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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il m'en manquait un pour finir ma visite du disque monde… et pas n'importe lequel... puisque Eric est une revisite à la Pratchett de la guerre de Troie, de certaines légendes aztèques et de la création du monde.

Si je n'ai pas été grande fan du personnage d'Eric, qui m'a en fait beaucoup agacée ( mais bon c'est un ados, donc après tout Pratchett a bien réussi son travail puisque tout le monde sait que les ados on vocation a agacer… j'en ai 2 et demi a la maison !!). je me suis régalée à retrouver Rincevent.. personnage épique du disque. Petit regret la mort n'était pas non plus suffisamment présente a mon goût.

L'humour de l'auteur est toujours au RDV et je me suis tordue de rire avec la satyre sur les bureaux… vu du côté démon c'est juste excellent surtout si il y a des plantes vertes.

Pour être tout a fait juste avec ce tome, c'est une revisite aussi de Faust version disque monde.. et c'est juste un régal
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Oui, oui, c'est bien Pratchett.
L'auteur de la saga de fantasy loufoque, les annales du Disque-Monde, s'amuse toujours. Cette fois il se permet de revisiter le mythe de Faust.

Avec, dans le rôle de l'alchimiste, un nouvel arrivant, Eric, dans celui de son serviteur, un revenant, le mage raté, le célèbre Rincevent et son non moins reconnu, le fidèle coffre à pattes.
Par contre le démon reste le démon et ne se laissera pas déposséder d'une âme qui lui tend les bras. Même pour un ado boutonneux, être obsédé et mégalomane peut conduire en enfer. Convoiter luxe et luxure a ses contreparties.

Derrière la rigolade, des peurs ancestrales. Celles liées à la colère d'un dieu que seules des sacrifices humains peuvent apaiser. le chapitre sur les rites aztèques est méchamment drôle.

Cela reste toutefois une récréation, un divertissement que les illustrations de Josh Kirby embellissent tout en restant fidèle au récit .

Très court, cet épisode met surtout en avant des personnages très marquants, tous très drôles.

Par contre, la cohérence du récit, qui mélange Faust, Ulysse et
le quetzalcoatl, paraît accessoire.
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Alors que Rincevent, coincé depuis le tome 5 dans la dimension de Basse-Fosse (et le temps ne passe pas vite), est sur le point de mourir, il atterit dans un pentacle tracé par Éric, jeune démonologue de quatorze ans, qui est persuadé d'avoir appelé un démon, et que l'attitude de mage minable de Rincevent n'est qu'une ruse grossière.

Éric, interrompu un instant par sa mère pour prendre le petit-déjeuner, prononce enfin ses trois voeux, qui ne brillent pas par leur originalité : devenir le maître du monde, rencontrer la plus belle femme qui ait jamais existé sur le Disque, et devenir immortel. Voeux que réalisera Rincevent, à la plus grande surprise du mage lui-même, et qui les mèneront dans une forêt d'Amazonie, dans un remake disquesque de la guerre de Troie, et dans l'espace pour assister à un tout nouveau big-bang.

Pendant ce temps-là, en Enfer, on est pas du tout content que Rincevent ait pris la place d'un démon, et le Roi, qui a modernisé et bureaucratisé les lieux, va essayer de reprendre le contrôle des évènements.

Tome assez sympathique, beaucoup de références à d'autres oeuvres, drôles et intelligemment tournées. On retrouve avec plaisir Rincevent en looser magnifique, son fidèle bagage qui renverse les situations (et les gens aussi d'ailleurs), et les petites apparitions de la Mort toujours aussi réjouissantes.
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Éric Thursley, apprenti démonologue de 14 ans, invoque les forces des ténèbres pour obtenir, oh, des broutilles : la domination du monde, la vie éternelle et la plus belle femme du monde. Les choses se compliquent quand le démon invoqué s'avère être la plus improbable des créatures(1)...

Éric, 9ème tome des Annales du Disque-Monde, est très court, 150 pages tout rond, et, contrairement aux tomes précédents, va directement à l'essentiel. L'histoire démarre en quelques pages et aucune intrigue secondaire n'est développé. On suit l'essentiel du temps Éric et son invocation, et c'est à peine si, de temps en temps, on ira jeter un oeil en Enfer voir de quel bois se chauffent les démons(2).

Car il sera question des Enfers dans ce roman, avec une adaptation du mythe de Faust, revu et corrigé à la sauce du Disque-Monde. Pour être franc, je ne connais pas vraiment ce mythe. Sans doute suis-je passé à côté de certaines références, mais je ne l'ai pas ressenti à la lecture. Par contre, quelques connaissances en mythologie grecque m'ont permis d'apprécier un bon nombres de gags.

Encore une fois, je me suis bien amusé. Pratchett a le chic pour nous imaginer des histoires et des situations bien farfelues sans perdre le fil de sa logique. le texte est si court que je l'ai terminé sans m'en rendre compte(3). J'en aurais bien repris un petit peu !
Il va me falloir attendre jusqu'au prochain tome.


(1) Encore plus improbable qu'un hobbit.
(2) En fait, les démons se chauffent au gaz. de toute manière, il n'y a pas beaucoup de bois en Enfer. le climat ne se prête pas tellement au développement forestier.
(3) J'exagère un peu. le fait qu'il n'y avait plus de pages à tourner m'a mis la puce à l'oreille.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Un court roman de Pratchett et j'ai mis pourtant une semaine à le lire. Ceci n'est en aucun cas la faute du roman qui est dans l'ensemble un délicieux divertissement. Tout en allusions à la mythologie grecque, aux contes des Mille et Une nuits, aux sociétés antiques, à la Divine Comédie de Dante et même à Faust, on suit Rincevent ( et le Bagage!) revenir de là où il était ( "chaispasquoi" comme dirait un indomptable perroquet) avec d'incroyables pouvoirs ( que se passe-t-il?) pour exaucer trois voeux d'un adolescent boutonneux apprenti démonologue. Et pas les moindres ces voeux : maître du monde, avoir la plus belle femme pour lui seul et être immortel. Bien entendu, tout le monde le sait, les voeux sont sujet à interprétation... Ainsi notre peureux mais filou Rincevent va-t-il devoir affrontez les Tezumas ( alias les Aztèques) qui n'ont qu'une envie : dévorer leur "nouveau" maître suprême, atterrir en pleine guerre de Troie, non pardon Tsort, avec la "magnifique" Elenor et revenir à la création du Monde. L'intrigue se termine dans l'antre des démons, l'Enfer, un endroit effroyable... d'ennui!
Terry Pratchett nous amuse encore et toujours avec ses situations cocasses, ses références détournées et ses personnages complètement barrés. L'édition Atalante a en plus été illustré par John Kirby pour une plus grande immersion dans ce monde. Bref, une très bonne lecture!
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Enfin ! Je lis du Terry Pratchett ! J'en envie d'en lire depuis mon adolescence et je ne comprends pas pourquoi je ne l'ai pas fait avant... ou peut-être que si, je ne savais pas par où commencer dans les Annales du Disque-Monde.

Je n'en sors pas indemne, mais dans le bon sens du terme, c'est le genre d'oeuvre qui me marque en bien. Je n'ai lu que ce premier tome et l'univers me plaît déjà, j'adore les noms de personnages qui font des jeux de mot (comme chez Lewis Carroll) tel Quetzduffelcoatl, c'est tout bête mais je suis fan.
En terme d'histoire, j'ai accroché dès la première page, le roman est court et bien rythmé, en plus de ça il n'y a pas trop de jargon trop SF (qui peuvent me perdre). Je n'ai pas vu le moindre défaut, je le recommande vraiment aux ados comme aux adultes.
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Eric, un adolescent plutôt libidineux et mégalomane, nous fait sa crise mystique. Des effluves issues de la cuisine du cocon familial masquent une odeur de soufre flottant dans sa chambre...Eh non, cette exhalaison ne provient pas du flacon de Biactol local mais de divers ingrédients réunis lors d'un rituel incantatoire. En effet Eric se frotte en douce à la démonologie (et non à la dermatologie! ) : il désire invoquer un démon pour que ce dernier réalise ses trois voeux (dominer le monde, disposer de la plus belle femme du monde, et posséder l'immortalité )... Sauf que c'est ce bon vieux Rincevent et le Bagage qui surgissent du cercle magique ! Et à sa grande surprise, d'un claquement digital, il exaucera les désirs d'Eric...mais de manière biaisée! (Mais peut être y a t il des ficelles diaboliques derrière tout ça...). L'occasion, une fois encore, de se fendre la poire avec Pratchett qui revisite la mythologie, la littérature et lance des piques à la religion, au pouvoir, aux vices humains pour globaliser! Bref,j'ai bien apprécié ce tome !
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Pour ceux comme moi qui essaient de lire la saga du Disque Monde dans l'ordre de parution, ce livre marque le retour du sorcier maladroit qui est à l'origine de l'épopée. On l'avait laissé dans les limbes à la fin de Sourcellerie, et il revient, invoqué par le personnage qui donne son titre au livre. L'histoire principale est déclinée en plusieurs tableaux où Pratchett excelle comme toujours à distiller son humour en variant les lieux et les époques.
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Je crois que lire un tome des annales du Disque-Monde de temps en temps, est le meilleur remède contre la morosité et les tracas du quotidien. Feu Terry Pratchett savait comment faire : nous embarquer dans un monde déluré , un monde sans queue ni tête, particulièrement loufoque et pourtant diablement intelligent. Ce neuvième tome est une réussite et je vous le recommande vivement.
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Quel amateur de fantasy ne connaît pas le Disque-Monde ? Ce monde plat soutenu par quatre éléphants eux-mêmes perchés sur le dos de la Grande Tortue A'Tuin qui navigue à travers l'univers ? Pour ceux à qui cela n'inspire rien, vous mériteriez que je vous fasse boire un saladier rempli de bave de troll ou que je vous envoie directement faire un séjour dans le quartier des assassins d'Anhk-Morpok !

En résumé, le principe est simple, PRATCHETT s'amuse (avec un humour digne des Monty Python) à se réapproprier certains contes, histoires ou personnages, qu'il mettra en scène dans les régions souvent dangereuses du Disque-Monde. 


Faust Eric

Eric, jeune démonologue (qui a pour compagnon un jesaispasquoi à plume) arrive à faire sortir le célèbre magicien Rincevent d'une dimension parallèle dans laquelle il était enfermé après avoir essayé d'invoquer un démon (voir les tomes précédents). le garçon demande alors que trois de ces voeux soient exaucés pensant que le magicien peut réaliser ses rêves de conquête du monde, de mariage avec la plus belle femme du monde et d'immortalité. Forcément, Rincevent en bon mortel pense ne pas pouvoir faire quoi que ce soir, et portant…Les deux compères seront catapultés (suivi par le Bagage mon personnage fétiche) dans des aventures toutes plus farfelues les unes que les autres. 

De la création de l'Univers au plus profond des Enfers en passant par les Aztèques et la guerre de Troie, PRATCHETT réécrit une fois de plus l'histoire pour la tourner en dérision avec un talent certain. Car oui, l'auteur fait rire, mais le travail narratif est d'envergure et il nous prouve qu'au-delà de l'humoriste, le talent de conteur fait une grande partie du succès que rencontre PRATCHETT après toutes ces années, j'en veux pour preuve l'épisode où Eric et Rincevent sont faits prisonnier par une tribu complètement déjantée et meurtrière qui ne souhaite que voir les deux personnages sacrifier à leurs dieux, Quetzdufflecoast le Boa à Plume. Les barres de rires fusent et pourtant la description des lieux nous transporte directement aux temps anciens où les sacrifices humains étaient monnaie courante, même si cette fois nos deux héros ne pourront pas compter sur la seule et unique technique que le magicien maîtrise : la fuite. Doucement, en courant, en marchant, la couardise de Rincevent reste dans ce tome au moins égale que dans le reste de ses aventures, alors si vous aussi vous voulez des techniques pour vous retirer expressément d'une situation délicate, ce livre est pour vous… 

Mais PRATCHETT ne s'arrête pas là et au milieu de tout ce bordel historique, il enfonce le clou avec sa vision inédite du cheval de Troie d'où Rincevent et Eric sortent…disons… par un orifice…sans doute mal pensé par son concepteur. Nous suivrons la bataille de l'intérieur avec son lot d'imbécillités et de répliques cultes, jusqu'au final où nos comparses, venu à la base pour sauver la plus belle femme du monde pour Eric, se retrouvent face une personne assez surprenante…. 

Nous assisterons aussi à la création du monde, passage assez épique, mais bien trop court, où Eric et Rincevent se retrouvent à côtoyer un créateur faiseur de sandwich-relique.
Mais delà de sa vision (très) personnelle de l'Histoire, PRATCHETT brosse une critique du milieu bureaucratique et aux méthodes modernes employées. En effet Astfgl (démon dont personne n'arrive à prononcer le nom) met du coeur à l'ouvrage en essayant d'utiliser de nouvelles techniques pour infliger à ses damnés des supplices bien pires que la torture éternelle comme par exemple la lecture des protocoles par les tortionnaires, protocoles constitués d'au moins 1500 tomes. Prométhée aussi en prend pour son grade, en devant écouter les journées ennuyantes à mourir de l'aigle sensé lui boulotter le foie éternellement…


Avec ERIC, PRATCHETT reste fidèle à lui-même. Humour, situations loufoques, la recette reste inchangée avec ce neuvième épisode des annales du Disque-monde, et même si certains y trouveront certainement quelques faiblesses ici et là, MOI (on est sur Acheron non ? l'avis subjectif est de rigueur !) j'avoue avoir pris un pied incommensurable à retrouver Rincevent (et le Bagage !!!!) dans des situations périlleuses.


Pour finir, juste un petit mot sur l'édition de L'Atalande qui a fait un boulot parfait comme d'hab' avec des illustrations signées JOSH KIRBY et je remercie mon ami Tank' au passage de me l'avoir prêté afin que je puisse faire cette chronique. 
Une aventure du Disque-Monde à conseiller à tous ceux qui souhaitent suivre une fois de plus le mage le plus incompétent d'Anhk-Morpok.


Zoskia


Lien : http://www.acheron-webzine.c..
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