La physique des catastrophes

Marisha Pessl fait un pied de nez à tous les clichés de l'Amérique d'aujourd'hui. Outre un humour décapant, bourré de références culturelles, le roman est également un polar, Bleue en investigatrice. Sans exiger le pire de nous pour résoudre l'intrigue, l'auteur nous ballote de découvertes inédites en situations cocasses dans un style extraordinairement fluide et érudit.


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Je viens de terminer « La physique des catastrophes ». J'avais déjà lu « Intérieur nuit » (et beaucoup aimé). le moins qu'on puisse dire est que Marisha Pessl pond des pavés, qui loin d'être indigestes, se dévorent comme des mille-feuilles aériens, concoctés dans un atelier de cuisine moléculaire, frais et raffinés. Et au fil des pages je louais sa virtuosité, d'en écrire des tonnes et des tonnes sur les pensées et les tribulations d'une adolescente nommée « Bleue », sans me lasser une seule seconde. Alors oui, déjà, je trouvais le titre formidable, un peu alambiqué certes, mais formidable. Marisha Pessl illustre ses romans, ajoute des touches d'originalité, les personnages foisonnent, partent dans tous les sens mais suivent une logique implacable. Elle a la capacité de captiver le lecteur, et je suis une lectrice qui adore être captivée, même captivée dans un cerveau, surtout si la propriétaire s'appelle Bleue. Et si dans « Intérieur nuit » l'auteur use et abuse des italiques, des documents fictifs, ici nous avons droit à une overdose de références (vraies, fausses, sans opinions) et à des illustrations. Tout est un peu excessif mais pourtant maitrisé. Bon je dois avouer que j'aurai aimé suivre les personnages de façon plus aboutie, mais l'auteur a choisi le mélange des genres. J'ai trouvé le mille-feuille moins aérien dans sa dernière partie (un peu comme dans la vie, on termine quand même par en avoir plein les dents, les mains un peu collantes et à avoir du mal à mâcher). « La physique des catastrophes » a accompagné mon été 2016, physiquement catastrophique, les nuits d'insomnies, les après-midi à la plage, les retours tardifs, les levers de soleils, les déjeuners solitaires, les attentes entre deux portes. A consommer sans modération, aucune.

Un grand thriller policier bourgeonnant au milieu d'un roman hilarant d'apprentissage universitaire.

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/11/07/note-de-lecture-la-physique-des-catastrophes-marisha-pessl/

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Le vocabulaire et la culture des protagonistes m'a laissé pantoise. L'héroïne, Bleun, n'est pas une adolescente comme les autres. Elle suit son père d'université en université jusqu'au jour où ils décident de se poser pour qu'elle puisse faire sa dernière année de lycée tranquillement.
Mais une de ses professeurs meurt.... et tout n'est pas clair.
Bleue enquête et découvre des choses qui ne sont pas normales.
Un bon livre.
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Bleue van Meer est une jeune étudiante Américaine surdouée, orpheline de mère mais dotée d'un père universitaire très ludique qui pousse toujours sa fille dans des joutes oratoires ou des jeux de citation.

Elle rencontre un professeur de cinéma, qui ressemble à une femme fatale des années 50 et qui va la fasciner... Lorsqu'elle découvre le cadavre pendu de celle-ci, Bleue va essayer de percer le mystère de sa mort mais également deécouvrir bien des choses sur son entourage.

Ce premier roman - truffé de références littéraires - est très riche et très imaginatif. Il est aussi drôle et émouvant par moment. Quête, roman d'apprentissage et thriller littéraire, vous serez séduit par ce voyage littéraire autour d'un meurtre.

Le style de ce livre est très déroutant au début : on a l'impression (et c'est fait exprès) de lire un mémoire universitaire avec des références à des livres ou des films, des citations, des liens web. Mais, même si l'histoire tarde à démarrer, le style et l'humour de l'auteur m'ont convaincue, l'intrigue bien ficelée également.

Beaucoup de talent chez cette auteure que je ne connaissais pas !
J'ai savouré chaque page, les personnages sont brillamment dessinés, le roman dans son ensemble foisonne d'humour acide et de comique de situations.
Juste un bémol pour l'indigestion de citations... mais il est vrai que le thème les justifie.
Un vrai régal de lecture que je conseille sans retenue !

je ne suis pas très doué pour les critiques et commentaires sur les livres, mais je me souviens encore de l'héroïne de ce bouquin bleue van meer, elle m'a fasciné, un peu long au début, on ne sait pas trop ou l'auteur veut nous emmener, et puis les 50 dernières pages... ouah !!! quel dénouement, fantastiques..

Cette adolescente américaine est très attachante et attachée à son père qui l'emmène de ville en ville, trainant un lourd mystère derrière lui. Pas simple à lire, mais passionnant si on s'accroche!

J'avais entendu parler de ce roman à sa sortie : milieu universitaire ou du moins fin du lycée, érudition littéraire, suspens policier… ce roman me tendait les bras… Je l'avais proposé dans la sélection de l'an dernier pour le Prix Littaire des Blogueurs, première saison (qui s'achève bientôt!), et c'est donc dans ce contexte que je l'ai lu!

Ce qui m'a immédiatement séduite c'est la construction du roman : chaque chapitre porte le titre d'un roman (d'ailleurs cela pourrait faire l'objet d'un challenge, oui encore un!), ainsi le chapitre 3 s'intitule “Les hauts de Hurlevent”, le chapitre 27 “Justine” etc. Au lecteur de comprendre le rapport intrinsèque entre l'oeuvre citée et le contenu du chapitre.

suite de la critique ici
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