Piergiorgio Pulixi,
L'illusion du mal, @editions_gallmeister , 2022, 600 pages.
600 pages, c'est un pavé. Et pourtant, non. Les pages s'enchaînent et le temps file à notre insu ! Vous l'avez compris, c'est un vrai "pageturner" ! Pour rendre son histoire addictive, l'auteur a su réunir tous les ingrédients qui tiennent le lecteur accroché à ses pages :
- Des sujets d'actualité brûlants comme la défiance envers les institutions, ici la justice, et le rôle prépondérant des réseaux sociaux.
- le grand cirque médiatique qui condamne à la place des juges.
- La psychologie des foules, qui nous concerne tous, et le pouvoir d'un leader sur elles.
Et pour conduire son roman dans l'action,
Piergiorgio Pulixi y introduit des personnages très incarnés et attachants, deux enquêtrices au caractère fort, complexe, et un criminologue "gentleman".
Le roman est noir, et pourtant l'humour est là, saupoudré dans les dialogues, dans les liens entre les deux inspectrices et le criminologue.
Le roman court à cent à l'heure et pourtant l'auteur fait une belle place à une réflexion sur la complexité de nos sociétés humaines. C'est bien vu, rondement mené, et jamais glauque malgré le sang versé. C'est mon premier Pulixi, et ce ne sera pas le dernier !
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