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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre qui dépasse allégrement le cadre de la romance pour nous amener à nous interroger surtout sur un monde un peu fou et sur la condition de la femme africaine. La force de Carine Pitocchi, c'est qu'elle porte des valeurs solidement ancrées et qu'elle ne se contente pas de distraire seulement ses lecteurs. Une auteure assurément à suivre et à lire aussi dans d'autres registres. Bravo !
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PLUS QU'UNE ROMANCE…
Je vais de suite attirer votre attention sur le fait que la romance n'est clairement pas au premier plan de cette histoire, je n'ai d'ailleurs que très peu aimé la romance qui je trouve n'est pas très bien orchestrée. J'ai davantage été touchée par les thèmes profonds abordés par l'autrice ainsi que le milieu qu'elle a choisi de mettre en lumière.

Moira avait tout pour être heureuse, après avoir remporté un gros procès qui lui a valut d'être promue associée dans un grand cabinet d'avocat, elle est vite rattrapée par la réalité des choses… Forcée de faire le point sur sa vie, Moira se rend compte qu'elle ne s'est jamais épanouie dans cette carrière qu'elle a choisie pour plaire à sa famille. le procès qu'elle a gagné l'achève en lui faisant comprendre les mauvais choix qu'elle a fait pour réussir sa carrière. Moira est à la croisée des chemins et un ami de son grand-père lui propose une mission humanitaire en Ethiopie pour une durée d'un an. de quoi réfléchir à ses actes et à son avenir…

DES PERSONNAGES INTÉRESSANTS QUI ÉVOLUENT AVEC BRIO !
Moira est convaincue qu'elle n'a pas fait les bons choix, elle va être aux prises avec les décisions qu'elle a prise, elle va se remettre en question, découvrir un pays qui souffrent encore des traditions barbares, du manque de moyens et d'un état géopolitique très instable. Moira va apprendre beaucoup de chose sur elle-même en Ethiopie, ce voyage va lui ouvrir les yeux et la mener là où elle devait être pour prendre son avenir en main. Notre héroïne est vraiment intéressante car face à sa culpabilité elle a choisi de faire le bien autour d'elle. Elle a su rebondir après des épreuves éprouvantes et j'ai aimé son caractère déterminé et sa façon d'effectuer un changement radical dans sa vie. Elle porte l'histoire sur ses épaules même si les personnages qui gravitent autour d'elle sont tous très intéressants.

Liam est un héros craquant qui a une certaine notoriété qu'il a choisi de mettre à profit pour une bonne cause. Liam est loin des clichés des stars hollywoodiennes même s'il apporte son lot de drama… J'ai bien aimé son personnage car il est bienveillant et c'est un véritable bout-en-train qui donnera la sourire du soir au matin aux enfants éthiopiens.

Les personnages secondaires sont tous très sympathiques, j'en ai aimé certains, d'autres m'ont moins plu, c'était intéressant de les découvrir et de voir au-delà des préjugés.

UNE INTRIGUE FORTE DE PAR LES SUJETS ABORDES !
Honnêtement, je mets vraiment la romance de côté et je ne prends en compte que l'intrigue qui m'a captivée du début à la fin. L'autrice a choisi des sujets coups de poing qui sont encore bien trop ignorés par les occidentaux. Ce voyage en Ethiopie m'a énormément touché, tant par les paysages que par la découverte des conditions de vie là-bas.

Ce roman est intense et m'a pris aux tripes. J'avoue que les sujets abordés m'ont bouleversé, j'ai ressenti de l'amertume et la colère de me rendre compte que dans certains pays c'est une malédiction d'être une femme… On ne se rend pas compte de la chance que l'on a de vivre en France ou dans d'autres pays qui ne sont pas soumis à des traditions barbares et avilissantes.

J'ai vraiment trouvé les sujets bien exploités dans une fiction réalité qui met en lumière des situations très difficiles.

UNE ROMANCE QUI NE M'AURA PAS SÉDUITE…
J'ai aimé cette histoire mais la romance ne m'a hélas pas séduite. Entre Liam et Moira, tout va très vite, et même si je crois au coup de foudre, la naissance de leur relation m'a semblé décousue, j'ai trouvé qu'elle avait du mal à trouver sa place dans les situations dangereuses que nos héros rencontrent dans le récit. J'ai souvent levé les yeux au ciel à cause de Moira qui semblait pouvoir ressentir du désir même avec 40 de fièvre… Il y a plein de petites situations qui m'ont semblé incohérentes ou tout simplement invraisemblable.

Cela ne m'a pas gêné outre mesure car la romance représente tellement peu de ce récit que cela n'aura pas impacté mon engouement pour l'histoire en elle-même. le roman est très court et il aurait fallut que l'ensemble soit plus développé pour que la romance me plaise.

EN BREF :
Un roman percutant. L'autrice nous offre une histoire poignante qui fait voyager. Mais qui surtout met en lumière un pays qui souffre encore de traditions barbares et qui peine à se sortir d'une situation géopolitique alarmante ! La romance ne m'a clairement pas séduit et pourtant je ressors de cette lecture avec l'esprit léger car Carine Pitocchi a réussi à toucher ma corde sensible grâce à sa plume moderne et engagée ! A lire !

A lire si vous aimez…

Les romances au second plan de l'intrigue.
Les récits qui abordent des sujets coups de poing et peu présents dans les romances.
Les personnages qui savent se remettre en question.
Lien : http://www.lmedml.fr/2019/05..
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Je remercie la collection &moi pour la lecture de ce titre, par le biais de Netgalley. Je l'avais vu passer sur un blog que je suis et j'avais bien aimé ce qu'elle en avait dit.

Moira vient de gagner un procès extrêmement difficile, elle vient de faire gagner une très grosse entreprise qui était accusée de polluer l'environnement. Alors que le lendemain elle fête sa victoire dans un café, une jeune femme lui dépose un nounours ainsi qu'une photo, l'accusant d'avoir tué son petit frère, atteint d'un cancer. Moira avait déjà des doutes sur ce qu'elle faisait, pensant d'abord à l'argent qu'elle pouvait récupérer. Mais ce qu'elle a gagné ne lui convient pas. le chèque pèse lourd sur sa conscience, surtout lorsqu'elle apprend que ce petit garçon, Samuel, décède quelques heures après la fin du procès. Elle prend des vacances et pars chez son grand-père, tentant de retrouver sa vie. Lorsqu'un ami de son grand-père, Harvey lui propose de reprendre un poste en Éthiopie. Elle décide d'y aller, de changer totalement de vie. Ce qu'elle va découvrir va lui ouvrir les yeux sur son monde et ce qu'elle ne connaissait pas.

La romance est complètement mise de côté et c'est tant mieux. Nous avons ici une jeune femme qui se pense accomplie dans son travail et qui va tout plaquer pour repartir à zéro dans l'humanitaire. La découverte d'un pays, d'un peuple qui n'est pas libre. Les nombreuses guerres civiles qui parcourent le pays, les sévices sur les femmes et jeunes filles, les enrôlements des jeunes garçons... Il n'y a pas que le côté horreur de ce que vivent les gens, l'auteur montre aussi la solidarité entre eux. C'est un livre qui montre un peuple, pas dans le détail bien entendu, mais avec ce qu'il faut pour permettre de comprendre ce que vit ces hommes et femmes tous les jours. Moira se retrouve auprès d'enfants qui n'ont pas demandé à avoir une vie pareille. Un rien les fait sourire, car conscient que leur avenir n'est pas sur, comme leur présent, ils profitent de tout ce que les autres peuvent leur apporter.

Ces enfants ont conscience qu'ils doivent faire beaucoup d'effort pour être comme les enfants des autres pays qui ne sont plus en voie de développement. Moira découvre ce nouveau monde avec des yeux grands ouverts sur l'horreur sans nom qui existe, qu'elle avait déjà entendu parler, sans s'en approcher. Son parcours du départ est en douceur. La joie des gens qui vivent en dehors des trafics, loin de guerres, mais pas si éloignés que cela. L'entraide, la solidarité envers les nouveaux venus. Tout ce qu'elle voit, Moira le ressent en elle. La culpabilité d'avoir fait gagner cette grosse entreprise lui pèse en plus de tout ce qu'elle ne peut pas faire. le travail est complet, les enfants lui redonnent cet espoir. Elle va travailler avec des personnes compétentes qui ont à coeur leur métier. Docteur, infirmière, instituteur, aide potentielle, chacun y laisse une part de son coeur dans cette histoire.

Le livre est écrit à la première personne, avec l'unique vision de Moira et ce n'est pas dérangeant. On ressent sa culpabilité, sa joie de vivre, sa découverte, son métier, ses émotions. Lorsqu'elle rencontre Ian, le docteur beau comme un Dieu grec, elle l'évite, il ressemble trop à Alexis qu'elle a viré comme un malpropre avant de partir pour l'Éthiopie. Gilles est l'instituteur qui est concerné par ce qui arrive aux enfants. Révolté, c'est un homme entier qui n'accepte pas la fatalité et encore moins qu'un enfant soit obligé de se marier à 10 ans par tradition... Les personnages qui entourent Moira ont tous un petit quelque chose qui les rend attachants. L'arrivée de Liam, un acteur, star en vogue du moment (OK, encore un livre avec un acteur qui va attirer les foules et donc apporter de l'argent), va chambouler un peu (beaucoup) la vie des enfants. Il est de ceux qui ne pensent pas à lui dans ces cas-là, mais aux autres, à ce qu'il peut apporter aux enfants.

Entre Moira et Liam, c'est rapide (trop à mon goût) et assez peu réaliste surtout vu le contexte dans lequel ils vivent. L'internat, les menaces, l'obligation de fuir, un bébé en route, bref de quoi chercher d'abord à rester en vie qu'à imaginer une romance. Disons que c'est le point noir du livre. Finalement, j'ai considéré ce livre comme un contemporain et non comme une romance. J'ai adoré découvrir ce pays sous les yeux de Moira, suivre ses réflexions et comprendre que nous vivons dans un pays libre en comparaison de l'Éthiopie, comme tant d'autres. Les paysages sont magnifiques, la mentalité aussi. Ce n'est pas un pays où tout va bien, car la femme est encore considérée comme un objet : excision, viol, barbarie, tout est possible, malheureusement.

Il y a beaucoup d'échanges dans cette histoire. La fatalité ne peut être vaincue, Moira et ses nouveaux compagnons font ce qu'ils peuvent pour offrir une vie décente à ceux qui en ont le plus besoin. Suivre la maladie, voir mourir un enfant, se battre pour qu'une enfant de 10 ans ne soit pas enlevée pour être donnée à un futur mari, avancer en terrain miné pour les protéger et tenter de passer une frontière alors que la maladie revient. C'est beaucoup en peu de pages et c'est parfaitement suffisant pour comprendre la détresse et la ressentir. Et puis l'épilogue qui nous montre 5 ans plus tard ce qu'ils sont devenus.

En conclusion, une histoire dure qui dévoile plus que le minimum sur un pays encoreJe remercie la collection &moi pour la lecture de ce titre, par le biais de Netgalley. Je l'avais vu passer sur un blog que je suis et j'avais bien aimé ce qu'elle en avait dit.

Moira vient de gagner un procès extrêmement difficile, elle vient de faire gagner une très grosse entreprise qui était accusée de polluer l'environnement. Alors que le lendemain elle fête sa victoire dans un café, une jeune femme lui dépose un nounours ainsi qu'une photo, l'accusant d'avoir tué son petit frère, atteint d'un cancer. Moira avait déjà des doutes sur ce qu'elle faisait, pensant d'abord à l'argent qu'elle pouvait récupérer. Mais ce qu'elle a gagné ne lui convient pas. le chèque pèse lourd sur sa conscience, surtout lorsqu'elle apprend que ce petit garçon, Samuel, décède quelques heures après la fin du procès. Elle prend des vacances et pars chez son grand-père, tentant de retrouver sa vie. Lorsqu'un ami de son grand-père, Harvey lui propose de reprendre un poste en Éthiopie. Elle décide d'y aller, de changer totalement de vie. Ce qu'elle va découvrir va lui ouvrir les yeux sur son monde et ce qu'elle ne connaissait pas.

La romance est complètement mise de côté et c'est tant mieux. Nous avons ici une jeune femme qui se pense accomplie dans son travail et qui va tout plaquer pour repartir à zéro dans l'humanitaire. La découverte d'un pays, d'un peuple qui n'est pas libre. Les nombreuses guerres civiles qui parcourent le pays, les sévices sur les femmes et jeunes filles, les enrôlements des jeunes garçons... Il n'y a pas que le côté horreur de ce que vivent les gens, l'auteur montre aussi la solidarité entre eux. C'est un livre qui montre un peuple, pas dans le détail bien entendu, mais avec ce qu'il faut pour permettre de comprendre ce que vit ces hommes et femmes tous les jours. Moira se retrouve auprès d'enfants qui n'ont pas demandé à avoir une vie pareille. Un rien les fait sourire, car conscient que leur avenir n'est pas sur, comme leur présent, ils profitent de tout ce que les autres peuvent leur apporter.

Ces enfants ont conscience qu'ils doivent faire beaucoup d'effort pour être comme les enfants des autres pays qui ne sont plus en voie de développement. Moira découvre ce nouveau monde avec des yeux grands ouverts sur l'horreur sans nom qui existe, qu'elle avait déjà entendu parler, sans s'en approcher. Son parcours du départ est en douceur. La joie des gens qui vivent en dehors des trafics, loin de guerres, mais pas si éloignés que cela. L'entraide, la solidarité envers les nouveaux venus. Tout ce qu'elle voit, Moira le ressent en elle. La culpabilité d'avoir fait gagner cette grosse entreprise lui pèse en plus de tout ce qu'elle ne peut pas faire. le travail est complet, les enfants lui redonnent cet espoir. Elle va travailler avec des personnes compétentes qui ont à coeur leur métier. Docteur, infirmière, instituteur, aide potentielle, chacun y laisse une part de son coeur dans cette histoire.

Le livre est écrit à la première personne, avec l'unique vision de Moira et ce n'est pas dérangeant. On ressent sa culpabilité, sa joie de vivre, sa découverte, son métier, ses émotions. Lorsqu'elle rencontre Ian, le docteur beau comme un Dieu grec, elle l'évite, il ressemble trop à Alexis qu'elle a viré comme un malpropre avant de partir pour l'Éthiopie. Gilles est l'instituteur qui est concerné par ce qui arrive aux enfants. Révolté, c'est un homme entier qui n'accepte pas la fatalité et encore moins qu'un enfant soit obligé de se marier à 10 ans par tradition... Les personnages qui entourent Moira ont tous un petit quelque chose qui les rend attachants. L'arrivée de Liam, un acteur, star en vogue du moment (OK, encore un livre avec un acteur qui va attirer les foules et donc apporter de l'argent), va chambouler un peu (beaucoup) la vie des enfants. Il est de ceux qui ne pensent pas à lui dans ces cas-là, mais aux autres, à ce qu'il peut apporter aux enfants.

Entre Moira et Liam, c'est rapide (trop à mon goût) et assez peu réaliste surtout vu le contexte dans lequel ils vivent. L'internat, les menaces, l'obligation de fuir, un bébé en route, bref de quoi chercher d'abord à rester en vie qu'à imaginer une romance. Disons que c'est le point noir du livre. Finalement, j'ai considéré ce livre comme un contemporain et non comme une romance. J'ai adoré découvrir ce pays sous les yeux de Moira, suivre ses réflexions et comprendre que nous vivons dans un pays libre en comparaison de l'Éthiopie, comme tant d'autres. Les paysages sont magnifiques, la mentalité aussi. Ce n'est pas un pays où tout va bien, car la femme est encore considérée comme un objet : excision, viol, barbarie, tout est possible, malheureusement.

Il y a beaucoup d'échanges dans cette histoire. La fatalité ne peut être vaincue, Moira et ses nouveaux compagnons font ce qu'ils peuvent pour offrir une vie décente à ceux qui en ont le plus besoin. Suivre la maladie, voir mourir un enfant, se battre pour qu'une enfant de 10 ans ne soit pas enlevée pour être donnée à un futur mari, avancer en terrain miné pour les protéger et tenter de passer une frontière alors que la maladie revient. C'est beaucoup en peu de pages et c'est parfaitement suffisant pour comprendre la détresse et la ressentir. Et puis l'épilogue qui nous montre 5 ans plus tard ce qu'ils sont devenus.

En conclusion, une histoire dure qui dévoile plus que le minimum sur un pays encore en construction. le voyage est très bien passé même si c'est difficile de se dire que ces hommes, femmes et enfants vivent quotidiennement dans l'attente d'un avenir meilleur. Des personnages qui avancent et se prennent en charge. La romance est passée à la trappe pour ma part. Dans ce récit, l'humanitaire a une place importante et nous permet de voir autrement.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/toi-seul-carine-pitocchi-a167168686
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J'ai beaucoup aimé l'intrigue que Carine Pitocchi a filé dans son roman, c'est bien monté et bourré de références et de faits réels qui donnent à cette histoire un côté vécu, vrai, car malheureusement, la plupart des faits évoqués par Moira sont des maux du quotidien en Ethiopie, la faim, la guerre, la maladie, les mariages forcés et la mort. J'ai eu mal pour Ian, le médecin du dispensaire, qui doit affronter ça quotidiennement.

La chronique complète en cliquant sur le lien ;)
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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