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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est probablement le Pratchett que j'ai le moins apprécié, en partie pour des critères assez subjectifs je l'avoue.
Premièrement Rincevent est (et de loin) le personnage (le seul d'ailleurs avec Cohen le barbare à un degré moindre) qui ne m'amuse pas franchement dans l'oeuvre de mon humoriste préféré, et de fait cet opus ne m'aura pas emballé comme les autres, l'histoire et le casting proposés n'étaient pas faits pour moi, ça arrive ;)
Et deuxièmement (et là j'avoue que c'est purement subjectif) j'aurais préféré que le héros immature et boutonneux s'appelle Patrick ou Henri ou... Peu importe d'ailleurs, mais j'aurais préféré, ne me demandez pas pourquoi.
Pour finir le thème n'était pas très accrocheur et du coup j'ai été moins sensible à un humour que j'apprécie tant habituellement, pour ce qui me concerne, cet opus incarne l'exception qui confirme la règle qu'il n'y a rien à jeter dans les annales du disque monde.
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Eric est le neuvième tome des annales du disque-monde, et c'est également le plus court jusque là, ainsi que selon moi le moins bon des neuf premiers.

Eric, quatorze ans est le plus jeune démonologue du Disque-Monde. Cependant après avoir pratiqué une invocation, ce n'est pas un démon qui apparaît, mais bien Rincevent, mais si vous savez le mage le moins doué du Disque ! Or Eric, lui croyant que Rincevent est réellement un démon, va exiger de lui plusieurs petites choses: l'immortalité, la domination du monde, et la plus belle femme de tout les temps. Rien de bien extraordinaire me diriez-vous. Ce qui va les emmener dans un long périple à travers les dimension, l'espace et le temps.

Le problème de ce tome, c'est que l'on a un peut trop l'impression que le scénario est forcé. Et que les élément arrive car Pratchett l'a voulut, et non car c'est ainsi que devait se dérouler les choses. Les différent endroit visité sont inégalement inspiré, je trouve surtout l'enfer peu réussi.
Sinon dans l'ensemble ça reste plutôt bon, des petits traits d'humour très English reste toujours très drôle et fonctionne bien.
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Eric, qui signe le grand retour de Rincevent et de son Bagage, ne restera pas dans mes annales (oui, bon, facile le jeu de mot…) : j'ai eu la sensation d'avoir tout lu en jetant seulement un oeil à la quatrième de couverture. En effet, très bref, ce roman reste à mon sens trop en surface, autant dans le développement d'une intrigue vraiment prenante que dans celui d'une parodie plus complète et complexe des enfers, qui lui aurait donné, je trouve, plus de sel – même si le côté bureaucratique instauré au lieu n'est pas déplaisant, j'aurais aimé qu'il soit encore davantage poussé à l'extrême. Rincevent est quant à lui bien terne dans ce tome, simple faire-valoir d'Eric qui l'a invoqué en lieu et place d'un démon, or l'adolescent invocateur est lui-même aussi terne que le magicien, ne donnant aucune saveur aux deux protagonistes que nous suivons pourtant tout au long du récit. Malgré tout, quelques passages restent truculents, notamment par leur détournement assez drôle – même si plutôt attendu – de grands mythes, comme au début avec Faust ou avec la guerre de Troie dans la suite. Dommage qu'ils ne soient pas assez nombreux pour m'avoir permis de passer un meilleur moment de lecture…
Lien : https://lartetletreblog.word..
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Les aventures d'un apprenti démon qui veut grâce à ses invocations dominer le monde, être immortel et vivre avec la plus belle femme. Rien que ça ! Manque de chance, il n arrive à invoquer qu un vieux mage et son bagage qui le suit partout. Sa quête va les emmener jusqu'à l origine de l univers en passant par le siège de Troie (et son célèbre cheval) pour finir dans le royaume des enfers. Un voyage aussi loufoque qu inutile mais aucun bagage ne sera égaré, ce qui est notable ! Mention spéciale pour les illustrations superbes de cette édition. pas mon Pratchette préféré mais l'écriture et l'originalité de l'histoire fonctionnent toujours.
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Pas le meilleur des Pratchett, comme souvent quand on suit Rincevent. Il faut dire que c'est un personnage particulier, lâche peu charismatique et sans grande ambition. Par contre c'est un très bon faire-valoir pour les personnages secondaires, dont notamment le Bagage et le Bibliothécaire.
Ce petit roman propose une relecture de la pièce de Faust. Une intrigue assez mince mais qui offre quelques passages très chouettes, comme la genèse de notre Disque-Monde !
Une lecture sympathique mais pas inoubliable.
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Autant le dire de suite, Eric ne me laissera pas un souvenir impérissable. En même temps, Rincevent n'est pas le personnage le plus charismatique ou drôle de l'univers du Disque-Monde. Je lui préfère la Mort, Mémé Ciredutemps, les hommes du Guet et le Bagage. D'ailleurs, c'est un peu à cause de ce dernier que je voulais revoir Rincevent car le Bagage suit le mage dans toutes ses aventures, et m'arrache plus facilement des sourires que son propriétaire.


Eric n'est donc pas un tome mémorable à mes yeux. le résumé me faisait espérer de grands choses avec les Enfers ou encore une revisite de la Guerre de Troie. Hélas, ce ne fut pas le cas. Quelques bons moments surnagent une histoire moins inspirée qu'à l'accoutumée. Ou alors la magie n'a pas opéré sur moi. Peut-être en attendais-je trop après un Au Guet que j'avais beaucoup aimé ?


Au final, ce neuvième livre est sympathique, mais sans plus. Il a surtout le mérite de ramener Rincevent et le Bagage par la même occasion. Un petit creux dans la vague, qui ne m'empêchera pas de me jeter sur le dixième livre : Les Zinzins d'Olive Oued !
Lien : http://encore-un-chapitre.bl..
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Faust Eric
Traduction : Patrick Couton

"Faust Eric", neuvième volume des Annales du Disque-Monde, est aussi le plus bref à ce jour : c'est à peine en effet s'il comptabilise, en édition de poche, 150 pages.

A mon sens - mais ce n'est que mon avis - c'est le livre le moins inspiré de Pratchett même si je le préfère au "Dernier Continent" dont les effet me semblent (surtout à la fin) un peu trop forcés.

Il a pourtant pour mérite de nous ramener Rincevent, que nous avions, dans "Sourcellerie", égaré dans les dimensions de la Basse-Fosse. Les mages en sont d'ailleurs les premiers avertis, ce qui les contrarie fort car, parmi eux, ceux qui se sont jadis ralliés à Thune ne sont guère pressés de voir réapparaître ce témoin implacable de leur lâcheté qu'est l'ancien assistant du Bibliothécaire ...

Mais ils n'ont pas à s'inquiéter dans l'immédiat : si la voix désincarnée de Rincevent a paru flotter un temps dans les couloirs de l'UI, c'est parce qu'un apprenti-sorcier de 14 ans, le jeune Eric, "13, chemin du Fumier, Pseudopolis", s'est mis en tête d'invoquer un démon puissant afin que celui-ci lui réalise ses trois voeux :

1) Devenir le Maître de l'Univers ;

2) Rencontrer La Plus Belle Femme du Monde ;

3) Devenir Immortel


Rien que ça, oui ...

Sans doute en raison d'une fausse manoeuvre du jeune démonologue (en fait, il n'y a pas eu de fausse manoeuvre et tout cela est bel et bien voulu mais par qui, cela, on ne l'apprendra qu'à la toute fin du volume ...), ce n'est pas un démon mais bel et bien le "maje" le plus incompétent de tout le Multivers qui s'est matérialisé sous les yeux d'un Eric ébahi.

Ce qui va permettre à Pratchett de nous brosser trois tableaux d'inégale valeur : l'un qui se déroule chez le curieux peuple des Tezumas, lesquels adorent le non moins curieux dieu Quetzdufflecoatl ; le second qui prend place lors de la mythique guerre entre Tsort (Troie) et Ephèbe (les Grecs) et nous révélera le nom latinien de l'ancêtre direct de Rincevent ; et enfin le troisième, qui culmine avant une espèce de Big Bang et nous fait rencontrer l'un des Créateurs - oui, ils sont plusieurs, en fait ...

Quant à l'épilogue, il nous transporte en Enfer, mais pas pour longtemps. On y remarquera le fameux chemin pavé de bonnes intentions ...

En vedette américaine, encore et toujours le Bagage, qui parvient à acculer trois démons dans des cuves d'huile bouillante, ce qui n'est pas, vous en conviendrez, à la portée de tout le monde !

Bref, un livre à ne recommander pour une fois qu'aux inconditionnels de Pratchett avant d'attaquer cette petite merveille que sont "Les Zinzins d'Olive-Oued."

Et aussi à ceux que la vision de Dieu et des religions qui est celle de Pratchett passionne. Car il règle quand même quelques comptes dans "Faust Eric" - et ça fait toujours plaisir. ;o)
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Cinquième tome des Annales du Disque-monde, je progresse maintenant un peu plus dans l'ordre et j'ai bon espoir d'atteindre le tome 20 en lisant progressivement dans l'ordre, et ainsi pouvoir finir un jour la saga. Enfin, vu le prix, c'est pas pour demain la veille. 35 tomes quoi ! Bigre, diantre, fichtre et foutre. Mais bon, faut avouer que c'est si bon ... D'ailleurs, parlons de ce qui nous amène ici, parlons de ce tome, celui qui continue les aventures de Rincevent, mage minable de l'université de l'invisible, et qui possède comme unique preuve de sa magie son chapeau brodé du mot "MAJE". Évidemment, quand ça commence comme ça, on s'attend à quelque chose ensuite.

Rincevent est peut-être un mage minable, mais il n'en reste pas moins doué pour se fourrer dans les situations les plus invraisemblable et qui nécessitent son action immédiate sous peine de fin du monde. Rien que ça, messieurs-dames ! Et ici la raison est simple : un sourceleur arrive ! Un sourceleur, c'est un sorcier au carré. Un huitième fils d'un huitième fils d'un huitième fils. Là où le mage ordinaire n'est qu'un huitième fils d'un huitième fils. C'est un condensé de pouvoir, un bloc de magie brute, quelque chose qui est à même de modifier la trame du monde. Et c'est justement ça le problème.

Si j'ai beaucoup aimé l'idée de départ et le développement humoristique qui s'en suit, Rincevent restant l'éternel looser qui n'arrivera jamais à rien. C'en est presque triste parfois, tant il est minable, mais la veine humoristique vient en grande partie de lui, et le Bagage, fidèle compagnon plutôt dangereux (et également très humain pour un meuble) continue a l'assister dans ses péripéties sur tout les continents.
Mais je crois que quelque chose m'a un peu plus dérangé dans ce tome. Une impression vague et diffuse. Généralement je suis très réceptif à l'humour de Terry Pratchett, mais je crois que le sérieux est un poil trop présent dans la fin de ce tome pour que je l'apprécie à sa pleine mesure. Je suis fan de la façon dont Pratchett intègre tout à coup du sérieux et de la réflexion dans son oeuvre alors qu'on ne s'y attend pas, mais là j'ai eu un petit bof en refermant le livre, et j'ai plutôt envie de me tourner vers un autre tome pour m'amuser à nouveau pleinement. Un petit quelque chose en moins ou en plus, mais j'ai légèrement moins aimé ce tome que les autres. le côté trop héroïque de certaines passages aussi.

Cela dit, c'est toujours très bon et l'ensemble de l'histoire contient des perles d'humour et des façons d'envisager les choses extraordinaires, alors je ne peux que vous recommander de lire ce tome, qui s'inscrit de toute façon dans la droite ligne des Annales du Disque-Monde, qui me semble être une série qu'il faut véritablement avoir lu un jour.

Je ne pense pas qu'on tienne là le meilleur tome (mais après Les petits Dieux et le père porcher, je dois avouer que c'est difficile) mais qui continue d'une façon humoristique les aventures du mage le plus malchanceux de l'histoire de la fantasy. Beaucoup d'humour et des bonnes idées, il reste juste un détail qui m'a fait ne pas l'apprécier, et je ne parviens pas vraiment à mettre le doigt dessus. C'est bête, mais bon, on fera avec ! Et ça reste très bon à lire, alors ne vous privez pas.
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Ce volet ressemble à s'y méprendre le 3e opus avec Rincevent, ce magicien plus qu'incompétent et le Bagage le plus terrifiant du monde. C'est toujours avec une grande joie qu'on retrouve ce presque-mage avec ses simagrées et son art inconditionnel pour la fuite. On visite le Disque-monde et même plus, et (...)
Lien : http://livrement.canalblog.c..
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Pas le meilleur Pratchett mais fun tout de même (j'aime l'administration de l'enfer)
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