L'Archipel, tome 1 : Latitude

Les thèmes de cette saga sont dignes d'intérêt : jusqu'où peut-on aller pour se protéger des pires criminels de l'humanité? et quelle différence restera t-il alors entre eux et nous? que ferons-nous quand les technologies qui sont supposées nous servir seront synonymes d'asservissement? Beaucoup de questions hautement intéressantes que Bertrand Puard se propose de mettre en scène dans ce début de saga.

Un début qui démarre un peu lentement, il faut l'avouer même si l'alternance entre les points de vue de Yann et de Sacha donne un peu de dynamisme au récit. le lecteur se sent stagner comme les deux personnages principaux. Un effet réussi, mais dont la tendance à durer lasse un peu.

Quant aux personnages, j'ai trouvé la rapidité avec laquelle ils retournent leur veste surprenante et peu réaliste jusque dans leur façon d'agir entre eux. Après tout, nous avons tous notre propre manière de nous déplacer, notre propre odeur, alors imaginer qu'un non-voyant ne se rende pas compte qu'une personne a été remplacée par une autre c'est un peu gros. de plus, l'effet panier de crabe du scénario ne donne pas vraiment envie de s'attacher à qui que ce soit.

Avis mitigé donc et même si la fin du récit a plus d'entrain, je ne suis pas sûre d'être tentée par la suite.
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Petite excursion dans la littérature adolescente avec ce premier tome de la trilogie « L'archipel » de Bertrand Puard. Au programme : du thriller avec une histoire de sosie, de complots et de repentance.

Pas mal mais l'intrigue repose sur un concept peu crédible et sur de nombreuses invraisemblances. Autant l'auteur met du temps pour démarrer son histoire, autant il passe trop rapidement sur certains passages (comme la prise de conscience de Sacha). L'ensemble m'a semblé superficiel. de bonnes idées mais pas toujours bien développées.

Cela reste une lecture facile et divertissante. Convient effectivement à un public ado/jeune adulte. Je lirai la suite par curiosité mais sans plus d'entrain que ça.

Un bon roman, nerveux, bien écrit, à la lecture facile. Un bon chiffhanger/twister à la fin. En revanche, j'ai eu du mal à m'attacher aux héros, l'histoire me parait peu plausible, avec des invraisemblances quelquefois. Ce qui fait que ce n'est pas un livre dont j'ai tourné les pages à toute vitesse. Je ne suis pas non plus pressé de connaître la suite. Je conseille tout de même sa lecture.

On plonge très facilement dans ce livre, les personnages vous happent très vite. Plus on avance dans l'intrique, plus on se met à lire vite pour savoir. L'histoire est très originale et dure, d'autant qu'il est facile de se mettre en empathie avec les deux héros. Ce qui leur arrive prend au coeur et au ventre. J'ai cependant ressenti un manque d'explications sur la véritable histoire des deux héros et sur tous les personnages qui faisaient partie de leur passé. Les clés sont données mais d'une certaine façon pas toutes les portes.

Une intrigue très intéressante et bien menée. J'ai eu du mal avec le style d'écriture que j'ai trouvé trop froid et distant, les personnages paraissent tous impassibles, pas ce à quoi je m'attendais pour un roman ado, surtout dans la manière de parler des personnages. La fin promet beaucoup d'action et de révélations dans un décor de bataille apocalyptique au coeur de la lave, de la neige et de l'océan. L'auteur fait une critique des médias de nos jours qui font croire à la population tout ce qu'ils affirment.

Merci Babelio de m'avoir sélectionnée pour la rencontre du 31/01 avec l'auteur et merci aux éditions Casterman.

L'Archipel, tome 1: Latitude est un livre "jeunesse", comme le dit l'auteur, principalement du fait que les personnages centraux soient des adolescents de 16 ans.
Il n'empêche que ce premier tome est prenant, y compris pour des lecteurs ayant dépassé l'adolescence, bien écrit, bien rythmé et qu'il nous donne envie de connaître la suite des aventures de Yann, Sacha, Nouria, Algo et également de Marc-Antoine

Yann Rodin, sosie de Sacha Pavlovitch - fils d'un trafiquant d'armes -, se retrouve incarcéré dans une abominable prison internationale en raison d'un échange d'identité mené par une mystérieuse société.
Sacha, dans l'obligation de prendre la place de son double de manière momentanée, découvre un univers bienveillant, inconnu jusqu'alors dans sa vie.

L'un va affronter l'injustice, les bagarres, les brimades et l'autre va découvrir la sérénité, les bonheurs simples et la volupté.
Les personnages vont évoluer au fil des pages, jusqu'au final de leur rencontre.

J'aurais souhaité que ces évolutions soient plus détaillées, moins rapides et que le déroulé apparaisse moins facile, mais peut-être que le roman aurait perdu de son rythme. Il n'en demeure pas moins que je lirais avec plaisir ce tome 2.

Deux adolescents, deux vies, deux histoires, mais un destin commun.

Sacha Pavlovitch est le fils d'un trafiquant d'armes et malgré son jeune âge il est associé aux activités de son père, Anton. Yann Rodin semble plutôt rangé, un adolescent solitaire qui aime le VTT et le babyfoot.

Malheureusement ils sont sosies et quand la police traque Sacha, elle trouve Yann.

Delà les faits s'enchaînent avec une rapidité fulgurante. Yann et Sacha évoluent l'un dans la vie de l'autre et leurs visions de la vie changent.

Les descriptions de la vie sur l'Archipel font froid dans le dos. Cette prison où l'on croise 666, 72 et surtout Algo, existe-t-elle ? Y a-t-il dans le monde un lieu de détention où tous les pays "déposent" leurs pires sujets ? Si elle n'existe pas, peut-elle exister ?

Une aventure rocambolesque digne de 007, mais je suis tombée dedans.

Merci à Babelio et à Casterman pour la découverte de cet auteur.

Je m'attendais à bien mieux, pour être honnête.

Ce n'était pas une mauvaise lecture, mais à aucun moment elle ne m'a attrapé et gardé. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, l'écriture me semblait un peu plate, et finalement l'histoire s'est révélée très prévisible.

Je m'attendais peut-être à quelque chose de plus adulte et mature, malgré le genre : le personnage principal qui se retrouve en prison ? Je voulais lire sur lui, sur ce qu'il y découvrirait, sur ce qu'il y vivrait (des sévices ? des trucs durs en tout cas) mais finalement j'ai trouvé ça assez soft, ça ne m'a pas marqué (j'écris ça bien après l'avoir lu). Je ne parle même pas des partis sur son “double” gangster, je n'y ai pas cru une seule seconde. Son point de vue me semblait long et intéressant, j'avoue que lui je soufflais du nez parce que j'aime bien les “méchants” en général, mais là… juste un ado, quoi.

Au niveau de l'histoire, finalement c'est allé un peu là où je l'attendais. le truc du *petit spoil* volcan, c'était un grand meh, avec des passages longs et des persos qu'on ne voit qu'un temps et qui n'étaient ni effrayants ni attachants. Et comme c'était censé être ça, le plot et le retournement entier du livre, j'étais… mh. Okay.

Bon, honnêtement je n'ai rien de plus à dire, je n'en garde pas un bon souvenir. Je lui ai quand même donné la moyenne car des plus jeunes lui trouveront sûrement des qualités, j'avoue que je pense que ce n'était tout simplement pas pour moi. Malgré le résumé qui, lui, me semblait sympa.

L'usurpation d'identité n'est pas un thème très souvent abordé en littérature, en tout cas pour ma part, je ne l'avais que rarement rencontré. Avant d'ouvrir le livre, j'étais déjà atteinte de sentiments de frustration et d'impuissance pour Yann Rodin. Ce pauvre jeune homme dont Sacha Pavlovitch va tout lui prendre.

Ici l'échange entre Yann et Sacha n'a été possible que par leur incroyable ressemblance, car en plus du thème de l'usurpation d'identité vient se corréler le "sosinisme", mot que j'ai sans doute inventé mais qui fait couler beaucoup d'encre. Avoir un sosie est-il une légende urbaine ou un fait avéré ? Quand j'étais adolescente, je me suis souvent posée la question : est-ce quelqu'un dans le monde me ressemble point par point ? Taille, poids, traits du visage, couleur de cheveux. Avais-je tout simplement l'envie de savoir comment les autres pouvaient me percevoir, alors que moi-même j'avais du mal à percevoir ma normalité, mon envie d'être comme tout le monde. Je m'éloigne largement du roman, mais celui-ci m'a conduit à une introspection sur mes sentiments adolescents refoulés.

Revenons donc à Yann qui a va être incarcéré en toute légalité (presque garde à vue, jugement, condamnation dans la prison du bout du monde : l'Archipel). J'ai regretté que l'auteur n'est pas un peu plus développé cette partie. Dans un futur pas très éloigné, les plus grands criminels majeurs ou non, ne sont pas emprisonnés sur un cargo (comme l'avaient imaginé les scénaristes du film Evasion) mais sur plusieurs îles de l'antarctique. Une concentration plurinationale de détenus. Comment les différents gouvernements du monde se sont-ils entendus et comment est financé ce purgatoire ? Parce que personne ne quitte l'Archipel, seule la mort peut la délivrer. J'aurais aimé plus d'informations sur cette conspiration mondiale.

Bertrand Puard a préféré essayer de se focaliser sur les sentiments ressentis par nos deux héros. Je suis malheureusement passée à côté de la frustration, de l'incompréhension, de la colère de Yann aussi bien que le sentiment de liberté, de renaissance et de tranquillité de Sacha. Comme je le disais plus haut, je me suis plus plongée moi-même dans ce que j'aurai ressenti dans un cas comme dans l'autre que ne le font ses personnages, j'en garde un souvenir de survol.

D'une manière générale, les romans adolescents futuristes mettent en actions leur personnages dès le début pour créer un turn-over. Ici Bertrand Puard prend son temps avant l'inévitable accélération en fin de roman, quand les pièces du puzzle s'emboitent ou presque, je préfère passer outre les nombreuses incohérences.

On remarquera, cependant, une écriture extrêmement masculine dans ce roman. Je reproche à mes précédentes lectures dans le genre, une plume de plus en plus androgyne. Ici l'auteur donne de la testostérone au roman, et j'ai aimé ça.

Je ferme donc ce roman en demi-teinte : une histoire originale, une belle, puissante et masculine écriture à défaut de personnages trop lisses, où leurs sentiments sont à défaut d'être exprimés, mis en scène. Quant à la suite, je ne sais pas pour le moment...

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