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Citations sur Soleil de nuit (43)

La douleur
des fois c'est à vomir, trop à voir, à ressentir,
mon cœur a mal à la tête et ma tête a
des haut-le-cœur.
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Je m'endors avec des oiseaux plein les yeux
Et je rêve d'un jardin
Mais si tes yeux sont loin des miens
Je m'endors avec des larmes plein les yeux
Et mon rêve s'appelle : chagrin.
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C’est une chanson, qui nous ressemble
Toi tu m’aimais et je t’aimais
Nous vivions tous, les deux ensemble
Toi que m’aimais moi qui t’aimais
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur la sable les pas des amants désunis

Oh! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux ou nous étions amis
En ce temps-la la vie était plus belle,
Et le soleil plus brulant qu’aujourd’hui
Les feuilles mortes se ramassent a la pelle
Tu vois, je n’ai pas oublié…
Les feuilles mortes se ramassent a la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l’oubli.
Tu vois, je n’ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.

C’est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m’aimais et je t’aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Les feuilles mortes se ramassent a la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie
Je t’aimais tant, tu étais si jolie,
Comment veux-tu que je t’oublie?
En ce temps-la, la vie était plus belle
Et le soleil plus brulant qu’aujourd’hui
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n’ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais
Toujours, toujours je l’entendrai!

C’est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m’aimais et je t’aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
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La dernière petite feuille d'un arbre
frissonne
dans le vent froid qui lui apporte
les pas du bûcheron.
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La dernière petite feuille d'un arbre
frissonne
dans le vent froid qui lui apporte
les pas du bûcheron
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SOUDAIN LE BRUIT

Soudain l'homme se réveille
au milieu de la nuit
il est saisi par le malaise
et il écoute malgré lui
le silencieux vacarme de l'angoisse
le bruit qui ne fait pas de bruit
le silence qui hurle à la mort
dans le grand coquillage de la nuit
ce bruit aphone... ce bruit de cendres...
l'homme tente vainement de se défendre contre lui
mais le bruit continue son terrible et calme petit
bruit
de bruit qui ne fait aucun bruit
alors l'homme saute à bas du lit
il ouvre la fenêtre
il demande à la rue de faire quelque chose
il la supplie de faire du bruit
du vrai bruit vivant comme la vie
mais la rue reste muette comme une lanterne sourde
muette comme une chouette qui serait muette
comme une palourde
la fenêtre donne sur un cimetière
un mur avec derrière sous terre des morts
et pas un chat
seulement le bruit qui ne fait pas de bruit
et qui se promène
dehors
dans le paysage de la mort
dans le paysage de la nuit
et l'homme se cogne la tête contre le mur
son sang jaillit
comme une source
une source qui ne fait pas de bruit
et l'homme entend toujours l'atroce murmure
la froide clameur de l'insomnie
et vaincu comme un homme qui meurt
il s'écroule sur le tapis
soudain
les oiseaux du Père Lachaise se réveillent et déchirent la nuit
et le soleil aussi se lève
pâle comme les gens qui n'ont pas dormi
où donc a-t'il passé la nuit
peut-être chez les filles du malaise
là-bas... très loin... en malaisie
l'homme se relève aussi
saignant et grelottant du froid de la nuit
il se cramponne à la barre d'appui
il regarde le soleil briller
rescapé du naufrage de la nuit
[...]
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Il y a des gens qui peuvent être ailleurs quand ils veulent ils n'ont pas besoin d'avoir un passeport.
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La nuit chasse le jour qui pourchasse la nuit
Et la meute des jours sans fin hurle à la vie.
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il ne peint pas d'après peinture,
il peint
c'est sa nature.
Charme des êtres à qui,
malgré tout et à cause du reste,
il arrive toujours quelque chose :
la joie de vivre.
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Une maison n'est jamais déserte quand celui qui est parti l'habitait vraiment.
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