Une toute petite minute

lorsque vous dites la vérité vous n'avez à vous souvenir de rien

Je crois que plus on se heurte à la chose la plus inacceptable, plus on réfléchit au meilleur moyen de s'en accommoder. (page 470 ligne 10)

Mais Madeline n’était pas prête. Elle avait vécu aujourd’hui plus d’émotions qu’elle pouvait en supporter, elle qui en avait si longtemps été privée. Alors elle choisit l’ignorance.

Le chemin de l'âme est mystérieux. Il faut accepter de n'être sûre de rien, Madeline. Là est la plus universelle des croyances : l'incertitude.

Madeline se souvint qu'elle adorait les orages, petite. En fait, ce qu'elle aimait, c'était être à l'abri. Il n'y avait pas de sensation comparable à cette douce chaleur qui irradiait du creux de son ventre : le sentiment profond d'être en sécurité, spectatrice du danger - regarde, il ne t'arrivera rien.

Dorénavant, elle était sa propre prison. Il fallait qu'elle le comprenne, sinon elle n'arriverait à rien, elle ferait comme tant d'autres, la première connerie possible pour retrouver ses murs, son contenant.

Lorsque vous dites la vérité, vous n’avez à vous souvenir de rien. Mark Twain

« J’ai jamais compris ça, ce truc de se battre pour à tout prix rester ensemble. Si c’est une bataille, c’est que ça ne va pas, non ?»

parce qu'elle n'avait plus besoin de rien, elle ne craignait plus rien.

ça n'achète que du concret, le fric, ça n'achète pas le pardon . fous toi ça dans ta tête de dinde et commence une autre vie. l'autre est finie. il avait pointé un doigt sur elle, comme s'il la condamnait une deuxième fois mais à tout l'inverse de sa première peine: la liberté perpétuelle.