La narratrice, Molly, 25 ans, est femme de chambre dans un hôtel de luxe. Elle se présente elle-même comme une obsessionnelle de la propreté. Elle vit dans l'appartement qu'elle occupait avec sa grand-mère récemment décédée, qui l'a recueillie très tôt. le comportement de Molly attendrit certaines personnes, en exaspère d'autres, et incite les méchants à profiter d'elle. Mais voilà qu'elle découvre un des principaux clients de l'hôtel mort dans sa chambre… Mort naturelle ? Crime crapuleux ?
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Je trouve extrêmement difficile de faire une critique de ce roman. Non pas parce que je ne l'ai pas aimé et que je vais donner un avis négatif, mais parce qu'il met en scène une personne neurodivergente, probablement atteinte d'une forme d'autisme léger. Ce point ne sera jamais clairement abordé dans le roman, ni par la narratrice, ni par son entourage, ni même par la policière ou l'avocate. Molly, à plusieurs reprises parle en toute conscience de ses difficultés, par exemple à déchiffrer les expressions faciales. Enfin, pas toujours… et c'est une partie du problème. Il y a de nombreuses incohérences dans le comportement de cette sympathique jeune femme, finalement peu crédible dans ses actions comme dans ses réactions. L'affection qu'elle porte à sa grand-mère est touchante, mais la narratrice la cite sans arrêt et on dirait que cette femme ne s'exprimait que par proverbes, truismes et lieux communs. le ton m'a semblé faux dès le début. Les autres personnages sont clairement divisés en gentils et en méchants, sans nuance. J'ai trouvé l'ensemble répétitif (je n'en pouvais plus du ménage et du thé !) et interminable (la conférence de Mr. Snow ou les débuts de l'aventure avec
Juan-Manuel). Je suis bien consciente que le ton se veut humoristique, mais je n'ai pas du tout accroché, pas plus qu'à l'intrigue ou à l'écriture. C'est bête, mais je m'en veux toujours un peu quand je ne rentre pas dans un roman apprécié par des Babelpotes (merci @NicolaK) dont je respecte les avis...