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Citations sur Suzanne Valadon, tome 1 : Les escaliers de Montmartre (7)

J’ai eu le plaisir d’apprendre chez Manet, où nous sommes rencontrés, que vous êtes native du Limousin. Vous avez gardé un léger accent de cette province, comme un fruit au bout d’une branche.
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Elle pose une toile sur un chevalet, prépare une palette, s'arme de brosses et de pinceaux et, sans dessin préalable, se jette dans ce vide blanc. Son motif : une vue de l'atelier, tout simplement. Le maniement du pinceau lui est moins familier que celui des craies de couleur, pastel et sanguine, mais, au-delà de l'élan qui la porte et la soutient, elle devine confusément que son avenir est peut-être lié à ce carré de toile vierge que le pinceau caresse avec souplesse : une fenêtre ouverte sur les joies de la création. (p. 288)
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Artiste ! Ce n'est pas un métier de femme. Certes : Rosa Bonheur, Berthe Morisot, Vigée-Lebrun... Mais ce sont des bourgeoises, et vous, Maria Valadon, fille d'une pauvre lingère illétrée, vous auriez du mal à vous imposer, quel que puisse être votre talent.
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Renoir rêvait d'une maison sur un bord de Seine, de portes et de fenêtres ouvrant sur des jardins et des champs, d'enfants jouant au milieu des coquelicots.
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PREMIER PARAGRAPHE :
Durant la nuit quelle fée a déposé sur les carreaux de la fenêtre ces fleurs de givre ? Pareilles à de grosses araignées blanches, elle dévorent l'espace de verre grisâtre et escaladent le ciel au-delà du mur de la cour. La fillette s'est levée ; elle a jeté sur ses épaule la lourde pèlerine de sa mère et s'est approchée de la fenêtre en effleurant le parquet nu de la pointe des orteils, dans la lumière limpide et froide qui vient du dehors.
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Extrait : Dans les années 1870, au temps des cerises,une enfant dessine sur le trottoir...Et aussi, elle continue à peindre magnifiquement...
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Cela fait si longtemps que nous sommes mariés. Ce n’est plus la passion qui nous unit mais un sentiment plus profond et plus fort, un mélange d’affection et d’amitié scellé par des goûts communs.
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