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Citations sur Le Grand Marin (211)

D'abord je veux pêcher. Je veux m'épuiser encore et encore, que rien ne m'arrête plus, comme... comme une corde tendue, oui, et qui n'a pas le droit de se détendre, tendue au risque de se rompre. (p.304)
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l’important c’est pas la grosseur des muscles. L’important c’est de tenir bon, regarder, observer, de se souvenir, d’avoir de la jugeote. Ne jamais lâcher. Jamais te laisser démonter par les coups de gueule des hommes. Tu peux tout faire. L’oublie pas. N’abandonne jamais…T’es green c’est normal. On est tous passé par là. C’est comme ça que tu gagneras d’abord leur respect, et surtout le tien. Marcher le menton haut parce que tu sais que tu as vraiment tout donné de toi.
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Ils étaient dans la vraie vie. Et moi au port, en rade, dans ce rien quotidien ponctué de règles, le jour, la nuit divisés. Le temps captif, les heures morcelées en un ordre fie. Manger, dormir, se laver. Travailler. Et comment s’habiller et pour avoir l’air de quoi.
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Je finis de vider les plus gros flétans agenouillée sur le pont. Les lourdes paupières à demi fermées me regardent avec stupeur, peut-être. Là, là...je murmure en faisant glisser ma main sur le corps lisse, je pleure encore un peu, je mange le coeur du beau gisant. Puis je ne tombe plus, je ne sanglote plus. Je fais mon travail. Les coeurs que je gobe les uns après les autres font une boule étrange dans mon estomac, une brûlure glacée.
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Je suis sortie sur le pont. Le vent claque dans les câbles. La mer vient s’écraser sur le pont. L’odeur du grand large. Humer l’air comme un cheval, jusqu’à l’étourdissement, le corps durci par le froid. La vague est en moi. J’ai retrouvé la cadence, le rythme des poussées profondes qui passent de la mer au bateau, du bateau vers moi. Elles remontent dans mes jambes, roulent dans mes reins. L’amour peut-être. Etre le cheval et celui qui le chevauche. La pêche va reprendre dès demain.
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« Point Barrow, Alaska. C’est le bout. Après y’a plus rien. Seulement la mer polaire et la banquise. Le soleil de minuit aussi. Je voudrais y aller, m’asseoir au bout, tout en haut du monde. J’imagine toujours que je laisserai pendre mes jambes dans le vide… Je saurai que je ne peux pas aller plus loin parce que la Terre est finie. »
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- Je veux me battre, je continue dans un souffle, j’veux aller voir la mort en face. Et revenir peut-être. Si je suis capable.
- Ou ne pas revenir, il murmure. C’est pas un film que tu vas trouver mais la réalité, la vraie. Et elle ne te fera pas de cadeau. Elle est impitoyable.
- Mais je serai debout ? Je serai vivante ? Je m’battrai pour ma vie. C’est la seule chose qui compte, non ? Résister, aller au-delà, surpasser. Tout.
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Cet homme me prend la vie déjà et ce n'est pas juste.
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J’ai vu un film avec mon skipper… les casiers géants qui basculaient dans les flots… L’océan bouillonnait, c’était comme être au cœur d’un volcan, les vagues faisaient des rouleaux noirs, on aurait dit de la lave, jamais ça ne s’arrêtait… ça m’appelait. Je veux être dedans moi aussi. C’est là qu’est la vie.
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C'est comme l' Alaska, je dis encore.On oscille sans cesse entre la lumière et l'obscurité. Toujours les deux courent et se poursuivent, toujours l'une veut gagner sur l'autre, et l'on bascule du soleil de minuit à la grande nuit d'hiver.
- Tu sais que c'est pour cela que les Grecs appelaient le Grand Nord le pays de la lumière?
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