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sur 222 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Première guerre mondiale. André, jeune boucher breton, fait chanter la chair. Il en résulte l'arrivée de 7 enfants abandonnés sur le seuil de sa boucherie. Pour sauver leurs peaux, il décide de s'embarquer pour l'Amérique.

Roman étonnant qui commence comme une fable, continue comme un roman fantastique et s'achève comme un bon roman contemporain.
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« Bifteck » est un court récit écrit dans un style simple et agréable.

On croit d'abord lire un roman sur la vie quotidienne pendant la première guerre mondiale, mais très vite le récit se mue en roman d'aventures, en hymne à l'amour paternel et en fable moderne des origines. Ainsi l'oeuvre se drape-t-elle au fil des pages d'une fantaisie de plus en plus affirmée, à l'humour savamment dosé, et trouve son apogée dans un final totalement époustouflant…

Un récit décidément très étonnant !
Lien : http://www.facebook.com/Pere..
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ça commence fort et ça s'essouffle un peu ensuite mais ça reste une jolie histoire pleine de poésie
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Bifteck est un conte burlesque où un jeune boucher fait, pendant la guerre, vibrer toutes les femmes. Végétariens, s'abstenir, cette histoire drolatique et crue parle de viandes, et sans tomber dans le sanguinolent, nous fait une description détaillée des chairs.
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Martin Provost conte ici un rêve qu'il a écrit sitôt réveillé. Ce genre de rêve que l'on fait pendant que la digestion d'un repas pantagruélique travaille les entrailles faisant peiner le corps alors que l'esprit échafaude des plans d'évasion afin d'échapper au supplice. « Bifteck » est une parenthèse enchantée avec un début et une fin ancrée dans la réalité mais dont le cheminement se perd dans les méandres de l'imaginaire, du phantasme, du désir, de l'épicurisme et de l'amour. Un peu de tout, pêle-mêle, une pincée de sel pour rire, d'aromates pour la curiosité, d'épices pour l'exotisme : le tour est joué pour surprendre le lecteur. L'écriture est généreuse, ronde et féconde. Pour les lecteurs qui aiment la vie et les contes de grands !
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André Plomeur, doué pour faire "chanter le bifteck" puis la chair des femmes, vu sa grande habilité manuelle, se taille une sacrée réputation dans la bavette et plus si affinités. Ce boucher, né dans la boucherie familiale, dont le premier mot "gravé dans les annales" fut Bifteck (d'où le titre), pas très beau mais "précoce en amour" voit fleurir, "sept immaculées conceptions" sur le seuil de sa boutique quimpéroise, au lendemain de 14-18 car les femmes, jadis esseulées, se doivent à leur devoir conjugal et, intouchables, à leur moralité.
Le lecteur comprend aisément le côté burlesque de ce conte qui prend des allures d'aventures picaresques lorsque ce père de famille nombreuse s'embarque sur le "Gretchen" (du nom de sa fille "végétarienne qu'il aime malgré ses différences) avec ses sept petites têtes brunes ou blondes (pour fuir un préfet irascible suite à une dénonciation anonyme) puis des allures fantastiques, lorsque accostant sur une île,après avoir bravé mille épreuves (dont "l'Ankou", l'ouragan et le naufrage) avec sa marmaille devenue grande, il fait l'amour avec la Terre-Mère.
Outre l'humour déployé (ex:apprentissage de l'alphabet: A comme abats,B comme bifteck,C comme côtelettes...) ou du plus noir (style:on lui donne un "os moelleux à ronger dans son lit") c'est surtout la tendresse quasi maternelle de ce père qui est touchante.
Beaucoup de fantaisie et de poésie dans ce Bifteck là dont la viande du début se transforme en amour (ex: ses enfants font des pétales de leurs corps pour se refermer autour de lui comme une fleur) jusqu'au "hamburger" de la fin.Amérique oblige! Une certaine philosophie de la vie et du bonheur où cet homme là trouve le sien dans l'amour distribué et sa communion avec la nature souveraine.
Rien à voir avec le boucher rouge sang de Comme une bête de Joy Sorman mais un gentil Robinson Crusoë débrouillard, un papa poule aimant qui pousse ses enfants à prendre leur envol et un gai luron sensuel dont "l'archet" fait trembler les "Stradivarius".
Vite lu et très gai Bifteck, tendre à souhait, se déguste sans modération!
Martin Provost, cinéaste et écrivain a, entre autres, adapté Séraphine au cinéma.
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Pas facile d'être boucher en pleine second guerre. Il faut certes assumer son travail au quotidien mais aussi toutes ces pauvres femmes dont les maris sont partis à la guerre.

Mais voilà, la guerre se finit, les maris reviennent et bizarrement le boucher se retrouve avec une flopée d'enfants. le boucher n'a plus choix, il doit prendre les voiles et partie loin si possible en Amérique.

Ce pe
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Ce petit roman inspire bon nombre de jeux de mots. La chroniqueuse de Marianne s'y est laissé prendre. Elle décrit Bifteck comme « une belle fable sur la paternité qui s'autorise des embardées saignantes » . Moi, je vais m'abstenir, je sais pas faire…

Il n'empêche qu'avec un roman pareil, Martin Provost s'est assuré une longue et fameuse postérité dans la littérature. Je ne sais pas vous, mais moi, je suis toute contente qu'il ne se soit pas contenté de son succès au cinéma. Y a pas à dire, Monsieur est un artiste !

Bifteck, c'est l'histoire d'un charcutier précoce, aussi doué pour faire hurler les bêtes que les femmes. Les femmes : mariées et de bonne situation of course ! Evidement, la contraception, connaît pas ! du coup, il se retrouve avec sept gosses à nourrir. le jour où monsieur le sous-préfet découvre que sa dulcinée a compté fleurette pendant que lui faisait la guéguerre, la situation du pauvre André et de ses rejetons devient… compromise.
Ni une ni deux, il fait leurs valises et toute la troupe part à l'aventure.

Si au début, le comportement d'André est douteux – hum, son instinct paternel piègera n'importe qui !

J'ai eu un peu peur sur la fin. Dans les derniers chapitres, l'auteur entre complètement dans son délire et nous perd en cours… Mais la dernière phrase de l'épilogue est l'une des meilleures chutes que j'ai lues ! J'étais morte de rire par ce que je ne m'y attendais pas du tout. C'est une trouvaille qui ne pouvait pas mieux clôturer ce petit roman.

> Ce roman est rafraichissant au possible. Je vous conseille vraiment sa lecture, très rapide et détente. Ce petit livre m'a, en tout cas, convaincue de renouveler l'expérience avec Martin Provost !
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Dans la famille Plomeur, on est boucher de père en fils. Et le jeune André ne faillit pas à la tradition : il apprend à lire, écrire et compter au milieu de la boutique familiale, en situation réelle. Ainsi, son alphabet ressemble à ceci : A comme abats, B comme bifteck, C comme côtelette, … Très tôt, le jeune homme découvre, en charmante compagnie, son don pour l'amour : sorti de son comptoir, le jeune boucher sait également faire chanter la chair. Un atout de taille à une époque où les hommes sont mobilisés au front. Devant la boucherie, on fait file pour les charmes d'André…


Lien : http://nahe-lit.blogspot.com..
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Avec ce petit livre, l'auteur nous offre un condensé d'humour, d'humanité, d'amour et de tendresse sur fond de première guerre mondiale et de viande en tous genres ! Il faut un esprit grand ouvert à l'imagination pour suivre le jeune André dans son périple en mer avec ses sept bambins! On s'amuse, on est touché, on s'attache rapidement aux personnages, on sourit en imaginant les femmes de Quimper se pressant devant les étals de la boucherie Plomeur, on plonge au coeur de cette famille atypique, on vogue avec ce père attentionné, on débarque avec les enfants aux prénoms chantant et on referme ce drôle de récit en en gardant une impression de grande douceur. Un voyage initiatique fort plaisant qu'on déguste jusqu'au bout !
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