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EAN : 9782070137480
176 pages
Gallimard (02/09/2012)
3.44/5   110 notes
Résumé :
"Pim passe sa main partout où il peut, identifie à haute voix le jarret, la côte première et le filet mignon – les mots la font rire et puis moins quand il passe à la tranche grasse et au cuisseau. Le corps de l'apprenti ankylosé par des jours de découpe, de désossage et de nettoyage se détend enfin, s'assouplit, ses mains se décrispent, la chair est mobile, la peau se griffe, le sang détale dans les veines, il pose ses doigts sur les tempes de la fille, ça pulse."<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,44

sur 110 notes
Bon, décidément, avant moi, ça passe mal. Je sais que je vais rencontrer cette auteur prochainement et c'est la raison pour laquelle je me suis efforcée, tant bine que mal, de lire les trois ouvrages disponibles à la médiathèque de ma ville mais en vain. Je ne remets absolument pas en cause la qualité d'écriture de cette dernière car il est indéniable qu'elle a vraisemblablement beaucoup de talent mais ce sont plutôt les sujets qu'elle aborde dans ses romans qui me troublent et me dérangent, me mettant bien souvent mal à l'aise.

Pim est un jeune adolescent, à l'allure svelte et aux longues mains mais c'est décidé, il va commencer un CAP boucher. Rien ne le prédisposait à s'engager sur cette voie, de par sa morphologie frêle et fragile mais non seulement Pim va réussi son CAP haut la main mais va également devenir un maître dans l'art de la boucherie. Et, qui plus est, il va adorer ça...à tel point qu'il aura envie d'aller encore plus loin. Ce que Pim souhaite, c'est sentir les bêtes, ne fait qu'un avec elles et les abattre lui-même, non pas dans un abattoir mais revenir aux prémices de l'ère où les hommes abattaient eux-mêmes leurs bêtes, sans passer par quelque machine que ce soit ni sans avoir affaire avec le boucher du coin. Pim voit grand mais jusqu'où va-t-il pouvoir pousser son envie de voir le sang couler entre ses doigts ? Va-t-il pouvoir s'arrêter sans outrepasser les règles que nous imposent la société ?

Un ouvrage bien écrit, il est vrai, qui se lit très rapidement mais dans lequel je n'ai malheureusement pas trouvé l'intérêt qu'a voulu transmettre Joy Sorman à ses lecteurs. Je ne l'ai pas comprise et c'est la raison pour laquelle je ne peux que vous inciter à découvrir cet ouvrage par vous-mêmes et découvrir là où, moi, j'ai raté le coche !
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"Pim est la bête.Il change de règne,bascule à la faveur d'une connexion de chaleur aux intensités ajustées."
Ecrit d'une façon magistrale, mi façon cours de CAP pour apprentis bouchers (analyse scientifique d' actes précis chirurgicaux éloignés de tout affect) mi exploration intime de la bascule d'un adolescent hypersensible dans la folie pure , Comme une bête attire et dérange à la fois.
Pim, pam, poum! ai-je envie de résumer de façon simpliste ce drame en 3 actes hautement sanguinolent, qui part de l'adolescent Pim "au sourire juvénile" et habile de ses mains qui (bien que n'ayant pas la vocation et pleurant sans raison)veut devenir le meilleur des bouchers; à un boucher hautement qualifié complètement obsédé par la chair animale dans sa vie,ses rêves et ses lectures; à un fou qui "habite dans l'animal" et "boucher-chasseur" part, lasso au poing, comme un cow-boy ou même un descendant de Noé accomplir sa battue.
Débiter, déjointer,couper,racler,torturer,décalotter,jeter...Par quel tour de magie Joy Sorman transforme-t-elle la violence ambiante et notre vision du boucher sadique en une "chorégraphie" où le "hachoir danse"?
Est-ce l'humour mordant de formules telles que "chevalier viandard", "humaniste de la viande", le cochon "Steve Mc Queen, le héros de la grande évasion...? Est-ce le cocasse de certaines anecdotes glanées dans les lectures de Pim comme l'histoire d'Eddy Merckx aux fesses scotchées de viande moelleuse pour oublier ses escarres? Est-ce le côté farfelu, introduit à doses homéopathique, comme ce "duel" sur billots interposés pour un différent diffamatoire? Est-ce la "nicotine rouge" diffusée ça et là qui nous fait prendre pour un doux rêveur celui qui devient fou? Non c'est sans doute sa plume, qui telle un scalpel, égratigne, dissèque et ... sculpte les mots comme un artiste. Point de boucherie ici, point de morbide à la Bacon, mais un art primitif qui déstabilise le lecteur.
Un grand bravo à Joy Sorman pour sa fine analyse psychologique, l'intensité dramatique de ce roman aux allures de tragédie et pour avoir su traiter ce sujet difficile tout en maintenant constante l'attention du lecteur.Rien à voir avec le couteau tueur de Viviane Elisabeth Fauville, l'héroïne folle de Julia Deck. Dans Comme une bête, le malaise monte crescendo d'un banal tatouage en forme de côte de boeuf à une intrusion sans habits dans une usine d'abattage à la convocation d'esprits...à la viande qui "tient le premier rôle". Joy Sorman, telle un chaman, ressuscite-telle, en imagination, le côté bestial de l'homme avec tendances cannibales héritées de l'époque des cavernes, à moins qu'elle ne fasse toucher du doigt à son naïf délirant les cultes païens primitifs comme celui du dieu Mythra évoqué dans Les Bestiaires de Henry de Montherlant? Je pencherais pour cette deuxième hypothèse, d'où le talent de l'auteur qui part d'un Pim, somme toute banal, et le monte aux nues de son propre imaginaire.
Un grand merci pour tous les renseignements glanés (visites de ferme, de halles de Rungis et d'abattoir incluses) fort enrichissants, même si, après lecture, je ne mangerai plus de cochon de peur qu'il ne soit "transgénique", de vache de crainte qu'elle ne soit folle, ni de "kebab reconstitué", ni de criquet qui craque sous la dent....Et puis la "vache Culotte" était bien trop sympa!
Petit rappel, Joy Sorman a reçu le prix de Flore en 2005 pour son livre Boys, boys, boys.
Que va donc obtenir Comme une bête?
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C'est officiel, je me suis convertie au végétarisme. Mais ce n'est en aucun cas un reproche que je fais à ce livre qui nous plonge dans l'univers de Pim, apprenti boucher, qui «s'éprend» réellement de viande.

C'est bien au contraire la preuve que Joy Sorman a réussi son pari : nous présenter cet univers méconnu de façon concrète : ces métiers de la viande, la formation difficile des jeunes apprentis, le quotidien de ceux qui se lèvent à 4heures pour remplir notre assiette à midi, le parcours des bêtes de leur élevage à leur abatage.

Les mots crus, le rythme haché, les accumulations de verbes d'action, le style très hyperbolique de l'auteur contribuent à nous offrir un tableau extrêmement dynamique, vif de cet univers. J'ai aimé cette façon d'aborder le rapport à la viande de Pim, il l'aime, lui parle, la rassure, la caresse, la cajole presque. La viande est sa femme, à la différence qu'il lui sera toujours fidèle, à elle.

Joy Sorman a fait un incroyable travail de recherche pour ficeler ce petit ouvrage.
On apprend par exemple que le fordisme a été inventé non pas pour la fabrication des voitures, mais pour le démontage des animaux; que la viande a des vertus guérisseuses, que les vaches préfèrent Verdi plutôt que Wagner ; mais aussi et surtout que le métier de boucher est un métier difficile et que notre boucher compte dans nos vies plus que nous l'imaginons.

J'ai dévoré ce livre comme Pim et bien d'autres dévorent la viande. Une belle découverte de cet auteur qui était une des favoris du Prix Goncourt des Lycéens cette année.
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J'ai lu ce livre, comme Cicou45, parce qu'on recevait l'auteur à la médiathèque. Et j'ai trouvé Joy Sorman particulièrement agréable à entendre, et attentive nos questionnements.
Le sujet de son livre est dérangeant à souhait, moi qui n'aime pas trop la viande. Une histoire d'artisan boucher avec longue visite dans des abattoirs.....J'ai parfois arrêté de lire car c'était indigeste à tout point de vue. Très drôle que des nourritures de l'esprit vous pèsent à ce point sur l'estomac !
J'ai bien compris que le boucher était celui qui devait nous faire oublier que le steak vient d'un animal, avec son art de la découpe.
j'ai apprécié le style. Son écriture est très belle lorsqu'elle parle de "la belle ouvrage" de cet artisan boucher.
J'ai également apprécié cet effet miroir entre nous et les animaux de boucherie. En effet, nous sommes des corps, de la viande, et sur une table d'autopsie, nous ne serons pas autre chose que des carcasses. bref la question de l'animalité dans l'homme a rencontré une préoccupation que j'ai comme être humain. Elle demeure philosophe même si elle a arrêté ce métier.
L'élan final et le beau bazar provoqué en Normandie par son héros qui pique une crise de folie, m'échappe un peu, mais ce n'est pas grave, il faut parfois sortir de sa zone de confort pour se confronter à des problématiques intéressantes.
C'est ce que je vous invite à faire en découvrant cette jeune auteure dont le dernier opus "la peau de l'ours" revisite le mythe du monstre, celui qui est différent et rejeté, une histoire qui part comme un conte fantastique et qui est en fait très ouverte dans son interprétation.
Deux critiques en une ? mais comme le thème de la rencontre avec Joy Sorman était "la relation homme animal", rien d'étonnant à ce que j'évoque avec vous cet autre livre. Pas trop ma tasse de thé, non plus,mais quand un auteur français fait autre chose que de l'autofiction et ne se tourne pas autour du nombril pour évoquer plutôt des questions à valeur universelle, ça mérite d'être signalé, et apprécié.
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Jusqu'à la Renaissance, aucune distinction n'était faite entre l'art et l'artisanat telle qu'elle est faite de nos jours. Aujourd'hui, la différence entre les deux nous paraît évidente. Pourtant Joy Sorman réussit dans ce très (trop) court roman à rendre aux métiers de la boucherie leurs lettres de noblesse surtout dans le contexte actuel où la consommation de viande est de plus en plus critiquée.
Bien entendu, si vous êtes un défenseur acharné du végétarisme, il va de soi que ce livre n'est pas pour vous et ne saura vous convaincre de la beauté de la viande et du travail de la viande.
Ceci dit, Pim, notre personnage principal, n'en était pas tout à fait convaincu non plus au départ. Et c'est un peu par hasard qu'il s'oriente lors de ses études vers la filière de la boucherie.
Il se découvre alors une passion, passion que Joy Sorman parvient à retranscrire d'une façon admirable. Une passion qui va d'ailleurs s'amplifiant et qui va mener Pim vers la folie.

Dans ce roman, on découvre les coulisses des métiers de la viande, de la ferme d'élevage en passant par l'abattoir, le marché de Rungis et les bancs de l'école de formation. Joy Sorman offre à son lecteur une véritable visite guidée jusque dans les détails et n'embellit rien.
Elle nous livre un texte remarquablement écrit. le choix des mots, des tournures de phrase sonnent à chaque fois juste, certains passages sont presque poétiques, les descriptions parfois aussi minutieuses et colorées qu'une toile de peintre. le travail de la viande devient sous sa plume un art à lui tout seul transformant Pim en artiste, ses gestes précis en ballet, les pièces de viande en dégradés de rouge.
Joy Sorman rend un bien bel hommage à ces métiers souvent méprisés et aussi à ces travailleurs des abattoirs à la besogne ingrate mais nécessaire.
De plus l'humour n'est pas absent de ce texte et le panache non plus.

Cependant, j'ai trouvé le roman trop court. J'en aurai voulu plus, j'aurais souhaité une histoire plus étoffée, plus fouillée. La fin m'a également déçue, je m'attendais à plus sensationnel. Pourtant c'est original et Joy Sorman évite de tomber dans la facilité. J'imaginais Pim virer psychopathe mais il n'en est rien et Joy Sorman sait ménager ses effets. On ne sait absolument pas jusqu'où la folie de Pim va évoluer, sa personnalité reste assez floue et énigmatique mais j'ai apprécié tout de même ce suspense et cette tension tout au long du récit.

En fait, ce récit me rappelle La leçon d'anatomie de Rembrandt, le sujet n'est certes pas très ragoûtant mais c'est du grand art. Et il en est un peu de même pour Comme une bête. Je souligne encore une fois le style de Joy Sorman qui m'a fait penser à celui de Patrick Deville en moins télégraphique.
Bref, j'ai aimé mais j'ai aussi été déçue. Ceci dit, je surveillerai à présent de près cet auteur.

Un grand merci à Lise et aux éditions Folio pour cette découverte.









Lien : http://0z.fr/l3ADE
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critiques presse (7)
Telerama
05 février 2014
Joy Sorman accompagne ses gestes, explore aussi le monde des abattoirs, des éleveurs, comme on admire des virtuoses.
Lire la critique sur le site : Telerama
Bibliobs
04 décembre 2012
C’est très intéressant, la viande, quand elle est préparée, servie et présentée par Joy Sorman.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaLibreBelgique
30 octobre 2012
Je vous en mets un peu plus ?", dit le boucher. On répondra "oui" sans hésiter, si c’est Joy Sorman qui vous le demande. Car l’écrivaine nous enchante avec cette histoire.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Lexpress
30 octobre 2012
Formellement très tenu, Comme une bête fascine par son mélange de réalisme et de poésie, sa manière de parfois dévisser. On a du mal à quitter un personnage aussi intense et singulier que Pim.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Liberation
29 octobre 2012
A mi-chemin entre le conte et l’encyclopédie, Sorman livre un roman à la verve puissante, qui rend la viande à sa familière étrangeté.
Lire la critique sur le site : Liberation
LesEchos
02 octobre 2012
Par-delà le roman, « Comme une bête » est aussi un excellent document. D'une plume aussi précise que la pointe effilée d'un couteau, Joy Sorman explore un monde sensoriel luxuriant, fait de textures, de couleurs et d'odeurs.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Culturebox
01 octobre 2012
Mieux qu'un "Que Sais-Je" spécial boucherie, nous voilà incroyablement informés de tout. Jusqu'à l'écoeurement, pourront trouver certains. C'est violent, superbement maîtrisé. Ambigu à souhait, à l'image de ce personnage central, Pim, notre guide halluciné dans ce monde de la viande.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Pim affine encore son art pour devenir le meilleur boucher du monde. Les journées sont longues, hypnotiques et harassantes, et les quelques heures qu'il consacre au repos dans son studio au-dessus de la boutique sont peuplées de visions bouchères. Il ne pense qu'à ça et la totalité de son espace mental s'est convertie à cette obsession.
"Qu'est-ce que je pourrais faire de plus pour la viande, pour la grandeur de la boucherie ?" Cherchant le sommeil, allongé sur un matelas individuel posé à même le sol, Pim égrène les hypothèses folles comme d'autres les moutons.
Idée n°1 : se faire transfuser du sang de boeuf pur, se faire greffer un foie de porc. Pim est prêt à tenter le coup. Il a regardé sur internet si une clinique californienne le proposait, si on cherchait des volontaires.
Sur internet il a trouvé bien pire : un homme qui offre son corps pour un banquet. Tuez-moi, découpez-moi, cuisinez-moi et mangez ma chair en trinquant à ma santé (je serai délicieux avec un châteauneuf-du-pape 98.)
Et pourquoi pas se faire greffer de beaux naseaux brillants comme de la laque ? Ou se faire amputer des pieds pour les remplacer par des sabots de porc qui se glisseront miraculeusement dans une paire de souliers en poulain.
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Il faut aimer les bêtes, pas nécessairement les animaux domestiques, chiens et chats, pas forcément les bêtes sauvages, hyènes ou lions, mais les animaux familiers, les apprivoisés, les rentables.(…) On sait rarement comment mourir, les animaux savent, il n’y a qu’à les regarder et faire comme eux. Ils se trouvent un endroit, un petit coin, et ils attendent discrètement, ils contrôlent leur respiration, comptent les minutes, parfois les heures, s’efforcent de ne pas trop déranger, de ne pas trop se faire remarquer, ils ne poussent aucun cri. Les bêtes sont exemplaires mais elles ne le savent pas.
Il faut aimer les bêtes qui nous apprennent à mourir puisque nous mourrons tous de la même mort, il n’y aura pas de quartiers, elles nous disent qu’il n’y a pas d’échappatoire, pour elles comme pour nous, c’est la même carcasse à l’arrivée. Elles nous apprennent aussi à vivre, avec excès puisque la bête est la fièvre de l’homme: nous souffrons comme des bêtes, nous sommes de grosses côtes de bœuf saignantes, nos corps nous échappent, nous glissent entre les doigts, les doigts de la conscience.
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"L'éleveur l'a dit, il faut prendre le temps de regarder les bêtes, pour apprendre bien sûr mais pour le plaisir aussi, et pour la bizarrerie."
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Le criquet a cet avantage sur la vache qu'il ne prend pas de place, ne pète pas,ne rejette pas 18 fois son poids en gaz carbonique,ne troue pas inconsidérément la couche d'ozone.
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Ils se trouvent un endroit, un petit coin, et ils attendent discrètement, ils contrôlent leur respiration, comptent les minutes, parfois les heures, s'efforcent de ne pas trop déranger, de ne pas trop se faire remarquer, ils ne poussent aucun cri. Les bêtes sont exemplaires quand elles meurent mais elles ne le savent pas.
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Videos de Joy Sorman (36) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joy Sorman
Entretien mené par Sophie Joubert
Avec le témoin, Joy Sorman poursuit, cette fois à travers la fiction, son exploration de nos « lieux communs », ceux qui racontent le monde et jettent une lumière crue et acérée sur la société dans laquelle nous vivons. Dans ce roman mâtiné de réel, l'autrice imagine qu'un homme, nommé Bart, pénètre à l'intérieur du palais de justice de Paris et décide de s'y installer clandestinement. Caché la nuit dans un plafond et arpentant le jour les salles d'audience, il assiste au spectacle de la justice – ou est-ce plutôt à celui de l'injustice ? Mais pour quelle raison Bart a-t-il quitté sa vie et organisé sa disparition ? Que cherche-t-il dans ce lieu inhabitable ?
À lire – Joy Sorman, le témoin, Flammarion, 2024.
+ Lire la suite
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