Une enquête de l'inspecteur Chen : Les courants fourbes du lac Tai

J'attendais beaucoup de ce livre et en fait je m'y suis ennuyé. L'auteur a parfaitement restituer l'ambiance de cette ville de villégiature chinoise mais je n'ai pas trouvé de suspens à cette enquête.

L'inspecteur principal Chen a pu se faire offrir une semaine de vacances dans une luxueuse résidence réservée aux cadres influents au bord du lac Tai. Mais ce qui s'annonce comme flânerie et promenade autour d'un lac aux eaux renommées se révèle assez décevant et monotone. Heureusement, la rencontre fortuite avec une sublime jeune femme permet de colorer poétiquement son séjour. Mais le meurtre d'un directeur d'usine, connue pour être une des plus polluante du lac, l'oblige à s'intéresser de prés de l'enquête. En effet, la jeune femme travaillait pour cette usine et tout semble l'accuser car très engagée dans la cause écologique. L'inspecteur devra encore une fois utiliser toute son intuition et son talent pour mener à bien son enquête sans remettre en cause le système politique de la ville.

J'ai beaucoup apprécié la description du contexte politique et sociale, et l'ambiance feutrée mais plein de sous-entendu d'une petite ville chinoise. Que le pouvoir politique et les convenances modèlent la société chinoise contemporaine. C'est vraiment effrayant. Mais que l'intrigue est plate. On devine très rapidement les coupables et les amours de l'inspecteur Chen ne m'ont pas transporté. Dommage

me suis beaucoup ennuyée avec ce policier sis je compare avec ceux que j'ai lus dernièrement. Je l'ai trouvé terriblement classique, et conventionnel.
La construction, n'apporte aucune originalité, elle est linéaire, sans marque particulière qui pourrait faire que je grade un petit quelque chose du livre.
Le rythme est lent, très lent. Bien qu'écrit en anglais, c'est un roman "asiatique" et cela se sent, se ressent ; et cette langueur, n'est pas compensée, pas relevée, pas épicée, malgré les nombreuses allusions à l'art culinaire chinois.
Tout cela manque de sang, de méchants, des vrais, des durs, des tatoués !!! Même pas peur !!!
Des personnages sans panache, ni couleur.
Et pourtant, ce policier aurait pu être bien, si l'intrigue avait été plus fouillée, plus étoffée, plus complexe. L'auteur, a choisi de nous emmené dans une région, qui se devine accueillante, reposante, au bord d'un lac, dans un cadre idyllique où les cadres des partis ont leurs habitudes pour s'y reposer et s'y détendre. A quelques encablures de là, le cadre est moins bucolique….Et c'est justement en ciblant sur les paradoxes de la Chine, que l'auteur aurait pu construire une intrigue des temps moderne où l'écologie, le développement économique et la politique ne font pas toujours bon ménage. Tout cela, bien sur est abordé, mais tout est convenu, attendu.
Le style ne révèle rien de particulier, en tout cas rien de remarquable ; Cheng, poète à ses heures ne réussit pas à me toucher en glissant ici où là le fruit de son inspiration.
Peut-être que les autres opus de Qui Xiaolong valent le détour, peut-être que celui-ci est moins réussi….peut-être qu'il me faudrait tenter à nouveau ma chance…..je ne suis pas certaine du tout d'en avoir envie.


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Bien trop lent à mon goût !

Une histoire de pollution et de meurtre dans la chine contemporaine . Un inspecteur poète en vacances luxueuses et inespérées se trouve mêlé à un meurtre. Intéressant pour sa description de la Chine contemporaine entre marxisme et capitalisme, confrontée à sa croissance accélérée. Pour le reste, le meutre lui-même est très prévisible