Cette lecture a changé ma vision du partage de l'espace public et de la place qu'occupe les hommes. Maintenant dès que je lis un article ou vois des informations à la TV c'est criant, on peut passer des heures à analyser l'origine, la catégorie sociale de personnes incriminer mais JAMAIS s'attarder sur le fait que c'est un groupe D'HOMMES. Cela en devient risible....
J'ai apprécié les informations glanées sur l'éducation des garçons notamment et le fait qu'il existe très tôt un conditionnement de leur comportement ; c'est une grille de lecture que je n avais pas et qui tient. Je recommande cette lecture à tout.es
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La première partie du livre soulève un point vraiment intéressant qui me fait beaucoup réfléchir depuis que je l'ai refermé. Se pourrait-il comme le démontre l'autrice que ce soit la culture et non la nature qui fait que les hommes (moi compris) sont beaucoup plus portés sur la violence que les femmes ? L'argumentaire est limpide et bien documenté et mériterait 5 étoiles de mon point de vue. Malheureusement il y a cette 2e partie à côté de la plaque. Quel est l'intérêt de chiffrer le coût de la violence ? Les morts du Bataclan, c'est combien ? Bizarre comme idée.
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Façon originale de poser d'aborder le sujet et de faire quelques rappels sur les attributions de genre...n'en déplaise à ceux dont le sujet paralyse la capacité à débattre. Un peu aride lorsque les chiffres se succèdent. C'est un bon support de discussion.
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Un très bon essai ! La démonstration manque parfois de nuances ou de finesses, ne prenant pas en compte certains facteurs sociaux dans son analyse. Ça reste néanmoins un premier essai réussi pour tenter de quantifier de manière la plus exhaustive possible les coûts financiers de la virilité et de la culture de la virilité en France.
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Dévoré en 24h
C'est passionnant et très instructif.
Il éclaire vraiment bien les agissements quasi inconscients qui créent la différence entre les hommes et les femmes. On peut créer toute l'écriture inclusive que l'on veut, tant que l'on parlera à une petite fille comme à une ahurie et à un petit garçon comme s'il était le maître du monde on n'est pas prêt de sortir des ronces.
Le style de l'autrice est fluide et il est servi par des chapitres courts, foissonants d'informations et d'exemples parlants.
La formule qu'elle a créé pour calculer le coût de cette virilité démontre à elle seule le sérieux de sa démarche, tout comme la page des annexes.
Et on hallucine assez devant les sommes astronomiques de ces concours de celui qui fait pipi le plus loin.
Cela dit je dois dire qu'elle m'a un peu perdue sur la fin avec tous les calculs. Je trouve que la technicité de l'explication lui faire perdre la fluidité qu'elle avait jusque là... c'est dommage.
Elle a cependant l'honnêté de souligner l'exemple des pays du nord qui malgré une éducation moins sexiste n'en sont pas moins exempts de violence, ce qui illustre bien la complexité du problème.
Bref, un ouvrage instructif et qui nous rappelle à quel point le sexisme pernicieusement ancré en nous ne sera pas combattu facilement ou rapidement.
Comme disaient les suffragettes: Never give up the fight !
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J'ai trouvé cet essai peu trop académique à mon goût, et les propositions de changements plutôt mince (dommage de ne pas développer comme pour les calculs !).
La réflexion de base est pour autant vraiment intéressante et les chiffres ahurissants. Qu'attendent les pouvoirs publics pour se saisir de ce constat et l'étudier puis combattre les causes ?
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