AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,66

sur 1293 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"-Alors t'as laissé ton pays pour venir pêcher l'aventure...

-Je suis partie c'est tout.

-Pfff! Vous êtes des milliers comme ça, qui arrivez depuis plus d'un siècle.Les premiers c'étaient des féroces.Vous c'est pas pareil. Vous êtes venus chercher quelque chose qui est impossible à trouver. Une sécurité? Enfin non même pas puisque c'est la mort que vous avez l'air de chercher, ou en tout cas vouloir rencontrer. Vous cherchez...une certitude peut-être...quelque chose qui serait assez fort pour combattre vos peurs, vos douleurs, votre passé- qui sauverait tout, vous en premier.

...-Vous êtes comme tout ces soldats qui partent affronter le combat, comme si votre vie ne vous suffisait plus ...s'il fallait trouver une raison de mourir. Ou comme s'il vous fallait expier quelque-chose. "

Lili, un petit bout de femme avec un grand rêve: rejoindre l'Alaska. Elle prends le large et après un long voyage arrive à Kodiak. À peine arriver elle n'aura de cesse d'embarquer sur un bateau pour pêcher.

"Je voulais être avec eux toujours,que l'on ait froid, faim, et sommeil ensemble. Je voulais être un vrai pêcheur. Je voulais être avec eux toujours. Je ne veux pas rentrer. Je ne veux pas que ça finisse."

Elle n'est point au Club Med et personne ne lui fera de cadeau, même si son endurance et son acharnement en charmera plus d'un. Mais à chaque retour à terre, c'est avec eux qu'elle ira repeindre en rouge la ville jusqu'à plus soif.

"Les contours fixes de ce monde nous les avons laissé à terre. Et on va la regagner enfin, la splendeur brûlante de nos vies. Nous sommes dans le souffle, qui jamais ne s'arrête. La bouche du monde s'est refermée sur nous. et l'on va donner nos forces jusqu'à en tomber morts peut-être. Pour nous la volupté de l'exténuement."

Lili est une femme libre, indépendante, qui cachera éternellement un grand mystère sur sa venue dans cette contrée à mon grand regret. En quête d'aventure? En fuite ? Pour un défi personnel? L'énigme reste entière. À moins que je sois passée à coté au cours de certaines longueurs. Ce qui a diminué un peu mon intérêt pour cette aventure tout de même hors du commun.

"Un jour ici, un jour là...tu ne sais jamais où tu seras demain. C'est pas grave de partir tu sais, c'est la vie qui veut ça. Faut toujours s'arracher. Quand tu dois y aller, faut y aller..."

Un roman initiatique qui m'a fait voyager entre terre et mer "The Last Frontier" et m'a fait découvrir les différentes facettes du métier de pêcheur à travers le regard d'une femme forte et déterminée. Un voyage enrichissant mais un peu long et qui ne réponds pas à toutes mes interrogations. L'Alaska vu sous cet angle ne m'a pas laissé de glace mais ne m'a pas fait fondre de plaisir. Je reconnais néanmoins avoir une forte admiration pour Lili qui est presque allée aux bouts de ses rêves...

"-Tu crois que j'irai un jour? Tu penses que je serai capable?

-Reste têtue,renonce jamais, t'y arriveras comme les autres."

Lien : http://dealerdelignes.wordpr..
Commenter  J’apprécie          60
Le Grand Marin est le premier roman de Catherine Poulain. Ce roman lui ressemble. C'est un roman d'aventure, c'est son roman d'aventure.

Lili haute comme trois pommes a soif de liberté. Elle décide de mettre les voiles, de quitter l'ennui de Manosque-les-Plateaux pour rejoindre l'Alaska. Lili n'a qu'un rêve, pêcher. Ils riaient, se moquaient, la traitaient de folle. Mais Lili a traversé le grand pays, pour amarrer sur les îles de Kodiak tout en désirant rejoindre, un jour, Point Barrow. Même si elle n'a pas le sésame, la fameuse green card, Lili parviendra, le temps de la saison de la morue noire, à se faire adopter par un palangrier, "le Rebel". Lili embarquera pour plusieurs semaines. Seule femme à bord, elle devra travailler durement aux côtés d'hommes bourrus, limite autistes, qui ne s'expriment qu'en braillant, hurlant, qui n'auront aucune compassion pour cette carcasse de moineau, aucun remord à lui piquer sa couchette et à la laisser dormir à même le sol. Lili s'acharnera au travail malgré le froid, le vent, le sel, les blessures, l'épuisement. Rien ne démontera ce petit bout de femme pugnace qui abat un travail titanesque, encaisse les épreuves avec courage. Parce qu'elle n'abdique jamais, Lili gagnera l'estime des hommes. Puis, la saison de la morue noire s'achèvera, Lili n'aura qu'une envie, reprendre la mer. Alors en attendant de se faire adopter par un autre équipage, d'aller pêcher le flétan, il y aura les bars. Non, pas les poissons, je veux parler de ceux que les pêcheurs écument une fois la terre ferme gagnée. Mais lasse de leurs beuveries, Lili préférera partir avec son grand marin avant de revenir pour de nouveau prendre le large.

Le grand marin paru en février dernier et a d'ores et déjà reçu pas moins de sept prix littéraires. Il suffit de regarder la couverture pour s'en rendre compte. Finalement rien d'étonnant à cela, puisque dès les premières pages, portée par une écriture précise et poétique, Catherine Poulain nous embarque dans l'atmosphère âpre et rude de l'Alaska, "the last Frontier". Nous sommes transportés dans cet univers marin et impitoyable pour celui qui est incapable de se dépasser, d'affronter les éléments, de surmonter sa solitude. Sans fioritures, ni emballage, c'est à partir de son expérience et de ses notes de voyage, que l'auteure relate une aventure à la fois physique et humaine. Elle nous livre le portrait de ces loups solitaires amoureux de la mer, au caractère bien trempé qui mènent une vie rude, parfois désespérée. le grand marin est un beau roman d'atmosphère. Inégal, j'ai préféré la première partie qui nous emporte vers un ailleurs que nous découvrons avec intérêt. La seconde partie est plus consacrée aux errements de ces marins qui, une fois débarqués, tournent en rond et nous avec.
Nonobstant, je reste persuadée que Catherine Poulain n'a pas fini de nous surprendre. C'est une auteure pleine de promesse à l'écriture juste et précise qui a tellement de carnets de notes, qu'elle a de quoi écrire au moins cinq livres. Vivement les prochains !
Lien : http://the-fab-blog.blogspot..
Commenter  J’apprécie          60
Notes prises lors du Festival Livre et Mer de Concarneau 2016.
Lauréate du prix Livre et Mer de Concarneau 2016.

Catherine Poulain a toujours écrit, au moins des carnets. « Il y a tout dedans. Les choses, tant qu'on ne les a pas écrites, elles vous habitent et vous empêchent d'exister. La vie est dans le mouvement. L'océan ne cesse pas d'avancer». Quand elle était petite, elle rêvait de devenir aventurière. Ainsi elle ne partait jamais à l'école sans son couteau et ? Si elle constatait en chemin qu'elle avait oublié l'une de ces deux choses, elle rebroussait chemin au risque d'arriver en retard en cours.

Ce livre relate son expérience de 10 années de sa vie passées à pêcher en Alaska. Il a été écrit il y a plusieurs années, perdu puis réécrit à la demande de l'éditeur. Elle a couché sur le papier ce qu'elle voulait retenir de cette expérience de vie, pour mettre de l'ordre dans ce qui lui est arrivé sur le bateau. Elle y a embarqué pour mener un combat contre elle-même, dépasser ses limites. Elle sentait comme une urgence d'aller vers quelque part, de quitter quelque chose et de trouver un endroit où se dépasser.
Elle y a apprécié :
• la fraternité,
• la proximité avec des hommes,
• le fait que sa condition de femme ne la rende pas plus importante que les autres membres de l'équipage,
• la chaleur animale,
• les odeurs,
• l'humidité,
• l'inconfort,
• les ronflements,
• l'unité sur le bateau,
• le fait de quitter toutes ses assurances et tout recommencer,
• le danger : affronter la mort.
A terre, elle redevenait une femme seule. A bord, le skipper a toujours raison même s'il lui arrive parfois d'être injuste et de se tromper. Il assume un rôle majeur, celui d'assurer la sécurité du bateau et de son équipage. Il impose une certaine discipline. Cela a été parfois difficile à vivre pour Catherine-Poulain même si elle reconnaît que cela lui a permis d'apprendre sur elle.
Son roman s'intitule Le grand marin car dans la deuxième partie du livre, elle aborde sa rencontre amoureuse avec un grand marin où la rencontre de deux personnes très différentes l'une de l'autre. Leur trajectoire s'est séparée au moment où il est parti sur un autre bateau la laissant seule.
En ce qui concerne son style, elle l'a voulu rythmé et chantant. Elle a accordé beaucoup d'importance à la ponctuation et avoue que ses passages préférés correspondent à ceux qu'elle a le plus travaillés. Elle est très étonnée du succès du livre car il aborde une vie répétitive de pêcheurs.

Elle a quitté l'Alaska il y a 13 ans à la suite d'une expulsion. Cette partie du monde appartient aux Etats-Unis et constitue la dernière frontière avant l'océan. Elle a été conquise vers 1929 au moment de la ruée vers l'or. Elle a changé de métier au profit de bergère solitaire et transhumante et ouvrière viticole au gré des saisons ; parce qu'elle a horreur des murs et pour éviter la hiérarchie. Ecrira-t-elle sur ces sujets-là ? Ce n'est pas impossible même si elle reconnaît avoir de nombreux autres sujets prioritaires.
Commenter  J’apprécie          62
La critique est facile mais l'art est difficile.. La pêche aussi. Pêcher la morue noire, le flétan ou d'autres poissons dans les eaux froides du nord-atlantique est très difficile. Et le livre le montre bien. Ecrire un bon livre n'est pas simple non plus mais c'est un exercice bien différent. Écrire une tranche de vie très forte ne donne pas forcément un livre fort. L'efficace travail d'une maison d'édition a mis en marche le système médiatique et on a beaucoup parlé de ce livre ("finaliste" du Goncourt..). Beaucoup trop à mon avis. Ce qu'a fait la pêcheuse Catherine Poulain mérite le respect mais je n'ai pas envie de confondre sa longue expérience dans le sel et le livre qu'elle en a sorti. Arrivé à plus de la moitié du livre (peu avant la seconde partie) j'éprouvais déjà un sentiment de redite. Certes, la vie de ces pêcheurs de l'extrême (froid, intensité..) est épuisante ET répétitive (un cercle infernal se met en place : la pêche, les saouleries, la pêche, les saouleries.. et les pêcheurs peuvent se retrouver hameçonner eux-mêmes ou pris dans une nasse comme des poissons..) mais est-ce une raison pour que la lecture de sa relation (au sens de relater) en devienne fastidieuse ? Car c'est ce que j'ai éprouvé. Je sais que sur un bateau, à cause des urgences et du bruit, il faut parler fort, simple et bref. Faut-il pour autant que le style le soit ? Je ne dirais pas que j'ai trouvé cela "mal" écrit mais je ne dirais pas non plus qu'il est "bien" écrit (d'où 2 étoiles et demi, la moyenne quoi..). Je n'ai pas trouvé la "poésie" de la mer ou d'un port, une ambiance tout au plus.. J'ai confondu à peu près tous les personnages de pêcheurs, tant ils sont peu décrits. Il y a un grand maigre, les autres se distingueraient peut-être un peu par leurs cheveux, et encore.. Il y a pourtant une approche un peu différente, des écrivains marins, par cette femme pêcheur, quand elle est à terre, une rêverie, une sensibilité un peu différentes.. mais son but étant d'être acceptée par ces hommes, elle est presque plus dure au mal, plus courageuse, d'une ténacité obsessionnelle très forte. La dureté de cette pêche (climat, technique de la palangre - pleine d'hameçons - obsession du rendement..) fait que ceux qui la font doivent aussi être durs, envers eux-mêmes et envers les autres, mais écrire un livre c'est bien autre chose je crois. Coeur blanc, son second livre, un peu la même histoire mais sur terre dans le monde des travailleurs agricoles saisonniers, a été beaucoup moins apprécié. La force du nouveau opérant moins peut-être.. Je me demande si C. Poulain n'a pas écrit comme la pêche : vite et sans trop se poser de question sur la manière - comme elle a pu - de sortir des mots de cette vie, avec à la fois sa ténacité hors-norme et sa sensibilité. J'ai lu qu'elle avait écrit pendant ses quarts.
On ne sait pas pourquoi ( l'ennui, la sensation d'étouffer, un traumatisme ?..) elle veut, la narratrice, comme l'auteure, quitter "Manosques-les-plateaux" - titre d'un poème de Jean Giono -, qu'elle nomme aussi Manosques-les-couteaux. Quelle énergie l'a fait désirer cette vie ? le besoin de "liberté" ? Mais où est-elle cette liberté, entre un bateau et un port.. En tous cas l'auteure ne m'a pas embarqué comme l'écrivain de Manosques.
Ce n'est pas la 1ère fois que j'ai le sentiment de me faire avoir par de "bonnes critiques" (je me souviens de Bleu de chauffe, de Nan Auroussau..) mais c'est à chaque fois un peu agaçant..
Le principal intérêt de ce récit, à mon avis, est de préciser la perception qu'on peut avoir des pêcheurs et des bateaux quand on traine dans un port et de nous faire un peu plus apprécier une morue ou un flétan quand on sait un peu mieux la dureté de cette pêche.
Commenter  J’apprécie          50
Ce livre est une plongée en force dans l'univers de la pêche en Alaska. À priori, pas le sujet idéal pour attirer le lecteur. Sauf que quand on commence à lire, on est comme happé.

On suit Lili, une jeune française qui est partie jusqu'au bout du monde pour se sentir libre. Mais une femme au milieu de ce monde d'homme, ce n'est pas évident. Que ce soit clair, il y a peu d'allusions sexuelles dans ce livre, la dureté vient plutôt de la rudesse du travail. Se battre contre les éléments 24h durant, ce n'est pas à la portée de tout le monde.

Le livre se déroule en 2 parties. La 1ère raconte la vie sur le bateau et comment Lili apprend à pêcher et se faire une place. J'ai adoré cette entrée dans la pêche. C'était juste et puissant.

La 2ème partie est encore un peu obscure pour moi. On est plongé dans la réflexion personnelle de Lili qui se demande si elle a droit au bonheur et comment. C'est un personnage compliqué à cerner, atypique et loin des clichés. Elle oscille entre bonheur et dépression. du point de vue du lecteur, c'est assez frustrant, même si cela colle au personnage.

Pour conclure, je dirai que c'est une lecture puissante et crue qui met en lumière ces pêcheurs de l'Alaska, leur travail, leur passion, la tristesse et la décrépitude que cette vie isolée et dangereuse peut engendrer.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          50
Lili quitte tout pour aller pêcher en Alaska. D'une voix cristalline, Catherine Poulain raconte la passion d'aller au bout de ses forces, l'âpreté du travail, la fraternité avec les marins, l'océan indomptable. Un récit qui emporte loin.
Commenter  J’apprécie          50
Lili fuit son passé et décide d'aller pêcher dans le grand nord en Alaska. Au bout du bout , il y a des hommes qui attendent un bateau, une pêche, celle qui les rendra riche et ouvrira la porte de leurs rêves ....quand ils en ont encore. Ces pêcheurs sont comme les chasseurs d'or, ils trainent leur carcasse, boivent plus que de raison, perdent l'argent gagné et doivent repartir en mer.

Lili arrive à se faire embaucher et doit faire ses preuves au milieu de ces hommes rudes.

J'attendais beaucoup de ce roman dont j'avais lu de bonnes critiques, j'attendais sans doute trop. Tout ce qui raconte la vie des pêcheurs en mer ou sur terre sonne juste. La description de la mer, des bateaux, des gestes professionnels est précise. le désespoir de ces hommes venus se perdre là pour essayer de se trouver tout en se diluant dans l'alcool les rend très humains, paumés mais humains.

Par contre, je trouve que ce qui touche à Lili est moins crédible particulièrement cette drôle d'histoire d'amour avec le grand marin
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          50
Ce livre, cadeau d'amis navi­ga­teurs, a été récom­pensé par plusieurs prix et commenté de façon très élogieuse sur de nombreux blogs. Si j'ai quel­ques réser­ves sur ce roman et que je n'en fais pas comme tant d'autres lecteurs et lectri­ces un coup de coeur, je le consi­dère cepen­dant comme un très grand roman. Cathe­rine Poulain, cette petite femme à la voix si douce est à coup sûr une roman­cière éton­nante. Elle raconte, son expé­rience de 10 ans en Alaska, où elle est allée faire la pêche dans des condi­tions extrê­mes. C'est une femme de défis, et elle veut montrer à tous, et d'abord à elle même qu'elle peut tenir sa place sur les bateaux menés par des hommes par tous les temps.

Comme elle n'a aucun préjugé, elle cher­che à connaî­tre ces marins qui après avoir passé des semai­nes en mer dans des condi­tions de fati­gue effroya­ble revien­nent à terre pour se saou­ler dans les bars des ports. Elle en fait des portraits au plus près de la réalité et trouve en chacun d'eux, même ceux qui roulent dans le cani­veau après leur beuve­ries, leur part d'humanité. J'ai beau­coup aimé ces récits de pêche et on reste sans voix devant la violence contre l'espèce animale. Les scènes où ces hommes tuent ces super­bes pois­sons sont d'une beauté mais d'une tris­tesse infi­nie, les hommes sont-​ils obli­gés de tant de cruauté pour se nour­rir ? Même les limi­tes impo­sées par les contrô­les pour la survie des espè­ces ne sont guère rassu­ran­tes pour la repro­duc­tion des gros pois­sons des mers froi­des. Bien sûr, les pêcheurs ne doivent pas rame­ner des pois­sons trop petits, ils les rejet­tent donc dans les flots, seule­ment qui s'inquiètent qu'ils soient déjà à l'état de cada­vres ? Tout cela est parfai­te­ment raconté, alors pour­quoi ai-​je quel­ques réser­ves ? C'est un récit très répé­ti­tif surtout quand Lily est à terre. Je n'ai pas une grande passion pour les beuve­ries dans les bars et il y en a beau­coup, beau­coup trop à mon goût dans ce roman.
Lien : http://luocine.fr/?p=7627
Commenter  J’apprécie          51
Le grand marin a fait l'objet de nombreuses critiques fort élogieuses et donnant très envie de découvrir ce roman. Pour une fois, j'ai acheté sans tarder ce livre de Catherine Poulain, alors qu'en temps normal, il est rare que je me précipite sur des livres venant de paraître. l'amour de la mer, le 4e de couverture, les critiques positives, les recommandations des amis ont eu raison de moi. Ajoutons à cela le fait que la romancière a personnellement vécu l'expérience marine de son héroïne.
Le premier tiers du roman m'a happé, j'étais dedans, sur les pas de cette héroïne voulant tant vivre l'aventure de la pêche dans des conditions extrêmes en Alaska , à fortiori pour une femme.
Et puis j'ai eu une impression de redite, et je me suis ennuyée. le second tiers est très répétitif, et l'histoire évolue peu. sur la troisième partie, l'impression est meilleure, mais au final, même si ce roman m'a plu, je suis restée sur ma faim par rapport à toute cette vague d'enthousiasme qu'il a fait naître !
Commenter  J’apprécie          50
Dès les premières pages, je me suis dit "chouette"! Des phrases punch… et la promesse d'horizons infinis du côté de l'île Kodiak… Une fille perdue, un peu déjantée qui fuit… qui fuit quoi d'ailleurs? Première campagne de pêche: les morues noires et puis, juste après, des flétans grands comme des hommes qu'il faut éventrer, racler à la cuillère… Oui… Bravo…
Et puis le retour à terre, la dèche, les bières, le popcorn… Les horizons finis se terminent à gerber à la sortie des bars minables… Partir, partir encore…
Bon, à partir de la page 150, on a pigé le truc… Mais non, ça recommence: morues, flétans, popcorn, shelter, rêve d'horizons infinis, morues, etc. Et là on commence à s'ennuyer ferme…
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (2503) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1754 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}