j'ai bien aimé l'intrigue qui va de pair avec le côté historique mais sans prise de tête. Des moments d'action de suspense qui tiennent le lecteur en haleine. Fin originale.
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Sergueï Matousek s'en rappellera toujours. C'était le jour de ses quatorze ans. Il décida ce jour là de ne plus dire à personne, aux adultes, aux copains rencontrés à l'école, dans la rue, qu'il arrivait de la République Tchèque, de Tchéquie, comme on disait aussi.
Il ne supportait plus de devoir expliquer où se trouvait son pays, quelle langue parlaient les gens, si ses parents étaient communistes, s’il y avait des prisonniers politiques, si les femmes étaient blondes, belles et faciles là-bas et si la capitale était Belgrade ! Le jour de ses quatorze ans, il était devenu Sergueï, né à Moscou de parents moscovites arrivés en Angleterre quand il avait presque huit ans. Son accent d'Europe de l'Est : oui, c'était bien l'accent russe ! Avec le mot Russie, les gens ne lui posèrent plus de questions et se mirent à le respecter.
Il devint le Russe, Sergueï le Russe puis Sergueï ....