais j'ai trouvé que leurs réactions, contrastées quant à la disparition d'un enfant, étaient un peu survolées, et que finalement, les personnages perdaient en profondeur.

La lecture n'est pas désagréable, mais j'ai peur de ne pas me souvenir de ce roman dans quelque temps.
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Contrairement à l'accroche de couverture, ce roman n'est pas un thriller du moins jusqu'aux dernières pages et encore...Il s'agit plus d'un roman psychologique sur le deuil et sur la façon dont un couple va faire face à la disparition de son petit garçon. C'est bien fait, l'alternance entre les voix de Robin et de son mari démontrent vraiment qu'un rien peut faire vriller la communication, alors qu'en il y a de lourds secrets en plus.
Au final la petite intrigue criminelle à la fin est presque de trop.
Facile à lire. Merite qu'on s'y attarde.
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L'histoire pouvait être prenante ou gnan gnan... elle est finalement terne.
Pas de réel plaisir dans la lecture
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Que voici un roman lent, mais lent. L'auteure a pris plaisir à délayer la sauce, et ça se sent. Dommage, on y perd en crédibilité de l'intrigue.

Le fait d'alterner les points de vue narratif est intéressant, mais ralenti considérablement le fil du discours.

Et puis je n'ai pas réussi à croire que Harry tombait dans la psychose, j'ai toujours cru sa théorie.

En revanche, le retournement final est déroutant et très intéressant. Mais ça fait un peu mince pour 364 pages.

L'image que je retiendrai :

Celle des portraits de Dylon que son père continue de peindre, et qui le montre à un âge différent à chaque fois.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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