En 1913, Olga Nikolaïevna fêta ses dix-huit printemps. Resplendissante, elle avait l'âge de commencer à sortir, de se mettre en avant, de tomber amoureuse. Ses sœurs avaient elles aussi grandi et gagné en beauté, et elles étaient devenues les plus jolies princesses d'Europe. Près d'un siècle plus tard, elles le sont toujours et nul ne pourra jamais leur dérober ce titre. La mort a au moins une prérogative : ses élus restent jeunes et beaux pour l'éternité.
L’impératrice ne laissait plus Nicolas prendre une seule décision politique sans avoir consulté Raspoutine au préalable, afin de savoir si la mesure en question était ou non conforme à la volonté de Dieu.
La curiosité est un trésor divin, telle a toujours été ma devise. Je suis convaincu que, en vieillissant, cette qualité, car c'en est une, soyez-en sûre, est une assurance-vie. On est fini dès lors qu'on ne se pose plus de questions.
En fin de compte , c'est quoi la solitude ? Juste une façon un peu moins belle de dire "liberté " .
À une époque aussi exhibitionniste que la nôtre, où les gens se plaisent à révéler non seulement ce qui est vrai, mais bien souvent ce qui n'est jamais survenu, l'idée qu'on puisse vouloir préserver un grand secret jusqu'à son dernier souffle me séduit.
Quand le présent t'échappe et te paraît grotesque, analyse le passé et cette impression se dissipera.
La révolution ayant triomphé, il fallait désormais que chaque décision, y compris les stratégies militaires et les ordres des officiers, soient discutée en comité et votée. Ainsi, après la victoire de Galicie [sur les allemands], on vota une trêve de deux jours au lieu d’ affermir les positions russes sur le territoire conquis.
« Regarde le plafond et pense à l’ Angleterre » est la recommandation que faisaient les dames victoriennes à leurs filles prêtes à convoler, pour leur enseigner la conduite à tenir quand leur futur mari souhaiterait accomplir le devoir conjugal.