Je parle sans mémoire (on entre dans la pierre)
d'un temps qui la précède (par les détours soyeux)
m'incarnent les parages (d'un vif éclat de lune)
du lieu qui reste à dire (sur le sable mouillé)
(...)
Dune aux linéaments (méridien désaxé)
griffonnés de buissons (de mes pôles accueillir)
l'oscillation du vide (à nouveau les tensions)
est courte entre les branches (telluriques de l'aube)
Cercle Nord des forêts
dévalé de l'aber
septentrion déchu
clairsemé sur la vague
Dans les arbres palpitent
les gonds de lueurs closes
contre-chant de la stèle
réceptacle du jour
L'eau et l'algue partagent
d'incurver vers plus bas
où déviée la lumière
oeuvre à la transparence
Bleue l'aiguille des pins
l'odeur lente des pluies
interlignes sonores
d'un dialogue inaudible