L'auteur
Franck Prévot descend le discours à niveau de petits écouteurs d'histoires.
C'est encore la maîtresse qui se fait médiatrice avec les caractères des livres et le petit narrateur interprète les lunettes qu'elle chausse pour lire comme des instruments magiques qui traduisent les histoires.
Il y a un décallage entre le texte et les images d'
Amandine Laprun.
L'heure du conte se confond avec la sortie piscine et c'est sous l'eau, avec des lunettes de plongée que la maîtresse raconte.
Quel imagination!
Le décor devient marin tandis que les bulles compriment les histoires.
Nous avons le temps à chaque fois de les reconnaitre, chacun de ses contes classiques, cela devient presque un jeu de devinettes.
Cela demanderait presque de raconter cette histoire plusieurs fois comme un rituel, entre un ou deux contes classiques à découvrir.
Mais la maîtresse a t-elle vraiment des lunettes magiques?
Il y a des jours pourtant où elle ne les porte pas et puis certains parents lisent sans lunettes magiques?
Comment font-ils?
Le narrateur imagine pourtant le grand désordre sans les lunettes, les grands lecteurs comprendront de quoi il s'agit.
Les petits lecteurs goûteront à l'ironie , ceux qui apprendront à lire et sans lunettes magiques.
Amusant.