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Citations sur L'éclat de la lumière (14)

Vieira - (...) Je crois que rien n'est plus périlleux que cette absence totale de modèle où il faut tout puiser en soi. (p. 32)
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Avant-propos

L'admiration que j'éprouve, depuis des années, pour la vie et l'œuvre de Marie-Hélène Vieira da Silva et d'Arpad Szenes m'avait, depuis longtemps déjà, donné le désir de faire entendre leurs deux voix, comme celles d'une fugue. (...)

Chez eux, le doute est fréquent, la certitude rare et les affirmations toujours susceptibles d'être remises en question.
On découvrira ici, pour la première fois exprimé, l'amour qui les unit et la qualité exceptionnelle de leur intimité. En même temps, on mesurera la solitude qu'ils éprouvent, comme chaque artiste, au moment même de la création; alors, ils sont seuls et ils savent que cette solitude devant la toile vierge, comme devant la page blanche ou le bloc de marbre, est inévitable et sans doute nécessaire.

Anne Philippe
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Vieira.- La main parfois travaille seule, c'est vrai, mais c'est rare.
Arpad.- Relativement seule. Jamais absolument seule, ça ne peut pas exister,
il faut bien que le commandement vienne de quelque part.
Vieria.- Quand on commence une huile ou une gouache, il y a deux tableaux
qui marchent ensemble, celui qui est sur le chevalet et celui qui est
dans notre tête . (p. 54)
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Anne philippe. - Tu m'as parlé un jour de votre vie au Brésil quand tu y étais professeur.
Arpad.- Oui, ce fut une longue période, pendant la guerre. Il a fallu que je change d'objectif, que je me dépersonnalise pour me mettre dans la peau des autres; c'est un acte grave et difficile mais c'était pour moi une question de conscience; j'aurais pu tout simplement dire à mes élèves : " Faîtes ça...et puis arrangez un peu cet espace...là, ce n'est pas bien composé...Ceci n'est pas bien dessiné." Mais chaque élève a sa manière de voir, de sentir et de deviner ce qu'il ne sait pas. Ce qui est douloureux est à la fois d'enseigner et d'être peintre. De peindre pour soi. (p. 12)
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