Citations sur Ils étaient vingt et cent... (23)
Mes larmes coulaient et je les laissais tomber sur mon esquisse. Elles m'aidaient, je m'en servais pour estomper, diluer les gris. Du doigt j'étalais mon dégoût des hommes.
Mes larmes coulaient et je les laissais tomber sur mon esquisse. Elles m'aidaient, je m'en servais pour estomper, diluer les gris. Du doigt, j'étalais mon dégoût des hommes.
C'est pour ça que j'ai voulu tout raconter, que vous sachiez. J'ai lu, dans "Le Monde", que 51 % des lycéens ignorent la signification du mot "Shoah", maintenant, vous pouvez leur expliquer, il reste encore quelques survivants...
N'oubliez jamais que la bête n'est pas morte, elle dort, son sommeil n'est pas si profond... Prenez garde à ce que personne ne la réveille...
Hugo Boss,cela vous dit quelque chose?
Cette grande marque à la mode que vous portez aujourd'hui...son fondateur était un Förderndes Mitglied der SS,c'est à dire qu'il était membre de la SS,il ne prenait pas part au service actif,il l'a soutenait financièrement, cet homme était un nazi ,il a fait travailler des prisonniers, bien sûr il n'était pas le seul et c'est de l'histoire ancienne vous allez me dire.....
J’ai lu, dans le journal Le Monde, que 51% des lycéens ignorent la signification du mot « Shoah », maintenant, vous pouvez leur expliquer, il reste encore quelques survivants…
N’oubliez jamais que la bête n’est pas morte, elle dort, son sommeil n’est pas si profond…Prenez garde à ce que personne ne la réveille…
Contrairement aux autres camps de concentration et d'extermination, le commandement de Ravensbrück "cachait" la plupart des assassinats. Dans les autres KZ, c'était sans aucune discrétion que les détenus étaient abattus. A Ravensbrück de l'extérieur, on ne se doutait de rien. Il fallait pénétrer dans cet enfer pour comprendre ce qui s'y passait réellement. Le but de cette mascarade était simplement de ne pas créer la panique chez les groupes industriels présents dans le camp. Certains, très appréciés dans l"économie du pays, n'auraient pas apprécié de savoir comment on traitait les prisonnières qui travaillaient pour eux. Même en temps de guerre, on pensait à son image de marque. Et il ne fallait surtout pas paralyser l'Allemagne en ces temps de conflit. Alors on masquait la vérité, on essayait de faire croire qu'ici ce n'était pas un camp d'extermination, mais un camp de travail.
C'est pour ça que j'ai voulu tout vous raconter, que vous sachiez. J'ai lu, dans le journal Le Monde que 51% des lycéens ignorent la signification du mot , maintenant, vous pouvez leur expliquer, il reste encore quelques survivants... n'oubliez jamais que la bête n'est pas morte, elle dort, son sommeil n'est pas si profond... Prenez garde à ce que personne ne la réveille...
Il ne faut rien oublier, nous connaissons les erreurs de notre passé, elles doivent nous aider à bâtir notre avenir
Ravensbrück était devenu un mouroir, une immense morgue à ciel ouvert. Même moi qui avais tout vu, tout connu, je restai hébété devant tant d’atrocités.
« Chaque soir moi qui voulais tant fermer mon esprit aux horreurs quotidiennes, moi qui espérais dormir pour tenter d’effacer ces images abominables, je devais m’imprégner de tout cela encore et encore, pour finir mes dessins, puis les recopier en gardant les mêmes émotions qu’ils suscitaient. J’étais seul avec mon désespoir. Seul face au papier sur lequel j’avais couché les ignominies de ces savants fous. Mes larmes coulaient et je les laissais tomber sur mes esquisses. Elles m’aidaient, je m’en servais pour estomper, diluer les gris. Du doigt j’étalais mon dégoût des hommes.».