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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quais du Polar est derrière nous mais on a encore quelques gros coups de coeur glanés le weekend dernier qu'il nous reste à vous partager, en voila un qui nous mène sur les terres sardes, c'est le le dernier- excellent- thriller de Piergiorgio Pulixi, La septième lune. Ah quel plaisir de retrouver Vito Strega mais aussi Eva, Mara, Pavan, qui forment dans ce nouvel opus une famille de coeur, de celle qu'on choisit. Quel plaisir également de se retrouver à Cagliari, dans des lieux où j'ai été l'été dernier (cela m'a même donné envie d'écrire quelques billets sur ces vacances et de partager mes nombreuses photos !) Cela m'a aussi donné envie de lire le seul (et premier ?) thriller de Piergiorgio Pulixi que je n'ai pas encore lu et qui se passe en Sardaigne, l'île des âmes.

Je ne veux pas dévoiler quoique ce soit mais il y a des liens entre La septième lune et l'intrigue de L'île des âmes et j'ai été bien manipulée par l'auteur. Je n'ai rien vu venir, rien découvert avant la fin (pourtant le roman fait 500 pages), ce qui est déjà un très bon point.Autres ingrédients qui font que je me suis relevée cette nuit pour le finir :

-des personnages attachants et des « héros » récurrents dont les rapports évoluent et se renforcent
-l'esprit et l'humour des personnages
-l'atmosphère italienne à travers les paysages, les « proverbes », tous les particularismes propres à telle ou telle région de l'Italie

Bref pour moi le meilleur polar de Piergiorgio Pulixi que j'ai lu !
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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Excellent je me suis plongé avec délice dans ce nouveau thriller de Pulixi.
On retrouve les enquêtrice Mara et Eva ainsi que le truculent Pavan sous la houlette de Vito Strega.
Une disparition et un crime presque identique à celui de Sardaigne.
L'équipe de Strega est appelée en renfort.
Un page turner qui nous maintient en apnée jusqu'à la dernière page....
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Une jeune femme vient d'être assassinée sauvagement en Lombardie. le schéma du meurtre rappelle une affaire que Vito Strega, Mara Reis et Eva Croce ont résolue. Ils sont donc appelés pour aider l'équipe de policiers lombarde à résoudre cette énigme .
Mais entre faux semblants et cachotteries de la part de tous les protagonistes de l'affaire , ils auront besoin de beaucoup de travail et de chance pour arriver à leur fin .

Quel plaisir de retrouver le trio magique dans cette affaire . Et comme d'habitude l'auteur nous fait tourner en bourrique, entre la famille , les policiers et tous les autres personnages du roman .
On connaît rapidement le meurtrier ou la meurtrière mais le pourquoi reste un mystère pratiquement jusqu'à la fin qui est digne du grand Vito Strega.
Bonne lecture
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Pour fêter la création de leur nouvelle unité d'enquête criminelle sur les meurtres en séries, Vito Strega offre à ses collègues Eva Croce, Mara Rais et Bepi Pavan un week-end dans un hôtel de luxe dans la Barbagia, région montagneuse Sarde chargée d'histoire (et d'enquêtes passées). Pendant ce temps, dans la région de Pavie, une famille signale la disparition de Teresa, très jolie jeune femme. Les pluies diluviennes qui font déborder le Tessin rendent les recherches difficiles et la brigade de Clara Pontecorvo découvre trop tard la jeune femme. Son meurtre présentant des similitudes avec le meurtre d'apparence rituelle résolu par Eva et Mara, Vito et son équipe sont appelés en renfort à Pavie...
Quel bonheur de retrouver Eva, Mara, Strega et Pavan ! Ce dernier me fait beaucoup rire, et sa présence déclenche des remarques hilarantes de la part de Mara qui a du mal à le supporter. Les relations entre les deux femmes se sont encore approfondies ; Eva sort un peu de sa coquille et se réouvre aux autres. Strega veille sur elle comme une poule sur ses poussins, c'est touchant. Et c'est pour notre plus grande joie que le trio principal se transforme en quatuor avec l'apparition de Clara, 1,98 m les pieds nus. Une taille pas facile à porter pour une femme, mais qui lui permet d'intimider qui il faut au bon moment, tout en jouant du broyage de main grâce à sa poigne d'enfer.
Les mains ont une place importante dans le roman, elles sont le reflet de l'âme des personnages, comme dans la chanson L'ultima Luna de Lucio Dalla qui donne son titre au premier tiers du roman.
J'aurais aimé savourer davantage cette lecture mais quand on tombe dedans on ne peut plus en sortir ! Tout est parfait : le rythme, le scenario et ses rebondissements jusqu'à une fin qu'on n'a pas vu venir. Piergiorgio Pulixi a ce talent incroyable pour rendre ses personnages vivants tant ils sont décrits avec une rare profondeur. Les descriptions de la nature sont remarquables et plantent un décor très cinématographique, où le brouillard et la boue s'accordent avec la noirceur des âmes. Tout cela est servi par une écriture qui nous emporte, ponctuée par les répliques savoureuses des personnages ; bravo à Anatole Pons-Reumaux pour la traduction impeccable de cette belle langue ! J'espère qu'un éditeur aura un jour l'idée d'établir un recueil des injures et blasphèmes venus de l'Italie toute entière dont l'auteur ponctue ses oeuvres : c'est un régal ! Et en plus il y une bande son qui rythme le roman : je vais essayer d'écouter tout ça maintenant.
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Italie. Lombardie.
Une jeune femme, bien sous tous rapports, aimée et adorée de tous, disparaît. Sa famille s'inquiète suffisamment pour alerter la brigade mobile de Pavie, et notamment l'inspectrice Clara Pontecorvo, 1m98 d'intelligence.

Lorsque la jeune femme est finalement retrouvée quelques jours plus tard, sur le lit d'un fleuve, étranglée, menottée, à genoux, un masque et un symbole dans le dos, la grande inspectrice se souvient d'une vieille affaire similaire résolue par Mara Rais et Eva Croce, désormais membres d'une unité dédiée à la résiliation de crimes en série.
Une unité gérée par l'inoubliable Vito Strega.
On enjoint ces derniers à participer à l'enquête.

Les deux meurtres "rituels" se rejoignent. As t-on affaire à un copieur ? Est-ce un message adressé à Rais et Croce ?
Vous le saurez en le lisant. 😉

En France, il s'appelle Victor Coste (pour ceux qui ont la réf) et en Italie, il s'appelle Vito Strega. Et c'est avec un plaisir non feint que je le retrouve avec Maria Rais et Eva Croce, découverts dans "l'illusion du mal". Un trio improbable et attachants, aussi opposés que le jour et la nuit, attachés cette fois-ci à des inspecteurs qui vous charmeront tout autant.

Quant à l'intrigue, les mystères et les fausses pistes vous tiendront en haleine dans cette Italie peu connue où la nature se fait Reine pour cacher la véritable nature de l'âme humaine.
Peut-être, comme moi, aurez vous l'intuition de l'identité du coupable. Probable. Mais croyez-moi, elle sera malmenée jusqu'à la fin.
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L'ouverture a l'apparence d'une mise en bouche d'un roman de Marcel Pagnol. Vito Strega repeint son loft et Bepi Pavan. le lendemain, les deux flics rejoignent, en Sardaigne, Mara Rais et Eva Croce, (le duo de l'Île des âmes). Au même moment Alice Poletto, qui s'inquiète de la disparition, incite ses parents – Natalia et Italo – ç se rendre avec elle au commissariat et, sur le bord du Tessin, sous des pluies diluviennes, Pietro Paralupo, ouvre un cercueil où Teresa Poletto est séquestrée depuis plusieurs jour.
Quand le corps de Teresa est découvert le long de la rivière, Straga, Rais, Croce et Pavan sont appelés en renfort. En effet, le meurtre ressemble à celui de Dolores Murgia.
Le personnage de Carla Pontecorvo est intéressant, en présumant (qu'elle) peut devenir récurrente dans l'avenir.
La première partie est déconcertante. On se demande où l'auteur nous emmène. Puis peu à peu, au fur et à mesure de la lecture, on comprend le subtil stratagème.
Il est inutile dévoiler la conclusion de l'enquête. Ce serait de mauvais goût.
Un bon très bon polar de Piergiorgio Pulixi.
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Comment il m'a claquée, le Pulixi !!! Je l'avais vu venir de nulle part, ce dénouement ! C'est rare qu'une fin me surprenne autant. Pourtant, il sème quelques petits signes qui tendraient à prouver que, mais c'est tellement fin et discret, et j'étais tellement impatiente de connaitre la suite page après page que je les ai lus sans les noter plus que ça. J'aime de plus en plus les personnages de cette brigade spéciale, totalement dépareillés et pourtant qui fonctionnent à merveille ensemble, et sont incarnés, vraisemblables. J'ai hâte de les retrouver. Ainsi que le style de l'auteur, qui prend son temps mais dont chaque mot est justifié et manie avec talent le suspense.
J'ai juste un bémol : on ignore ce que devient le flic coincé dans un piège à loup. Il est sympa, j'aurais bien aimé savoir s'il s'en tire. Dans un prochain épisode ?
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Un nouveau Piergiorgio Pulixi en France, c'est toujours un petit évènement, et cette année encore plus car à l'occasion de sa venue en France pour Quai du Polar, nous avons organisé avec le Challenge Gallmeister en collaboration avec la maison d'édition une belle rencontre. de plus, plusieurs membres du challenge dont je fais partie ont pu poser des questions à Piergiorgio par le biais des caméras de Brut.

Je suis assidument les parutions de Piergiorgio et l'été dernier il nous laissait avec le chant des innocents, la première enquête de Vito Strega. C'est donc un plaisir pour moi de retrouver dans cet opus le duo Mara et Eva, ces deux enquêtrices que j'aime beaucoup et que l'on a découvert dans L'Île des Âmes.

Nous quittons la Sardaigne avec La septième lune pour nous retrouver en Lombardie où un meurtre a lieu. Un meurtre qui n'est pas sans nous en rappeler un. Comme il est coutume avec Piergiorgio, je me suis rapidement senti embarqué dans son histoire, les chapitres courts aidant à une lecture rythmée. J'ai retrouvé avec plaisir un élément qui m'avait manqué dans les deux précédents romans (Le chant des innocents et L'illusion du mal), l'encrage au territoire et à sa nature.

Maintenant formant un quatuor avec Strega et Bepi Pavan, Mara et Eva sont à mon regret un peu plus mise de côté au profit des hommes. Il y a tout de même une évolution intéressante chez les deux femmes et dans leur relation l'une à l'autre et envers Strega. le sérieux de Strega est contrebalancé par l'humour de Bepi qui fait du bien et qui apporte par moment une décontraction nécessaire pour reprendre son souffle pendant la lecture.

J'avoue mettre laissé balader, je ne me suis pas attendu à cette fin, ce qui est agréable. Surtout dans un roman comme celui-ci qui hormis par son intrigue et ses personnages, ne nous surprend pas par son originalité en ce qui concerne le genre du polar. Piergiorgio est un auteur de polar, il maitrise parfaitement tous les codes du genre et il s'en sert à sa guise dans chacun de ses romans.

Je parlais de nature un peu plus haut et je le répète pour moi c'est une force de ce roman, en plus Piergiorgio en rajoute une couche avec la météo, qui est un élément important de son histoire. En plus de cela, cette météo donne à La septième lune une atmosphère mystérieuse et pesante qui est juste parfaite.
Lien : https://readlookhear.blog/20..
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