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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Bon si j'ai bien suivi, c'est le dernier tome sur le Guet et ça, c'est triste ! Malgré quelques longueurs, j'ai adoré suivre Vimaire en vacances dans sa résidence secondaire, à la campagne. Entre balade, diner mondain et nouvelle passion de son fils pour le caca, l'instinct de flic est en éveil et ne tarde pas à trouver une affaire à résoudre ! Un tome réjouissant avec un Vimaire au sommet de son efficacité et qui va se battre pour le droit des Gobelins. Un thème assez fort donc et beaucoup d'actions . Vraiment je suis triste que ce soit le dernier avec Vimaire, c'est mon personnage préféré ….
Challenge Mauvais genres 2021
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Nous suivons le commissaire Sam Vimaire en vacances à la campagne.
Le commissaire est arraché à son milieu (les rues de la ville d'Ank-Morpok) pour la paisible campagne.
Paisible en apparence.

> Note : Il faut absolument avoir lu d'autres tomes du disque monde pour apprécier un tant soit peu ce tome. Je recommande en particulier ceux liés au Guet (la police) comme « Le Guet des orfèvres ».

La fantasy est souvent perçue à tort comme trop éloigné de la réalité, comme une échappatoire.
Grossière erreur. Les étiquettes « Fantasy » et « Humour » ne doivent pas vous leurrer.
Toutes les oeuvres de fiction, parlent d'ici et de leur époque.
Le commissaire va tomber sur un meurtre et sur de sombres évènements.
Le disque monde est peuplé de multiples créatures : parmi elles les gobelins.
Ils n'ont droit qu'à un total mépris, de la haine et de la peur : ils sentent mauvais, ils sont sales, ils volent, ils mangent leurs enfants et j'en passe.
Alors si on les maltraite, on les tue ce ne sont que des gobelins.

Et oui, toute ressemblance avec des ethnies, groupes religieux, peuples existants ou ayant existé et purement fortuite.
Cela révolte le commissaire. Surtout que le Guet est très différent de notre police.
Il est composé d'humains, de nains, de trolls, de vampires, de loup-garous et plus et… même de femmes !
Plutôt inclusif non ?

Le miroir qui nous est tendu par les romans du disque monde, est un miroir déformant.
Et notre monde ne s'en sort pas toujours à son avantage.
On manque de Sam Vimaire à la tête de la police dans ce bas monde, n'est-ce pas ?

Il y a dans ce tome beaucoup d'action, des remarques bien senties, de sublimes réparties.
On ne s'ennuie à aucun moment.
Et Vimaire ne va pas laisser les actes commis impunis.

Le ton est quand même plus sombre. Il y a plus de personnes qui mériteraient plus de justice. Des actes horribles.
Et plus de critique.

> Si un pauvre passe une année en prison parce qu'il a volé pour manger, quelle hauteur doit faire la potence où se balancera le riche qui viole la loi par cupidité ?

et parfois des prises de consciences un peu tardives

> S'ils pouvaient faire un truc pareil à des gobelins, rien les empêchait de décider qu'ils pouvaient le faire aussi à de vraies gens, et quelques-uns ont dit que, vraies ou pas, c'était pas bien !
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Monsieur le Duc sur ses terres...
Vu de cette façon, on pourrait douter de l'intérêt de cet opus des "Annales".
Mais lorsque le susdit Sam Vimaire, en vacances, se trouve confronté à un traffic d'êtres pensants on comprend mieux l'argument.
Ségrégation, esclavage, société aristocratique... les thèmes récurrents de l'oeuvre sont là, et bien là.
Traité avec autant d'humour que de réalisme, les sujets graves exposés dans "Coup de tabac" prêtent autant à rire qu'ils donnent à réfléchir. Une réussite, encore ?
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Le seigneur Vétérini dirigeant d'Ankh-Morpork depuis son bureau a appris de terribles choses qui se passe dans sa ville. Et ce qu'il déteste en tant que dirigeant de la ville, c'est de voir que des aristocrates déjà fortement riche, se font de l'argent en détruisant la vie de ses citoyens. Citoyens qui ont déjà une vie pénible, pauvre, et qui malgré tout essayent de gagner de quoi survivre. Ici c'est la population trolls qui ont leur tête qui explose après avoir absorbé de la drogue entrée illégalement en ville.

Juste hisse !

Ouvert d'esprit Vétérini n'a rien contre les substances qui permettent de trouver un bonheur, mais que ça tue son usagé, lui qui ne voulait pas cela, c'est horripilent. Il y a tromperie sur la marchandise. Et assassinat... Comme il le dit : En effet, si un pauvre passe une année en prison parce qu'il a volé pour manger, quelle hauteur doit faire la potence où se balancera le riche qui viole la loi par cupidité ?
  Alors qui de mieux pour faire respecter la loi, la justice que le duc d'Ankh-Morpork, le commissaire divisionnaire du Guet municipal : Samuel Vimaire, qui a justement grâce à sa femme un manoir de vacances à la campagne. Donc parfait pour des pseudos vacances, là où ce crime prend sa source.

Arrivé là-bas il ne tarda pas à se faire de nouveaux ennemis et amis qui ces derniers lui demandent et réclament «  Juste hisse ! » de ce crime qui a été fait contre l'une des leurs : une jeune gobeline du nom de : le contraste ravissant entre les pétales orange et les pétales jaunes de la fleur d'ajonc.

Juste hisse, monsieur Peau-liiissier !


Comme toujours, lire Terry Pratchett est un régal. Et ici dans « Coup de Tabac », tout cela rappelle les nations conquérantes qui ont mis en esclavage nombres de peuples, (qui si on leur avait donné les mêmes moyens financiers, technologiques, scientifiques..., ils s'en seraient même mieux sortis que les conquérants), en violant toutes les lois, et la pire de toutes pour ces gens se pensant supérieur est de penser que la loi ne s'applique pas à eux. Donc pour eux, ils n'ont jamais fait de mal. Ce qui va de pair avec la notion d'esclavage est la notion d'argent. Ces bénéfices engendrés font la fortune de grand propriétaire terrien, aussi appelé aristocrate, qui hélas font cela sur le dos d'un peuple mis en esclavage. La différence entre le travail et l'esclavage se situe à un bout de papier de consentement. Comme deux personnes qui sont différentes l'une et l'autre par leur lieu de naissance, leur milieu social, leur sexe, leur travail, etc... est la valeur préjugée qu'on leur étiquette à tort et à travers.

Terry Pratchett va nous rappeler que la richesse ne devrait pas dicter la loi. Que ces lois ne devraient non pas être en fonction de l'humain, mais de toutes les espèces, de tous les peuples qui cohabitent ensemble. Et que les gens riches doivent eux aussi obéir aux lois et même cent fois mieux.
C'est le fond de notre humanité : un monde de caca, de canetons débile et de salopards. Mais heureusement dans ce Disque-monde, une fois le mal enlevé, un avenir positif voit le jour grâce aux femmes et à leurs talents.
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Sam Vimaire est maudit ! Maudit !
Pensez donc, lui, un pur citadin, un gamin des rues d'Ankh-Morpork, est contraint par son épouse - qui a fourbement intrigué auprès du seigneur Vétérini - à prendre des vacances... à la campagne !
La campagne, vous vous rendez compte ! Il ne se passe rien à la campagne ! Des oiseaux bruyants, des tas de végétaux bons pour la santé, des cacas de toutes sortes - pour le plus grand plaisir du petit Sam junior - et pas de crimes. Pas le moindre petit délit... ou presque.
On ne la fait pas au commissaire divisionnaire Vimaire, du guet d'Ankh-Morpork. Oui, LE fameux commissaire Vimaire. Il y a quelque chose de pas clair sur les terres de sa femme. Des trucs qui, s'ils ne sont pas pris en considération par la loi, le sont très certainement par la justice. Des trucs qui hérissent le poil d'un Sam remonté à bloc et qui s'ennuie dans des dîners mondains pleins d'arrogants qui se croient au-dessus de tout.
Fallait pas contraindre Vimaire à prendre des vacances. Parce que s'il y a une chose que Sam déteste par-dessus tout, c'est qu'on prenne des êtres sensibles et pensants pour des choses qu'on peut assassiner impunément...
"Coup de tabac", le dernier volume des Annales du Disque-Monde consacré aux aventures de l'inégalable commissaire Vimaire, tient encore une fois toutes ses promesses : complots, intrigues et des policiers épris de justice, quitte à tordre légèrement le bras de la loi pour qu'elle cadre à leur idée de ce que devrait être la justice. Ah ! Il y a aussi un majordome avec un peigne qui, lui, n'est pas policier...
Dans la foulée, Terry Pratchett, sans doute à la demande générale, a commis un petit opuscule intitulé "Le monde merveilleux du caca", par Mlle Félicité Bidel, l'auteur favori de Sam Vimaire junior, qui joue un rôle non négligeable dans "Coup de tabac".
Au fait, pourquoi "Coup de tabac" ? Une histoire de contrebande, entre autres, et, peut-être, la perspective d'un bon cigare, savouré bien tranquillement à la lumière du crépuscule. Après une sacrée bagarre...
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Trente-neuvième et avant dernier roman des Annales du Disque-monde et dernière aventure du Guet, la scène s'ouvre sur un Samuel Vimaire désespéré à l'idée de rendre sa plaque... Non, il n'est pas destitué, non, il ne part pas en retraite, il part juste... en vacances !
Cette idée semble venir de Sybil, sa femme, mais il est vrai qu'avec Vétérini, on ne sait jamais trop bien ce qui de l'oeuf ou de la poule...
Bref !
Voilà Samuel Vimaire parti en vacances, découvrir les terres campagnardes qui sont désormais les siennes suite à son mariage fortuné. Villequin est de la partie, et heureusement, car notre bon Sam est bien perdu dans les coutumes campagnardes, et aura bien du mal à faire son trou... D'autant que la présence du Seigneur Rouille lui est suspecte d'entrée de jeu, et que le forgeron disparaît après lui avoir fait entendre qu'il pourrait bien avoir des révélations à lui faire...
Accusé du meurtre du forgeron - dont on n'a pas trouvé le cadavre, seulement une énorme quantité de sang à l'endroit où leur rendez-vous était censé avoir lieu, Vimaire entraînera le jeune représentant des forces de l'ordre locale dans une véritable enquête pour meurtre : c'est en effet une gobeline qui a été assassinée là-haut, la nuit où Jefferson a disparu. Et son enquête en mécontentera plus d'un, les gobelins étant plus considérés comme des animaux nuisibles que comme des êtres dués de conscience...
Alors qui a tué la gobeline ? Pourquoi ?
Où est passé ce diable de forgeron ? Quel rapport avec la collection de cacas du petit Sam ? Qui joue si divinement de la harpe et comment l'opéra peut-il faire cesser l'esclavage ?
On ne voit pas le temps passer dans cette aventure, qui révèle un dénouement dans le dénouement plutôt inattendu. Evidemment, Vimaire et le Guet vont découvrir ce que mijote le clan Rouille, Vétérini tirer profit de la situation, et les Gobelins accéder au statut d'êtres conscients, mais... le rôle des Ténèbres qui convoquent, la bataille sur les péniches qui remontent le fleuve, et Chicard qui trouve son grand amour, ça, je ne les vais pas vu venir !

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Pour cet avant dernier tome des annales du Disque-monde, Pratchett nous emmène en vacances, avec Sam Vimaire, dans le domaine campagnard de sa chère et plantureuse épouse, dans les Comtés.
Bon, Vimaire se fait chier, mais très vite son poil se hérisse, quelque chose a été commis ici, un délit, un crime. (je n'ai pas dit "meurtre", mais "crime" !)

Le ton est toujours aussi sombre que les derniers, les ténèbres bien présentes dans l'esprit de Sam, seul le fils du commissaire-duc-responsable du tableau est la pour égayer un peu l'atmosphère assez pesante car sur fond d'extermination, de déportation et de spécisme flagrant !
Le vocabulaire est un peu plus relâché aussi, quelques insultes et gros mots filtrent ça et là (bon, pourquoi pas). le scénario est relativement convenu, mais c'est évidemment surtout le style qui plait et régale le lecteur, avec en plus les moments d'acclimatation du pur citadin à la campagne, qui sont savoureux.
D'où d'ailleurs ma demi-étoile de plus des quatre habituelles car j'ai adoré la mise en scène de Vimaire entouré de pépiement d'oiseaux et d'arbres divers !
A lire, avec le seul regret de voir la fin de la saga s'approcher à pas de troll...
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Des différentes séries composant le Disque-Monde, la série des agents du Guet a toujours été ma préférée. Ce nouveau roman, je l'attendais donc avec enthousiasme. Aussi un peu d'inquiétude: l'auteur souffrant de la maladie d'Alzeihmer, saurait-il se hisser à sa hauteur habituelle, ou serait-ce le livre de trop ?

Disons le tout de suite, pas d'inquiétude à avoir! Nous retrouvons Vimaire, toujours aussi abasourdi par son titre de Duc, et toujours flic jusqu'à la moelle des os. Sa femme l'ayant scandaleusement forcé à prendre des vacances, nous le suivons cette fois-ci dans une contrée barbare dénommée campagne: pensez, pas de pollution, pas de pavés, du vert à perte de vue.... Evidemment, parce qu'on est chez Pratchett, les lieux idylliques se révèlent comporter autant de secrets que Ank elle-même et on jubile en voyant le Commissaire retrousser ses manches et ramener la loi sur les lieux, et fissa encore!
A noter le plaisir de retrouver Sybille aussi, qui comme tous les personnages féminins de l'auteur a une façon bien à elle d'enrober l'acier sous les bonnes manières et qui forme décidément avec son commissaire de mari l'un des couples les plus plaisants de la fantasy!

Je recommande ce livre avec enthousiasme à tous les amateurs de Pratchett, et à ceux qui n'ont jamais lu cet auteur, je conseille d'attaquer dès demain le premier livre de la série consacrée aux multiples péripéties vécues par Vimaire et son équipe: Au Guet!
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Lire Terry Pratchett c'est comme une séance de spa, on sait qu'on va passer un moment agréable, se détendre. Pour moi lire Pratchett c'est comme aller boire une bière avec un vieil ami, je sais que je vais rire, réfléchir et avoir des réflexions passionnées. Alors quand Coup de Tabac, 34ème tome des annales du disque monde sortie aux éditions Pocket, autant dire que je me suis précipitée à la libraire (bon ok, je me suis pointé le jours de sa sortie à l'ouverture)
(La suite sur mon blog)
Lien : http://astarothkenobireader...
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C'est toujours un bonheur de s'immerger dans l'univers de Pratchett.
Fantaisie, humour, aventure et toujours un point de vue politique avec des références on ne peut plus d'actualité...
ici les Gobelins, "différents", en butte à des pogroms, déportés, clandestins, sans citoyenneté...
Il y a dans les romans de Pratchett une critique incisive des errements de notre monde et toujours, en parallèle, une humanité qui réchauffe.
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