AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Un étranger dans le miroir (34)

- J'ai un très gros problème, Miss Latterly, commença-t-il.
C'était plus facile qu'il l'aurait cru.
...
- J'ai perdu la mémoire, s'empressa-t-il d'ajouter ...Complètement. Quand j'ai repris connaissance à l'hôpital, j'ignorais jusqu'à mon propre nom.
Commenter  J’apprécie          20
- Vous n'allez pas comparer la mort d'un fils de marquis à celle de quelque voleur ou mendiant dans la rue ! siffla-t-elle en réponse.
- Chacun de nous n'a qu'une vie madame, et tous les hommes sont égaux devant la loi, du moins en théorie.
- Balivernes ! il y a des hommes qui donnent l'exemple à la société ; mon fils était de ceux-là.
Commenter  J’apprécie          20
[...] ... Son regard revint se poser sur le policier. Runcorn était son nom, d'après l'infirmier. Il fallait qu'il se jette à l'eau.

- "Ai-je eu un accident ?

- J'en ai bien l'impression," répondit Runcorn d'un ton détaché. "Votre cab s'est retourné, vous parlez d'une pagaille ! Vous aviez dû heurter quelque chose à toute allure. Le cheval s'est affolé."

Il secoua la tête ; les coins de sa bouche s'affaissèrent.

- "Le cocher a été tué sur le coup, le pauvre diable. Sa tête a cogné le trottoir. Comme vous étiez à l'intérieur, ça vous a partiellement protégé. J'ai eu un mal de chien à vous dégager. Un poids mort. Jamais je n'aurais cru que vous étiez aussi costaud. Vous ne vous souvenez pas ? Même pas de la frayeur ?"

A nouveau, ses yeux s'étrécirent.

- "Non."

Aucune image ne vint à l'esprit de Monk, aucun souvenir de la vitesse, du choc ou de la douleur.

- "Vous ne vous rappelez pas où vous alliez ?" reprit Runcorn sans grand espoir. "Sur quelle affaire travailliez-vous ?"

Monk se cramponna à la perche, enfin quelque chose de tangible ; il craignait presque de poser la question, de peur qu'elle ne se désintégrât à son contact. Il dévisagea Runcorn. Il devait forcément connaître cet homme, personnellement, voire même de près. Mais sa vue n'éveilla pas le moindre souvenir.

- "Eh bien ?" insista le visiteur. "Vous ne vous souvenez toujours pas ? On ne vous avait envoyé nulle part ! Que diable fabriquiez-vous ? Vous aviez dû découvrir quelque chose de votre côté. Vous rappelez-vous ce que c'était ?"

Le brouillard demeurait impénétrable.

Monk remua imperceptiblement la tête en signe de négation, mais la bulle de joie à l'intérieur de lui persista. Il était lui-même de la police, voilà pourquoi on le connaissait. Il n'était ni voleur, ni fugitif. ... [...]

Commenter  J’apprécie          20
Se découvrir pas à pas, comme on découvre un étranger, mettait ses nerfs à plus rude épreuve qu'il ne l'aurait imaginé. Quelquefois, il se réveillait en pleine nuit avec la peur de savoir, tourmenté par des déceptions et des remords informulés. Ce doute impalpable était pire qu'une certitude, même la certitude d'être arrogant, insensible et de servir son ambition personnelle au détriment de la loi.
Commenter  J’apprécie          20
Il y a toutes sortes d'épreuves, et bien des façons de les surmonter. Ne croyez pas, si vous en connaissez une, pouvoir les juger toues. Vous aspirez ardemment à améliorer le sort de votre prochain. Soyez bien consciente que la seule manière d'aider les gens est de les encourager à être ce qu'ils sont, et non ce que vous êtes. Je vous ai entendue dire : "Si j'étais vous, j'aurais fait ceci ou cela." Mais je ne suis pas vous, et mes solutions ne sont pas forcément les vôtres
Commenter  J’apprécie          20
je viens de terminer la première enquête de William Monk. J'ai aimé cette ambiance de fin de siècle (nous sommes en 1856 dans un Londres que j'apprécie avec ses policiers chevronnés comme notre héros, ses familles endeuillées... Un double travail de recherche de mémoire pour lui-même et pour l'enquête nous emmène dans la société mondaine et aussi dans les bas-fonds.
Commenter  J’apprécie          10
Hester resta sans voix. Cette femme se croyait-elle la seule au monde à avoir perdu un proche ? Le chagrin était quelquefois tellement aveugle !
- Absolument, répondit-elle enfin, d'un ton neutre. Mon frère aîné a été tué en Crimée, et mes parents sont décédés il y a quelques mois, à trois semaines d'intervalle.
- Oh...
Commenter  J’apprécie          10
Avait-il toujours été un solitaire ou était-ce le fait d'être privé de mémoire, coupé de tout sentiment de chaleur ou d'affection ? Il avait bien un ami quelque part, un être qui avait partagé ses joies et ses peines, du moins qui avait vécu les mêmes expériences. Il devait bien y avoir une femme -dans le passé, sinon aujourd'hui-, des souvenirs partagés de tendresse, de rires et de larmes. Ou alors il avait un coeur de pierre. Peut-être y avait-il eu un drame dans sa vie ? Ou quelques gros problèmes ?

Chapitre 3
Commenter  J’apprécie          10
D’une très grande intelligence, elle faisait preuve d’un esprit d’analyse déroutant pour son entourage… surtout pour les hommes qui n’attendaient pas ni n’appréciaient cette qualité-là chez une femme.
Commenter  J’apprécie          00
Trop de femmes gâchent leur vie à déplorer ce qu’elles n’ont pas, parce que d’autres ont décidé que c’était ce qu’il leur fallait.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (922) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les Titres de la série des Charlotte et Thomas Pitt

    Quelle est la particularité des titres dans cette série ?

    ils indiquent toujours le type de crime commis
    ils indiquent toujours le lieu du crime
    ils indiquent toujours l'heure du crime
    ils indiquent le nom de l'assassin

    8 questions
    103 lecteurs ont répondu
    Thème : Anne PerryCréer un quiz sur ce livre

    {* *}