AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'Illusion du mal (77)

Et la haine est toujours l'antichambre de la violence.
Commenter  J’apprécie          40
Eva essaya de considérer la situation d'un point de vue extérieur. Elles étaient deux femmes seules, assises à la même table, au coœur de la nuit, absorbées dans une conversation sans pudeur, liées par une complicité comme Eva n'en avait jamais connu, même avec sa mère. Elles éloignaient ensemble les fantômes de ceux qu'elles avaient perdus, parce quelles avaient toutes les deux survécu aux ténèbres.
Commenter  J’apprécie          30
Le pédophile aurait dû croupir en prison, le vice-questeur était le premier à en convenir. Mais élever le commun des citoyens au rang de juges, les autoriser à prononcer une sentence sans compétence préalable, sans règles et sans le moindre critère allant au-delà de l'impulsivité et de l'opinion personnelle, risquait d'entraîner une violente révolution de la structure sociale.
Commenter  J’apprécie          30
Voyez- vous, professeur, en cette période historique, la complexité n'est plus admise. L'unique critère de jugement, ce sont les tripes. La haine. L'indignation. Rien d'autre... C'est ça, l'ère du Dentiste.
Commenter  J’apprécie          30
— Vous vous interrogerez sur les raisons de cette injustice. En réalité, c’est presque la norme. Les tribunaux devraient être une institution fiable. La loi devrait protéger les citoyens contre toute forme de violence perpétrée par un individu usant de sa force. Ça, c’est en théorie. Mais aujourd’hui, la loi ne défend que l’ordre établi, l’État, et ce en gravant dans le marbre les injustices et les inégalités, en discriminant des catégories sociales sans défense, en foulant aux pieds la dignité humaine et en anéantissant des victimes. Ce n’est pas une question de justice ou d’injustice. Mais seulement de pouvoir. Qui détient le pouvoir détient aussi la justice.
Commenter  J’apprécie          30
Si on lui avait demandé quel mot décrivait le mieux son travail d'enquêtrice, Mara Rais aurait répondu : l'attente. Bien sûr, une enquête pouvait réserver quelques minutes sporadiques - plus rarement des heures- d'action et d'adrénaline, mais quatre-vingt-dix-neuf pour cent de son travail était constitué de temps morts, de paperasse, de café infect, de planques interminables et d'attentes exténuantes. Ce qui, pour un caractère pragmatique et impulsif comme le sien, représentait une torture kafkaïenne.
Commenter  J’apprécie          30
Le secret pour ne pas vieillir est de vivre chaque jour en essayant d'être toujours à la hauteur de ses rêves. Le déclin commence quand tu cesses de rêver, quand tu n'as plus le désir et que tu te laisses porter par le courant.
Commenter  J’apprécie          20
Eduquer les gens à la haine est l’antichambre de la violence. p282
Commenter  J’apprécie          20
La haine est comme un orchestre. Elle a besoin de quelqu’un qui la dirige, qui fait monter la tension et la cadence, pour laisser ensuite exploser toute cette impétuosité dans une chevauchée majestueuse.
Commenter  J’apprécie          20
... le Dentiste était en train d'éduquer les gens à la haine. Et la haine est toujours l'antichambre de la violence.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (1878) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Grandes oeuvres littéraires italiennes

    Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

    Si c'est un homme
    Le mépris
    Le désert des Tartares
    Six personnages en quête d'auteur
    La peau
    Le prince
    Gomorra
    La divine comédie
    Décaméron
    Le Nom de la rose

    10 questions
    851 lecteurs ont répondu
    Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

    {* *}