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Durant toute la lecture de cet ouvrage, je n'ai cessé de pouffer ou de rire à gorge déployée tant les histoires me paraissent si exactes et révélatrices de notre quotidien d'enseignant. Touchant, drôle, revendicateur, bref j'ai passé un agréable moment en sa compagnie et me suis empressée de l'offrir à mon amie enseignante.
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... ou chronique de la vie quotidienne d'une prof qui aime son métier mais qui en « bave ». Entre vérités et humour, l'auteure évoque la réalité de l'école: situations cocasses et difficiles, disparités sociales et éducatives, les manques de moyens (financiers entre autre) dans l'éducation nationale, la gestion des élèves et de leurs parents, et le travail même en dehors de l'école (préparation des cours, devoirs, réunions etc). La vie de prof n'est pas un long fleuve tranquille quoiqu'en disent beaucoup! Ce livre est un très bon témoignage qui m'a permis de mieux comprendre cette réalité de ce métier au combien fantastique! L'auteure aime son métier et le met en valeur par le biais de son livre! Je vous invite à le lire.
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J'avais acheté ce livre pour un ami (le meilleur) qui est enseignant et donc qui en saigne. Il me raconte souvent ses tranches de vies au collège. J'ai lu avant lui, j'ai dévoré car c'est très drôle, et surtout tellement vrai. Une réussite car l'écriture n'est pas plaintive, ni colérique, ni désabusée. Certes, certaines formules répétées sont agaçantes, parfois une autosatisfaction devient assez gênante. Et la portée de l'ouvrage ne sera que de se dire "c'est tellement vrai". Il n'y a pas de visée politique (au sens noble). Néanmoins, on peut essayer de le faire lire aux recteurs, aux inspecteurs, directeurs de cabinet, chargés de communication... un voeu pieux.
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J ai passé un bon moment avec Princesse Soso et ses élèves. En fait je me suis reconnue dans bien des situations à jongler entre délires administratifs, parents de mauvaise foi et élèves facétieux et attachants. Pour tous ceux qui s intéressent de près à l école je recommande chaudement ce roman témoignage qui suit l auteur pendant une année avec ses classes. Entre humour percutant et rire jaune, Princesse Soso nous offre un regard impitoyable et hilarant sur l école et ses différents acteurs.
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Un bouquin intéressant, qui dénonce beaucoup de carences et de décisions "venant d'en haut" loin de la réalité du terrain. Il y a un certain humour que j'ai apprécié au début, mais qui est tellement redondant que je m'en suis lassée au fil des chapitres. L'auteur mise sur la caricature, ce qui est en soi une façon efficace de dénoncer les problèmes. Mais l'auteure en abuse et trop de caricatures tu la caricature et le(s) message(s) qu'elle est sensée porter.
Lien : http://jenta310.blogspirit.c..
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"Pour le Français, tous les professeurs sont bons, sauf ceux qui furent ou sont dévolus à ses enfants." Lucien Klausner

Dans notre esprit nous avons deux types de professeurs, les psychorigides du XIXème siècle (Mlle Mangin) ou au contraire les originaux qui vont à l'encontre du conformisme (M. Keating). Difficile de trouver un point commun à ces deux cas me direz-vous ? Et pourtant, les élèves de Mlle. Mangin ou de M. Keating sont plutôt calmes, voir très soumis (Sarah) au risque de faire passer Laura Ingalls pour une forte tête.
Mais Back to the Future, Princesse Soso est une professeur de langue (anglais) du XXIème siècle (celui des SMS, de la télé-réalité et surtout de l'enfant roi) la preuve elle a son propre blog : http://foodamour.free.fr/ et curieusement ses élèves sont légèrement plus difficiles que ces images d'Épinal.

Ce livre qui porte bien son nom, raconte les déboires d'une jeune prof moderne qui aime son métier, mais cette nouvelle génération de collégien, la laisse perplexe. Elle constate avec humour la déliquescence de la culture, de la langue (anglaise et française), du respect (envers les autres élèves et les professeurs)... Parlons également des parents, qui contre vents et marées, défendent leur progéniture des méchants professeurs qui donnent des mauvaises notes et qui viennent à la réunion parent/professeur avec leur chien ou le fiancé de leur gamine de 14 ans qui a bientôt la trentaine.
J'adore Princesse Soso, car elle raconte tout cela avec beaucoup d'humour et d'ironie teinté de cynisme, son livre adapté de son blog est parfois inquiétant car on a du mal à croire ce qu'on y lit, c'est tellement gros. J'admire le sens de l'humour de l'auteur, car je finirai fou devant des élèves pareils, ceci dit et heureusement pour elle, il y a des élèves « choupis » qui relèvent le niveau et l'empêche de sombrer dans la folie surtout face au quatrième SEGPA, une classe où sont regroupés tous les cas difficiles, c'est à dire plantage de compas dans la main, crise de nerf etc...

Passer d'un format internet à un livre est difficile, ce défis est assez bien relevé par l'auteur, on regrettera toutefois une très légère forme d'autocensure, c'est légèrement plus consensuel que son blog, mais le style est toujours là et toujours aussi drôle, malgré le choix de l'éditeur je suppose d'avoir imposé des crochets [ ] plutôt que rayer les mentions inutiles comme sur son blog. Dommage mais c'est probablement pour faciliter la lecture.
Princesse Soso, n'est pas du genre politiquement correct elle dit clairement ce qu'elle pense, elle attaque tout le monde, le système éducatif qui pensent que les élèves sont des Bisounours, les élèves et les parents et parfois la politique (même si dans ce livre cela apparaît moins).
Je ne peux m'empêcher de vous livrer un petit extrait, à la page 69 (choisi au hasard) dans ce chapitre elle raconte comment les parents s'adressent à elle par internet d'une façon assez peu formelle :

« Maman de Johnny : je voudrai savoir les devoir que mon fise a
Princesse Soso : Bonsoir madame, Johnny doit apprendre sa leçon par coeur à l'oral et à l'écrit. […] Les devoirs sont mis en ligne sur le site de l'établissement, vous pouvez les consulter avec les codes que vous avez reçus en début d'année.
Maman de Johnny : oué mais jé perdus les codes à jonny sa fé 2 fois
Princesse Soso : Johnny pourra les demander à nouveau...
Maman de Johnny : je suis contente que jony qui ail une prof d englai comme vous
Princesse Soso : [tu m'étonnes] Merci beaucoup.
Maman de Johnny : c koi le site svp
La mère de Johnny vient de m'envoyer un wizz !
Maman de Johnny : rep stp
Princesse Soso : [Nan, mais d'où c'est que t'oses me wizzer, connasse?] Désolée, je ne suis pas constamment derrière mon ordinateur.
Maman de Johnny : jes un dernier pti truc a vous demande chepa si vous aver demande à mon johny ce kil veu faire plus tard. Il vous a dit quopi ses pour voir sil ma dis la meme chose
La mère de Johnny m'envoie un nouveau un wizz.
Princesse Soso : Madame, j'ai 156 élèves cette année... soit 156 fiches individuelles et je ne les connais pas toutes par coeur. Néanmoins, je crois me souvenir que Johnny est intéressé par la mécanique.
Maman de Johnny : oui ses le meme je croi good by »

Difficile de porter un regard critique sur son travail et la société tout en gardant son sens de l'humour, ce livre est une vraie réussite, à mettre entre toutes les mains surtout les futurs étudiants qui se lancent dans l'enseignement.
Avant de recevoir ce livre, aller donc faire un tour sur son blog, vous y apprendrez entre autre, que Princesse Soso est aussi professeur d'éducation sexuelle et conseillère de vente en protège slip.
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Le tableau que Princesse Soso dresse de l'école est plutôt noir : enseignants débordés, TZR déconsidérés, parents démissionnaires, élèves difficiles (pénibles, horribles, désagréables, faignants, insolents…), tout y passe et je vous assure que tout est vrai ! Princesse Soso, qui ne semble pas avoir sa langue dans sa poche mais un sens inégalable sens de la répartie, n'hésite pas à relever les imperfections d'un système qui va de plus en plus mal. Elle n'oublie pas, à l'inverse, de parler de ce qui va bien. Mais surtout, elle raconte toutes ses péripéties avec un humour détonnant, auquel j'ai parfaitement adhéré.
Un point négatif ? C'est une réflexion que j'ai souvent lue sur les blogs et c'est vrai, l'auteur a tendance à se répéter, à ressasser les mêmes idées. Je comprends que cela puisse être un peu lassant mais c'est surtout dû à l'organisation du roman qui suit le déroulement d'une année scolaire, un schéma relativement propice aux répétitions. Un petit défaut vite oublié donc.
A qui s'adresse ce roman ? Je pense que certaines subtilités du roman parleront davantage aux enseignants et je les invite à se jeter sur ce roman désopilant, mais ce dernier s'adresse à tous car, après tout, on a tous été élève un jour et chacun retrouvera quelque chose de lui dans les 300 et quelques pages qui composent ce roman. Pour preuve, les allusions aux agendas Chipie et aux séries télévisées comme Sauvé par le gong, m'ont directement replongée dans mon enfance et mon adolescence.
Une lecture très divertissante, en somme !

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Je n'aimais ni la couverture (genre "histoires de blondes"), ni le pseudo de l'auteur, ni le titre, et pourtant j'ai acheté ce livre, attirée par des éloges unanimes sur la blogosphère (une blogo peuplée de profs...). J'aurais dû me fier à ma première impression. Dans cet ouvrage, je n'ai apprécié ni le ton, ni l'humour. Tout le monde en prend pour son grade, sauf les profs. Peut-être est-ce pure paranoïa de parent (non démissionnaire, je crois) d'un ado pas "choupi" de 4ème ? J'ai juste été d'accord de loin en loin avec les récriminations contre certaines réformes absurdes de l'Education Nationale. C'est vraiment trop peu pour avoir envie de vous dire "lisez ce témoignage", mais d'autres lecteurs le font très bien.

Dans le registre "expérience d'enseignant", je préfère 'Le journal d'un remplaçant' de Martin Vidberg, plus respectueux envers les élèves (en difficulté également) et leurs parents.

••• billet retrouvé sur mon blog (en découvrant aujourd'hui l'avis enthousiaste de LydiaB), rédigé en janvier 2011, sans doute peu de temps après une rencontre bilatérale parents-profs catastrophique...
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Autant annoncer la couleur de suite : j'ai adoré ce livre, vraiment. J'en suis même arrivée à me freiner dans ma lecture histoire de ne pas le terminer trop vite. Que celui qui n'a pas eu, un jour, envie de répondre à un élève comme l'auteur le livre dans ses pensées lui jette la première pierre. Oh, alors bien sûr, le registre de langue n'est pas soutenu. Puristes, passez votre chemin ! Car la langue employée tient à 50 % du langage familier, reflétant le langage des gamins ou l'énervement. Mais justement, c'est bien cela qui fait rire. Les situations exposées sont toutes plus ou moins vécues un jour et chacun a réagi ainsi, parents, profs ou élèves. de toutes façons, le but de l'auteur n'était pas de gagner le Goncourt. Elle a mis dans un livre les billets qu'elle tenait au départ sur son blog.

Princesse Soso nous donne donc un aperçu de ce que peut être la vie d'un prof d'anglais dans un collège. Elle dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas (et ne dira surtout pas par peur de se faire taper sur les doigts par celui qu'elle a nommé elle-même Ray Ktora). Son livre est structuré selon l'année scolaire et les événements qui en découlent. C'est ainsi que nous ferons connaissance avec Kevvin (oui, avec deux -v), Manolito et Cynthia de la 6ème B, ou avec Favin, le pétomane de la Segpa. Les portraits sont loin d'être une caricature, croyez-moi.

A travers l'humour, il n'en reste pas moins que Princesse Soso s'interroge sur notre mode d'enseignement, sur la façon de gérer du Rectorat, de l'Inspection académique ou encore, plus haut, du Ministère de l'Education Nationale. Les parents ne sont pas de reste car il y a , en ce qui les concerne, pour certains, tout un mode d'éducation à revoir. Et c'est également ceci qu'il faut retenir. Il est bien dommage de voir des profs motivés, ayant la vocation, ne pas être soutenus, ou trop peu, par toutes ces instances.

À lire sans attendre !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Un livre sans prétention mais surtout sans langue de bois...Un livre qui défoule, tout simplement (ses lecteurs sûrement, mais surtout son auteur).
Plus on connaît ce qui y est décrit et plus on rit !
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