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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ecrit sous forme familière et sans aucune recherche de style, ce livre-témoignage décrit les aspects les plus quotidiens et les plus pénibles de la condition domestique en Angleterre, après la première Guerre Mondiale.
A travers le regard de Margaret Lingley, fille de cuisine, puis cuisinière dans les (de moins en moins) grandes maisons, nous découvrons l'environnement quasiment carcéral des cuisines, toujours enterrées au sous-sol et à peine ventilées par un soupirail, obscures et donc éclairées à la lumière artificielle de façon constante.Contrairement aux femmes de chambre et aux valets de pied, les domestiques des cuisines ne voient que rarement les patrons, ce qui convient à Margaret car elle ne supporte pas cette confrontation des deux mondes, celui qui parle de façon "distinguée", et le sien.Elle vit auprès du fourneau, de la vaisselle, du garde manger.
Les ustensiles soit pléthoriques, soit réduits et incommodes sont eux aussi les maîtres dont la fille de cuisine est l'esclave, car elle doit les entretenir de façon parfaite. Tel est l'environnement ingrat qui lui est dévolu en tant que dernière roue du carosse , située au plus bas de l'échelle de toute la domesticité. Sorte de souillon ou de Cendrillon, elle se fait houspiller sans cesse par la cuisinière en titre dont elle peut au mieux espérer une petite formation à la cuisine raffinée, destinée aux maîtres, sinon une indifférence agacée face à son incompétence, ou au pire, des vexations et des critiques sans nombre.
Servante des serviteurs, Margaret n'a ni ses yeux ni sa langue dans sa poche, et une certaine culture, édifiée sur son goût pour la lecture, lui permet d'analyser ce qu'elle voit, entend, ressent elle-même, en matière de rapports sociaux exclusivement. C'est ainsi qu'elle va conserver une certaine liberté, n'hésitant pas à quitter une place pour une autreplus favorable, ou à citer Chesterton à une de ses patronnes suffoquée qu'elle en connaisse seulement le nom.
C'est donc un sacré numéro, cette Margaret Lingley, dont même le nom n'est pas un nom de servante, comme ses patrons ne manqueront pas de lui en faire la remarque.
Une certaine joie de vivre, le goût pour les soirées animées des pubs entre deux guerres, un refus de se laisser traiter comme un objet ou comme un meuble, la sauveront, sans qu'elle ait, ultime paradoxe, cherché à se réchauffer auprès des mouvement sufragettistes ou syndicaux. Fleur bleue aussi, Margaret juge sûrement à juste titre que la seule échappatoire à une vie de nonne au service des autres est de trouver un mari passable, qui se chargera de ramener la paie tandis qu'elle tiendra la maison et élèvera les enfants.
Ce qu'on ne trouvera pas, c'est le côté "Downton Abbey.", qui labellise faussement ce livre En effet Margaret n'a pas réellement servi dans ces manoirs immenses de la High Society. Cependant son témoignage, dans son aspect moins feuilletonesque, est précieux.Elle s'étonne à un moment des souvenirs qu'elle a gardés, et qu'elle consigne dans son livre, car elle les trouve parfois insignifiants, ou triviaux. Cependant il est patent que beaucoup d'entre eux se rapportent à ce qu'elle nomme son "complexe d'infériorité".
S'agit-il de la honte, évoquée par Annie Ernaux, Didier Eribon?.
Parlant d'Eux (ceux des étages supérieurs), elle s'identifie à un Nous (ceux d'en bas), qui cependant ne lui correspond pas non plus. Ses trois garçons ont fait des études, jusqu'à l'université.
"Mon fils cadet allait au collège et mon aîné se préparait à entrer à l'université quand je me suis aperçue que 'en dehors de la météo il n'y avait aucun sujet dont on pouvait parler ensemble (...) Quand je repense à ce que je vous ai dit, j'ai l'impression que vous devez me trouver drôlement amère par rapport à ma vie de domestique. L'amertume est présente, c'est vrai, parce que c'était ce sentiment-là qui dominait chez moi à l'époque. Et les anecdotes que je vous ai racontées, c'est ce qui me reste en mémoire aujourd'hui." Alors de même qu'elle a potassé seule des livres de cuisine pour devenir crédible aux yeux de ses patrons, de même elle va s'inscrire à une série de conférences, puis aux cours du soir pour tenir le challenge de l'instruction que ses fils ont reçue, grâce à elle.
A cinquante huit ans, Margaret après avoir obtenu son brevet, obtient son bac."comme le champ de mes lectures et de mes connaissances s'élargit, l'avenir s'annonce radieux!" conclut-elle. En soulevant tout de même l'hypothèse qu'elle a pu passer à côté de sa vie,ce dès le jour où elle a dû quitter l'école.

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Des mémoires sympathiques mais qui m'ont quelque peu laissée sur ma faim même si certaines des anecdotes contées s'avèrent plutôt savoureuses. Une cuisinière qui me laisse sur ma faim... C'est un comble, vous ne pensez pas ? Annoncé, en quatrième de couverture, comme l'ouvrage ayant inspiré le scénariste de la succulente série télévisée Downton Abbey, je m'attendais à un écrit un tant soit peu plus épicé et croustillant.

Margaret Powell rêvait de devenir institutrice mais, bien qu'elle ait réussi l'examen lui donnant accès au collège, de condition extrêmement modeste, à quatorze ans, elle fut contrainte d'interrompre ses études et de commencer à travailler en tant que fille de cuisine, seul poste de la domesticité où elle n'aurait pas à accomplir des travaux de couture, activité qu'elle exécrait et pour laquelle elle était véritablement peu douée.
Au plus bas de l'échelle des gens de maison, levée la première et couchée la dernière, elle dut non seulement s'acquitter de tâches fortement ingrates, rébarbatives et saugrenues - imaginez vous en train de repasser des lacets ! - mais également servir ses pairs.
Cependant, ambitieuse et audacieuse, notre Anglaise partit, par la suite, tenter sa chance à Londres où elle parvint à devenir cuisinière. Elle occupa différentes places et réussit, bien que cela ne soit pas une mince affaire - croyez-moi ! -, à se dégoter un mari qui, n'appartenant pas au monde des domestiques, lui permit de quitter ce dernier pour un temps.

L'écriture de Margaret nous donne la sensation de recueillir ses confidences assis en face d'elle, confortablement installés dans des fauteuils de son salon en dégustant une tasse de thé et des scones, évidemment accompagnés de confiture de framboise et de clotted cream, confectionnés par ses soins.
Si l'intimité créée de ce fait s'avère agréable, le style de la Britannique souffre toutefois de lourdeurs, longueurs et redondances qui rendent par moments son récit quelque peu soporifique. Les exposés précis des tâches qui lui incombaient se révèlent, en effet, fréquemment peu intéressants ; contrairement à la description qu'elle réalise avec humour des conditions de vie de la domesticité anglaise dans les années 20, conditions soit dit en passant généralement peu enviables, et aux portraits souvent grinçants qu'elle dresse de ses employeurs successifs.

Une lecture somme toute relativement plaisante malgré quelques passages fastidieux.
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C'est rare que je me plonge dans des récits véridiques mais là, les aventures d'une cuisinière début XXe et anglaise me tentaient bien.

Je souhaitais connaître leurs conditions de travail, leurs relations avec leurs patrons et puis s'il y avait quelques anecdotes, pourquoi pas ?
Et tout cela, je l'ai trouvé dans ce livre.
Margaret avec son franc-parler nous raconte sa jeunesse puis son "entrer en condition" pour finir avec quelques lignes sur son mariage et ses enfants.

Le style est simple et se situe même plutôt dans l'oral que dans l'écrit ce qui rend la lecture rapide.
Heureusement car sinon, je risquais de lâcher la lecture un moment ou un autre.
Attention, ce livre donne une idée de ce que pouvait être la vie de domestique et de manière vivante.
En cela, il est intéressant mais le point noir, il me semble, est qu'il est trop redondant dans les faits relatés mais aussi sur les sentiments de Margaret et notamment, son envie de trouver un mari pour quitter son travail de cuisinière.
Leitmotiv que j'ai eu le sentiment de retrouver à chaque chapitre.

La force de ce livre n'est pas, pour moi, ce qui est raconté même s'il y a de quoi se donner un aperçu de la vie de domestique mais l'auteure et son caractère, sa fraîcheur et son humour.
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Dans ce roman, vous suivrez toute la vie de Margaret Langley, jeune fille issue d'une famille pauvre, obligée "d'entrer en condition" dès l'âge de 14 ans afin de soulager sa famille d'une bouche à nourrir et à habiller.
Elle devient donc fille de cuisine. En gros, le plus sale boulot de tous les domestiques, le dernier des sous fifres.
Et elle va nous le faire savoir Margaret avec son ton direct, son franc-parler, son attitude rebelle...
Un peu féministe (mais pas tant que ça, puisque son ultime objectif sera de se marier), un peu révoltée, pas tout à fait dans les normes d'une domestique soumise, et puis surtout ce qui la démarque, c'est que la demoiselle a de la culture. Elle lit, beaucoup...
Bref, nous la suivons de maison en maison, de poste en poste et elle va faire son chemin de vie...
Une plongée intéressante au coeur même de la vie gens de l'ombre, qui rappeleront à certains la série Downton Abbey...
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La jeune Margaret, issue d'une famille très pauvre, doit "entrer en condition" à l'âge de 15 ans. Elle découvre la vie difficile, exigeante, peu considérée des gens de maison.
J'ai beaucoup aimé cet ouvrage écrit dans un style dynamique, plein d'humour, faussement naïf. Et plus encore la forte personnalité de Margaret, son courage à toute épreuve, son culot, son dynamisme, bref, son absence de peur de la vie.
Il y a beaucoup à dire sur les conditions de vie et de travail de ces "domestiques". Et finalement, malgré l'évolution de la société, est-ce que ça a vraiment changé ? L'humain reste l'humain et ceux qui peuvent profiter des autres le font sans scrupules, sans même avoir conscience de mal faire. La nature profonde de l'homme n'est-elle pas d'exploiter son semblable et de le considérer comme inférieur, inexistant, en un mot différent ? Différent donc exploitable...
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Conseillé par les amateurs de la série à succès « Downton Abbey », j'ai commencé ma lecture en pensant retrouver un peu de cette fascination que j'avais eu pour la série. Ça n'a pas été le cas.

« Les tribulations d'une cuisinière anglaise » relate la vie d'une jeune femme, Margaret Langley, qui, née pauvre, se voit obligée par sa mère d'entrer en condition. Entrer en condition, c'est le fait de se mettre au service d'une famille, en tant que domestique. Margaret, elle, commence en tant que fille de service (l'échelon le plus bas) avec l'ambition de devenir un jour cuisinière.

C'est un livre qui se lit assez vite et bien. Il est bien écrit. Ce que nous pouvons reprocher – à l'auteure ou à la société de l'époque – c'est le côté répétitif de toutes les expériences, toutes les maisons différentes dans lesquelles Margaret travaille. Si ce n'est pas une maîtresse de maison pingre, ce sont les conditions de travail ou les conditions de vie.

Dans la série « Downton Abbey », nous avons eu l'habitude de voir des domestiques qui restent longtemps au même poste. Margaret, elle, change de maison et de maîtres tous les ans, si ce n'est moins. Cela enlève la possibilité au lecteur de s'identifier et de pouvoir vraiment compatir avec le personnage principal. Il ne faut pas oublier, cependant, qu'il s'agit d'une histoire vraie, et donc l'auteure n'a pas forcément eu le choix concernant ce problème. Par ailleurs, la différence d'époque et de tradition rend le rapprochement lecteur-personnage difficile. À nouveau, cependant, nous ne pouvons pas le reprocher à l'auteure. La société était telle quelle et c'est simplement la différence au niveau des conditions sociales et de la vie aujourd'hui qui nous rendent plus éloignés de certaines vérités de l'époque.

Certains passages, notamment quand Margaret explique des techniques ou recettes, sont vraiment agréables à lire. D'autres, quand le personnage principal veut absolument se trouver un fiancé ou un mari, sont un peu plus rébarbatifs.

Dans l'ensemble, c'est un livre bien écrit, sans style particulier, qui apprend aux personnes de la société actuelle ce qu'il en était à l'époque. C'est un livre qui instruit sur les conditions sociales en Angleterre avant la deuxième guerre mondiale. Je le recommande, ne serait-ce que pour ouvrir les yeux de quelques personnes qui ne se rendent peut-être pas compte du changement opéré entre aujourd'hui et hier.
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Quand j'ai commencé ce livre, j'ai aussitôt replongé dans l'univers de Downton abbey. Peut être est-ce parce que je savais déjà qu'il avait inspiré la série, mais j'ai retrouvé les manières un peu brusque de Daisy dans la manière de s'exprimer de Margaret. Je l'imagine très bien avec un accent campagnard dans les belles maisons de Londres.
Dès le début, Margaret a dans l'idée de trouver un mari, qui ne soit pas domestique, et de quitter son emploi.
Pour une femme née avant la première guerre mondiale, elle ne mâche pas ses mots et a une manière très moderne de voir les choses et surtout les relations entre hommes et femmes.
Avant d'entrer en condition, c'est-à-dire de devenir domestique, Margaret a travaillé comme femme de ménage, puis dès qu'elle a eu l'âge, à la blanchisserie.
D'ailleurs son entrée en condition se fait un peu contre son gré : elle sait qu'elle doit travailler, elle n'est pas contre, mais la place ne lui plait guère. Mais sa mère accepte le poste en son nom. Comme le seul poste qui ne requiert pas de connaissance en couture est fille de cuisine, c'est donc par là qu'elle commencera, en espérant devenir un jour cuisinière, presque le Saint Graal chez les domestiques.
Margaret a eu la chance de travailler à une époque où le poste de fille de cuisine était facile à trouver : beaucoup de jeune fille postulaient, mais il y avait beaucoup de place à prendre. de plus, rare étaient les personnes qui conservaient ce poste longtemps. Margaret a donc pu assez facilement changer de maison, à chaque fois qu'elle ne se plaisait pas, que les patrons lui était odieux, ou qu'elle pensait avoir appris tout ce qu'elle pouvait apprendre de la cuisinière. A cette époque a succédé une période différente...

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La référence à Downton Abbey m'avait intéressé même si je n'avais jamais vu la série. J'en ai tellement entendu parler que je ne pouvais passer à côté de ce livre.
Première surprise, c'est une autobiographie. Deuxième surprise, l'auteur s'adresse au lecteur de façon très familière. Elle commence par raconter son enfance et comment elle est arrivée à « entrer en condition ». Les anecdotes des domestiques sont surprenantes, comme le repassage des lacets (pour une fille de cuisine), ou les cloches pour appeler les domestiques… on apprend plein de choses sur les personnes de service dans les années 30. Par contre, j'ai été rapidement agacée par la comparaison constante entre le passé et aujourd'hui et j'ai bien compris qu'elle avait un fort ressentiment pour ses employeurs.
Bref, une lecture instructive mais un style un peu rébarbatif.
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Plutôt déçue finalement par ce livre qui ne m'a rien apporté, ni connaissances, ni émotions. Il a soi-disant inspiré la série Dowtown Abbey, ma conclusion est qu'il vaut mieux regarder la série.

Margaret Powell est certainement une femme courageuse, placée « en condition » comme fille de cuisine très jeune avant de pouvoir obtenir un poste de cuisinière, travaillant dur dans des conditions difficiles, qu'elle décrit comme injustes plusieurs fois dans le livre et reprochant à ses différents patrons leur mépris, leur irrespect, leur toute-puissance. Elle finira par se marier, réalisant ainsi son rêve de sortir de sa condition de domestique et reprendra des études pour obtenir son bachot longtemps après.

Dans son récit, Margaret montre l'évolution des relations entre patrons et domestiques, le rapport de force changeant au cours des années, les domestiques se faisant rare, les patrons les soignent mieux. Mais elle ne sait pas faire la différence entre ce qui est intéressant et insignifiant. Il n'y a pas d'humour, ou alors très acerbe. C'est un enchaînement de Mrs X était radin, Mr Y avait des manies bizarres, Mrs Z était un chameau, M et Mrs XX étaient ok. Je me suis vite ennuyée et j'ai eu l'impression de perdre mon temps.
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Angleterre, début du 20e siècle. Margaret est une jeune fille issue d'un milieu pauvre et doit "entrer en condition", c'est-à-dire devenir domestique, à l'âge de 15 ans, ses parents n'ayant pas les moyens de l'envoyer au collège. Elle devient ainsi fille de cuisine, l'emploi le plus dur et le moins considéré d'une grande maison. Son but: devenir cuisinière, puis se marier et fonder une famille, à une époque où les domestiques vivent et travaillent dans des conditions extrêmement difficiles. (...)

Les Tribulations d'une Cuisinière anglaise est un témoignage écrit à la fin des années 1960 et réédité suite au succès de Downton Abbey, qui se serait inspiré de Margaret Powell notamment pour le personnage de Daisy, la fille de cuisine décidée à se construire un avenir meilleur.

Le récit a des accents de vérité indéniables et le style très vivant de l'auteure nous transporte à l'époque des faits très facilement, on s'y croirait! On souffre avec Margaret de son dur labeur, on s'indigne avec elle de la façon dont sont traités les domestiques et on espère pour elle et ses compagnes un avenir plus heureux. Malgré tout, on sourit, aussi, car la jeune femme dont il est question, malgré sa rogne et sa rage, est pleine de joie de vivre et dévore la vie à belles dents.

Un témoignage très intéressant sur la condition des femmes, mais aussi sur la société héritée de l'ère victorienne, la misère des travailleurs les plus modestes, l'éducation et les conditions de travail de toute une frange de la population anglaise de cette époque. Tout cela nous est conté avec beaucoup de verve et d'humour, à travers de nombreuses anecdotes très parlantes. J'aurais cependant apprécié que l'ensemble soit plus approfondi et plus développé, car le livre est assez court et certaines choses sont simplement survolées.

A lire pour aborder le sujet, mais à compléter (pour moi en tout cas) avec d'autres lectures plus poussées.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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