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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les romans des Annales du Disque-Monde peuvent d'ordinaire être lus indépendamment des autres mais Nobliaux et sorcières fait exception. Comme le conseille Terry Pratchett dans un avant-propos, il est préférable d'avoir lu au préalable les deux précédentes aventures des sorcières de Lancre.
Dans Trois soeurcières, Magrat Goussedail, la plus jeune des sorcières, tombe amoureuse du bouffon Vérence avant que ce dernier ne monte sur le trône de Lancre, tandis que dans Mécomptes de fées, Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat déjouent les machinations d'une marraine-fée au pays de Genua, à l'autre bout du disque.
Nobliaux et sorcières débute lorsque les trois sorcières rentrent au pays. À son retour, Magrat Goussedail découvre que le roi Vérence a organisé leur mariage pour le prochain solstice d'été. Mais la noce sera perturbée par d'étranges créatures bien décidées à venir gâcher la fête.

C'est toujours un plaisir de retrouver Mémé Ciredutemps et les sorcières, même si je dois dire que cette dernière aventure ne m'a pas autant emballée que les autres. Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi. Peut-être parce que cela ne faisait pas assez longtemps qu'on avait quitté les sorcières (seulement deux tomes), du coup elles n'ont pas eu le temps de me manquer. Ou plus probablement parce que le ton du roman est plus dramatique qu'à l'accoutumée. En effet, il y a de la grandiloquence et pas mal de discours très premier degré qui empèsent le récit.

Qu'on se rassure, il y a toujours l'humour absurde habituel de la série pour contrebalancer. Il est assuré par une galerie de personnages savoureuse : les enfants de Nounou, Jason le forgeron et l'armée de Lancre au grand complet*, accueillent une délégation de mages de l'Université Invisible qui fera le déplacement pour notre plus grand plaisir. L'amour est également au programme car, outre Magrat et Vérence, Nounou Ogg se fait draguer par Casanabo, second meilleur amant du disque** et Mémé Ciredutemps retrouve un amour d'enfance. Casanabo m'a fait beaucoup rire, une fois de plus.

En bref, ce n'est peut-être pas mon tome préféré de la série, mais il m'a tout de même fait passé un très bon moment.


* Shawn Ogg.
** Mais il fait plus d'effort.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Si j'en crois les critiques des différents lecteurs de la saga du Disque Monde, je ne suis pas dans la majorité. J'ai en effet remarqué que les tomes concernant les trois sorcières de Pratchett étaient plutôt ceux qui me touchaient le moins. Je trouve très souvent que ces tomes ont du mal à démarrer, que Pratchett s'y perd parfois dans des détails qui lui font perdre de son humour (ici les démonstrations, certes humoritico-ironiques , sur les univers parallèles qui cherchent à se parer de légitimité scientifique).
J'ai regretté aussi un peu le côté fourre-tout de ce tome ou, à force de donner trop d'importance à des personnages secondaires et de vouloir faire intervenir des personnages des autres histoires (ici le bibliothécaire d'Ankh-Morpok et certains des mages de l'Université), on se perd un peu et on arrive parfois moins à suivre l'intrigue principale.
Après il y a toujours les idées géniales de Pratchett (la façon qu'il a d'aborder l'image qu'ont les gens des elfes, les conflits de génération et les oppositions ville-campagne) et un final comme souvent réussi où rythme et suspense sont au rendez-vous. Mais j'avoue vraiment préférer la maladresse d'un Rincevent, des membres du Guet ou l'humour noir de la Mort quand elle n'est pas qu'une guest star. Sans doute que la personnalité trop sûre d'elle de Mémé Ciredutempts finit par m'irriter à la longue !
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Après diverses pérégrinations dans le dernier tome les concernant, Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail rentrent enfin chez elles, à Lancre, l'une pour retrouver sa chaumière, l'autre pour retourner fatiguer sa famille, la troisième pour se marier avec Vérence, le roi, rien que ça. Mais, comme d'habitude, les choses ne vont pas tout à fait se passer comme prévu...

Quatrième incursion dans les tomes consacrés aux sorcières du Disque-Monde, qui sont habituellement mes préférés, et première déception. J'ai trouvé en effet celui-ci bien en deçà des autres : chaque sorcière s'est un peu affadie, et l'intrigue en elle-même - l'invasion des nobliaux - n'est pas des plus trépidantes. J'ai donc lu ce tome sans grand intérêt, avec quelques petits sursauts de sourires à certains bons mots ou comportements, pas cependant suffisamment nombreux pour me faire apprécier véritablement ma lecture.

J'espère que le prochain tome, consacré au Guet, ne me décevra pas lui aussi !
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Revenues de leur périple conté dans Mécomptes de fées, les sorcières pensaient retrouver leurs foyers respectifs, sans autre chose. Erreur : Magrat va épouser Vérence, et donc devenir reine - rôle auquel elle n'est absolument pas préparée - et des jeunes femmes qui se piquent de sorcellerie (enfin, ce qu'elles imaginent être de la sorcellerie) provoquent Mémé Ciredutemps par leurs grossières erreurs. Pendant ce temps-là, aux Danseurs, quelque chose se prépare...
Cette fois-ci, Terry Pratchett s'attaque aux elfes qui, comme chacun sait, sont des êtres beaux, élégants, gentils... gentils? Mais dans quel monde vivez-vous ? Ils sont tout sauf gentils ! Là, encore, Terry Pratchett respecte le folklore pour le tourner à sa sauce. Ainsi, les contes d'origine mettant en scène des elfes (bien avant ceux de Tolkien) ne les présentaient pas forcément comme gentils. A l'instar des fées, les elfes ont leur propre morale. Quant à leur côté élégant, il permet à l'auteur des descriptions hilarantes !
L'intrigue peine cependant à démarrer, les choses se mettant en place lentement (trop lentement) et de façon un peu éparpillée pendant le premier tiers du roman. Ensuite, on est happé pendant les deux derniers tiers, une fois tout posé, et l'action bien mise en branle.
On notera également quelques clins d'oeil aux pièces de Shakespeare.
En résumé, une aventure intéressante des sorcières, quelques fous rires, mais une intrigue qui met un peu trop de temps à se déployer.
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