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4,2

sur 734 notes
En voilà un excellent livre !
Hormis la couverture avec le nom de l'auteur en géant, ce qui me gêne prodigieusement et m'a fait hésiter à débuter la lecture, ce roman fut plutôt une bonne surprise. Un bon pavé de 500 pages numériques, cela commence à faire un livre conséquent. Mais cela passe comme une lettre à la poste.
J'ai adoré le style bien écrit, les personnages principaux Mara et Eva, l'intrigue, bref un excellent livre !
Une histoire en plus qui pousse à réfléchir !
Le thème: Son objectif : faire voter en ligne le public sur le sort de son prisonnier, qu'un système judiciaire inefficace et corrompu a laissé impuni. La vindicte populaire est en marche. Mara Rais et Eva Croce, deux femmes aussi différentes qu'imprévisibles, sont chargées de l'enquête, épaulées par le criminologue Vito Strega.
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Un polar dont l'ambition est d'aborder le thème de la Justice et de la Loi, en les confrontant à l'esprit de vengeance et aux émotions individuelles, c'est alléchant. J'attendais donc de ma lecture une vraie réflexion sur ces thèmes. J'étais confiante, je me lançai avec gourmandise. Ma satiété se fit attendre. Car l'écriture est poussive, maladroite, parfois carrément agrammaticale, et ce ne sont pas des effets de rhétorique. Peut-être le texte a-t-il pâti d'une traduction trop rapide, d'une préparation de copie sacrifiée au profit d'une sortie à l'heure pour la rentrée littéraire ? Pas sûr. Car rien ne rattrape le style : les passages en sarde n'apportent rien à l'intrigue ni aux personnages, l'unique scène de sexe est comique malgré elle, le propos n'évolue pas (on rampe vers la fin plus qu'on progresse) et la réflexion promise reste en suspens. La technique est bien là, qui nous entraîne d'un cliffhanger à un autre, alternant soigneusement les points de vue, chapitre après chapitre, dans une logique de série. On avance, donc, poussé par la machine, sur un parcours fléché qu'on finit par anticiper jusqu'à l'ennui.
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Un mystérieux individu enlève un pédophile qui a été acquitté par la justice. Après lui avoir arraché toutes les dents, il prend sa caméra, filme et envoie une vidéo à plusieurs milliers de numéros sur WhatsApp, la question qui y est posée est simple : doit-il tuer cet homme ou le libérer ? Les destinataires ont trois heures pour réfléchir, partager et … répondre.

Ainsi débute ce polar italien qui met en scène un « Dentiste » décidant de rendre la justice au peuple et qui, sous ce prétexte, semble avoir un plus gros dessein. On traite de la notion de justice au sens large mais aussi de la justice populaire, où les citoyens remplacent la machine judicaire, trop lente, trop laxiste, trop corrompue. D'un simple « clic », tout le monde peut décider de la vie ou de la mort de quelqu'un sans autre information supplémentaire que celle, succincte, donnée par le justicier masqué.

Deux femmes enquêtent sur cette affaire, aussi différentes l'une que l'autre. Eva Croce, en proie à des fantômes du passé, fragile et toujours à la limite de la rupture, et Mara Rais, tirée à quatre épingles et habillée aussi classe que son langage est vulgaire étaient déjà présentes dans le premier roman de Piergiorgio Pulixi, « L'île des âmes » (dont la lecture n'est pas essentielle à la compréhension de ce roman). Elles sont assistées ici par l'hypnotique Vito Strega, vice questeur (équivalent de notre sous-préfet si j'ai bien compris). Ce trinôme fonctionne parfaitement et est annoncé pour une nouvelle aventure à la fin du roman.

En bref : un excellent page turner, hypra addictif, que j'ai eu du mal à lâcher pour aller travailler d'ailleurs. C'est plutôt bon signe, non ?
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Piergiorgio Pulixi, L'illusion du mal, @editions_gallmeister , 2022, 600 pages.

600 pages, c'est un pavé. Et pourtant, non. Les pages s'enchaînent et le temps file à notre insu ! Vous l'avez compris, c'est un vrai "pageturner" ! Pour rendre son histoire addictive, l'auteur a su réunir tous les ingrédients qui tiennent le lecteur accroché à ses pages :
- Des sujets d'actualité brûlants comme la défiance envers les institutions, ici la justice, et le rôle prépondérant des réseaux sociaux.
- le grand cirque médiatique qui condamne à la place des juges.
- La psychologie des foules, qui nous concerne tous, et le pouvoir d'un leader sur elles.
Et pour conduire son roman dans l'action, Piergiorgio Pulixi y introduit des personnages très incarnés et attachants, deux enquêtrices au caractère fort, complexe, et un criminologue "gentleman".
Le roman est noir, et pourtant l'humour est là, saupoudré dans les dialogues, dans les liens entre les deux inspectrices et le criminologue.
Le roman court à cent à l'heure et pourtant l'auteur fait une belle place à une réflexion sur la complexité de nos sociétés humaines. C'est bien vu, rondement mené, et jamais glauque malgré le sang versé. C'est mon premier Pulixi, et ce ne sera pas le dernier !
Insta : @capsules_de_lecture

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