Un écrivain, un vrai

Heureux gagnant de l'International Book Prize, Gary Montaigu accepte de participer à une émission de télé-réalité. Il sera filmé en train d'écrire un roman dont les téléspectateurs décideront du sort des personnages.

Ironique et terriblement réaliste, Pia Petersen nous offre une brillante réflexion sur l'essence même du processus d'écriture. Les pages fourmillent d'idées originales voire carrément géniales. La manipulation des médias, la relation que l'auteur entretient avec son roman et son écriture, les excès de la télé réalité, les doutes provoqués par le succès, l'amalgame entre la vulgarisation et le nivellement par le bas. Une ode à la lecture créatrice de réflexion. Une satyre vive, juste, subtile et pleine de résonance.

Malgré ces qualités, j'ai eu quelques baisses de régime durant ma lecture. J'ai décroché à quelques reprises mais je n'ai pas regretté d'être allée jusqu'au bout. J'ai adoré la fin.
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Le point de vue des éditeurs en 4ème de couverture sur les émissions de téléréalité, effet de mode télévisuelle, auxquelles je ne trouve aucun intérêt m'a bien tenté.

Le roman nous fait partager la vie de Gary Montaigu qui suite au gain de l'International Book Price accepte de participer à une émission de téléréalité. Il pense amener les téléspectateurs à mieux apprécier la littérature et leur offrir un autre mode de pensée.
Cela sera le commencement de la fin pour lui lorsqu'il s'apercevra qu'il est manipulé, que petit à petit il perd son libre arbitre et qu'il a vendu son âme au dieu cathodique.
Il essaiera de se rebeller pour retrouver ses convictions mais bien trop tard.

Voilà un livre qui fait réfléchir sur notre société et ce que l'on en fait.

Par contre, j'ai eu un peu de mal lors de certains passages. La forme et le style du roman de Pia Petersen m'ont un peu gêné et ne m'ont pas rendu la lecture agréable.

Gary Montaigu, écrivain à succès, accepte de participer à une téléréalité pour faire connaitre son métier mais surtout sur l'insistance de son épouse, Ruth, friande de mondanités et assoiffée de reconnaissance.
Gary va se perdre et se détester se faire dicter son roman par l'audience, les J'aime, Je partage et par son femme qui le pilote, corrige ses écrits et le commande comme à un petit enfant.
Roman à l'atmosphère rentrée, ouatée. Je suis resté un peu à l'extérieur de cette histoire. On n'éprouve guère d'empathie pour ces personnages et surtout pour Gary, pantin velléitaire.

Après avoir reçu « l'International Book Prize » au Plaza Hôtel de Central Park, l'écrivain Gary Montaigu se prête au jeu de la « téléréalité » (irréalité ?) : écrire sous les objectifs des caméras. Confiné dans son sous-sol à la petite fenêtre haut placée, Gary doit écrire sous la contrainte d'un producteur, de lecteurs-téléspectateurs, de journalistes et surtout sous le joug de Ruth, son épouse dominatrice. Peut-on écrire sur commande ? et où se trouve l'élan créateur quand le seul objectif est de plaire ? Mais ce roman participatif n'est pas son roman, c'est le roman des autres et plus encore celui de Ruth qui critique et corrige la moindre phrase qui ne plaira pas. Ruth estime que c'est son devoir d'organiser sa vie. Sans elle, il n'irait pas bien loin. Et puis Ruth n'existe qu'à travers lui car « être l'épouse d'un homme connu et reconnu donne du magnétisme, de l'allure, un statut et toute son existence en dépend, sans cela, elle ne serait rien et elle ne supporterait pas de n'être rien ! » Il y a bien quelques questions/réflexions sur la littérature et son rôle, mais c'est plus une critique de notre société contemporaine, du storytelling… et du couple. Lu mais pas vraiment passionné.


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L'histoire est intéressante (voir les différents résumés)
La construction du livre, sans être originale, alimente bien le suspens. L'écriture est fluide et agréable même si je ne suis pas fan de l'utilisation excessive du « et » (4 à 5 à quelques mots d'intervalles dans une même phrase, c'est beaucoup).
Sur le fond, je pense qu'ayant choisi ce livre, on a déjà une idée de ce qu'est un vrai écrivain. de plus je pense que l'on considère déjà que la téléréalité n'est pas une bonne chose. Par conséquent je suis convaincu.
Plaisant, agréable, mais ne fait avancer la réflexion.

J'ai longtemps attendu avant de pouvoir acheter ce livre, et j'étais impatient de le découvrir. Malheureusement, la patience n'a pas forcément payé, car je n'ai pas été emballé.

La trame est originale : un écrivain est filmé 24/7 dans le cadre d'une émission de télé réalité. Ce dernier n'a plus grand chose en commun avec sa femme, si ce n'est qu'elle est en quelque sorte son manager, plus par appât du gain et par amour du pouvoir que par amour tout court. C'est elle qui l'oblige à accepter de se prêter à l'exercice. Mais les choses tournent vite en rond, alors pour pimenter le tout, la production va faire entrer en scène une jeune journaliste sexy et racoleuse etc...

Dit comme ça, tout a l'air intriguant et passionnant. Mais non. le livre est court mais je me suis vite ennuyé. Il ne s'en dégage aucune positivité, et la récit est trop plat pour correspondre aux ambitions affichées par la quatrième de couverture.

Poussé par sa femme ambitieuse, un écrivain, après avoir décroché le prestigieux Booker Prize, assailli par les journalistes, se laisse embarquer dans un show de téléréalité qui le dépasse et le démunit. Il perd son âme, son intimité et son talent.
Je n'ai pas d'empathie pour ce genre d'histoire à l'américaine qui nous poursuit aussi en Europe. Heureusement, il existe encore de bons écrivains et de bons livres que je n'ai pas encore lus. Je préfère consacrer mon temps à ceux-là.