Citations sur Les Effacés, tome 2 : Krach ! (20)
Le sale boulot que tu me demandais d’abattre, Mayenne, je ne l’ai jamais fait par passion. On ne peut pas travailler dans une banque par passion, ou bien celle, sordide, du pouvoir et de l’argent. C’est antinomique. On peut être médecin, cuisinier, agriculteur, acteur, par passion. Mais banquier, non.
Théo, mon fils, ton père arrive.
Patience. Ton père te délivrera de tes prisons : celle de ce jour, bien entendu, mais celle de demain, cette société dans laquelle tu allais essayer, sans succès, de t’épanouir.
Nous allons, enfin, vaincre la Bête.
Ils rebroussèrent chemin, se précipitant vers l’aile occupée par la collection d’œuvres modernes et contemporaines du musée.
- Si l’un de nous se prend une balle devant un Pollock, au moins, ça ne se verra pas sur le tableau, dit Neil. Une traînée rouge parmi d’autres...
Mathieu hallucinait. Comment ce gamin pouvait-il faire de l’esprit en cet instant dramatique ?
Nikolaï est mon seul vrai ami. Un homme juste, avec ses excès, mais qui partage mes dégoûts. Il n’y a rien de plus liant que de partager les mêmes haines de la vie. L’amour et l’amitié commencent par cela.
Émile se trouvait devant un tableau, au musée de son enfance.
Il faut détruire ce système qui ne profite qu'à une poignée, ce système tenu par les banques dont Silverman Brothers est un des sept piliers. Non content de tondre vos clients pendant des dizaines d'années,vous vous attaquez à présent aux États, aux seuls auxquels il reste encore un peu d'argent dans le portefeuille.
Le téléphone d’Anouar se mit à vibrer. Il regarda l’écran, vit le mot « Maman » apparaître, soupira et décrocha, essayant de cacher son agacement. L’habitude.
- Tout va bien ?
- Non, je suis mort.
- Très drôle.
Les écrans s'éteignirent et une douce lumière orangée irradia la situation room.
- Terminons donc par le contrôle des oreillettes internes. Me recevez-vous parfaitement ?
- Fort et clair, dit Ilsa.
- Fort et clair, confirma Zacharie.
- Fort et clair, dit Emile.
- Clair et fort, répondit Neil.
- Merci pour votre attention, conclut Mandragore. Et bonne chance.
Les effacés reprirent leurs tablettes et, comme un seul homme, se ruèrent vers la sortie.
Et vers leur destin.
- Vous connaissez Mandragore, Destin ? Je veux dire : personnellement.
- Personnellement, non.
- Un ancien camarade ?
- Non.
-Bon Dieu, Destin... Ca vous arrive parfois de formuler des phrases ? De vraies phrases, j'entends, plus que sujet-verbe-complément ?
- Oui
J'ai adoré ce livre, on retrouve nos héros dans une histoire d'algorythme qui menace de détruire les banque pour créer une réaction en chaine qui détruirait le monde. Quand on commence ce livre, il est difficile de s'arrêter. Je n'arrive toujours pas départager les deux volets car je les ai tous les deux adorés !
J'attends le 3ème volet avec impatience