AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,85

sur 33 notes
5
30 avis
4
5 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Quel beau roman que celui de Laurent Quenneville ! Je me suis régalée à suivre le parcours de ce personnage magnifique : son Lucien. Plein de questions à son sujet et toujours l'envie de poursuivre ma lecture, d'en savoir plus, embarquée par une écriture fluide, originale et subtile.
Un véritable conte initiatique à l'envers dont l'aboutissement m'a touchée profondément. Une heureuse découverte !
Commenter  J’apprécie          30
J'ai beaucoup apprécié ce livre, j'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire mais ensuite j'ai beaucoup aimé le récit des aventures de Lucien. C'est un livre au premier abord un peu étrange mais il s'avère très poétique ! Je l'ai lu assez facilement bien que je n'aie que 15 ans.
Commenter  J’apprécie          10
Embarqué dans cette apparence qu'on appelle la Vie…

Si, avant la lecture, le titre ‘ma rue à moi' évoquait pour moi un univers plutôt réaliste, quelle surprise de me voir embarqué - c'est bien l'impression sensorielle vécue - dans un parcours initiatique aussi surprenant que bouleversant par son contenu comme par sa langue. La phrase, pourtant légère, nous amène dans les profondeurs de l'âme sur un parcours que l'on voudrait comprendre et diriger par notre pensée, mais l'auteur ne nous laissera pas le loisir. de prose en poésie, ce conte pour adultes se déroule d'interrogations en énigmes. Comme mes occupations m'empêchaient de le lire d'une seule traite, je l'ai lu en épisodes. J'ai voulu sortir de ce bateau ivre qui me bousculait et me dérangeait, mais à chaque fois je devais y retourner, attiré par ce personnage que je n'arrivais pas à définir. Etait-il enfant ou adulte ? Etait-il triste ou joyeux, courageux ou lâche ? Seules les dernières phrases m'ont apporté les réponses qui sonnaient comme autant de nouvelles questions, seul l'épilogue m'a confirmé qu'il était indispensable d'accepter de me perdre avec le protagoniste sur un chemin qui ressemble au notre et qui mélange le réel tangible et l'onirique dans cette apparence qu'on appelle la Vie.
Et au bout du bout, avec les clés de l'épilogue, je sais que je ne pourrai pas m'empêcher de retourner avec plus d'émotion encore à « ma rue à moi» .
Commenter  J’apprécie          10
"Ma rue à moi", un livre, oui, mais pas seulement un livre... C'est un voyage, une quête, dans le merveilleux monde des mots et des phrases. C'est une poésie, quelque peu surréaliste... C'est un poème symphonique... Une oeuvre qui marque, qui ne peut vous laisser indifférent. Quel bonheur d'avancer dans cette belle et parfois déroutante aventure littéraire, de se laisser porter par la beauté de notre langue française. L'auteur nous guide et nous perd à la fois dans son monde fantastique. C'est une sorte de voyage initiatique. C'est un superbe moment de littérature. A lire, à relire, à partager, à recommander... Bravo Monsieur Quenneville, et merci pour ce beau voyage. Je suis sûr que la haut, Jacques Prévert, André Breton, Boris Vian, et tant de leurs amis, ont dû se régaler en trouvant votre livre... Passant, surtout, n'oublie pas de passer par cette rue...
Commenter  J’apprécie          20
Une histoire étonnante qui sort de l'ordinaire.
Ça vacille entre lettres, mots et phrases.
Un roman dingue et à la fois croustillant.
Une jolie plume, de très bonnes idées et de l'humour, ce qui donne un cocktail rafraîchissant.
Une jolie découverte que je conseille.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai apprécié ce livre, qui montre une originalité de thème et de ton, et une grande inventivité dans l'expression. Toutefois, je n'ai pas réellement accroché et suis restée trop à l'extérieur, comme spectatrice de la narration, qui se déroulait sous mes yeux de lectrice.

Un jeune garçon, Lucien, végète dans sa chambre d'hôpital, aux murs trop blancs, et commence à envisager de ralentir les battements de son coeur pour en finir, mais une mystérieuse voix l'encourage à traverser les murs et à rejoindre son précipice intérieur. Après diverses péripéties dans son évasion, au saut de la barque-phrase qui l'a amené à bon port, Lucien rejoint un fabuleux endroit, une rue aux maisons colorées, au tarmac qui se soulève tel une couverture pour dormir confortablement dessous, une fête foraine derrière un mur végétal, animée d'une grande roue... Une belle jeune fille, Chloé, apparaît et devient son guide, puis disparaît tout aussi mystérieusement.

Dans cette quête intérieure, Lucien rencontre différents personnages, ou êtres : Robert, le rat arc-en-ciel, Olmi la fourmi travailleuse sur les docks (il ne faut pas lui en promettre), Omega le O grec qui cherche un travail fixe, le z minuscule qui atterrit sur son doigt, tout un monde fantaisiste et poétique qui a l'art de lui raconter de belles histoires... qui peut-être viennent de sa propre imagination. Les ennemis ou dangers ne manquent pas non plus, de même que les tempêtes, le désert, et Lucien doit parfois aller jusqu'au bout de ses forces pour continuer son périple, et savoir, peut-être, ce qu'il est venu chercher. Par exemple : qui sont ces deux visages sur la grande roue ? Pourquoi cette expression qui revient dans sa chanson des rues telle un refrain discordant, "Arbeit macht frei", le fait-elle grincer des dents ? de quoi devrait-il se souvenir ? Que préfère-t-il oublier ? C'est à coup sûr transformé que Lucien reviendra de son décor personnel...

Le récit nous entraîne dans une folle sarabande de mots et d'idées, et laisse voir une passion immodérée pour les mots, leur sens, pour les petites chevilles ouvrières de la littérature ; ce roman est un manifeste original, une déclaration d'amour, à la langue et à ses possibilités. J'ai souvent pensé à Boris Vian, voire à Erik Orsenna dans La Grammaire est une chanson douce. Et pourtant, je n'ai pas suivi la fougue de ce roman comme je l'aurais souhaité, je suis restée derrière, poussive et tirant la langue. En partie j'ai regretté de trouver dans le livre des coquilles qui à mon sens étaient évitables, cela m'a ennuyée. Peut-être aussi qu'aujourd'hui j'aime plus les livres qui parlent des autres que de soi. C'est en grande partie une question personnelle qui ne préjuge pas de la qualité du roman, que les lecteurs pourront apprécier pour sa verve.

Je remercie l'auteur pour sa confiance et sa proposition de me faire découvrir ce roman.
Commenter  J’apprécie          180
« - Qui es-tu vraiment ? - Celle qui te maintient en vie. Ta petite voix intérieure. Celle qui te permet de te faire jaillir l'étincelle. Ton instinct, si tu préfères. D'autres préfères m'appeler l'inconscient ou le subconscient. Enfin, appelle-moi comme tu veux. Je ne me vexerai pas. Et sois tranquille, mon garçon, quand tu auras franchi l'un de ces murs, je partirai. »

Le petit Lucien est entre ces murs. Des murs blancs pas très accueillant. D'autant plus que Lucien a en horreur ce blanc !Couché dans son lit, Lucien à froid et ses membres douloureux ne lui répondent pas toujours. Mais de son esprit vif, des voix résonnent en lui. Entre son instinct et la voix de la raison, le petit garçon va alors vers son chemin intérieur. Un bien étrange cheminement qui le mènera d'un point A à la lettre z...

Vous ne comprenez pas tout ? C'est normal ! Ce récit est comme un puzzle qui ne se rassemble qu'à la fin. Un conseil ? Ne réfléchissez pas trop à votre lecture et laissez vous porter par le fil de pensée de notre personnage. Comme on dit : tout vient à point à qui sait attendre. Laissez aller votre imagination, nous naviguons dans l'esprit du personnage. L'introspection prend ici tout son sens et la plume de l'auteur est travaillée subtilement.
Mes chères lectrices et chers lecteurs, si vous aimez l'interprétation, ce livre est aussi abstrait qu'intellectuel. Il mériterait une deuxième lecture pour lui donner une tout autre saveur après les révélations au dénouement. C'est à coup sûr une lecture peu ordinaire ! Si votre curiosité est titillée, c'est peut-être l'occasion pour vous de découvrir ce qui se cache derrière tant de mystères 😉
Commenter  J’apprécie          50
Une merveille… 🌈🌈🌈 Pour l'imagination et la profondeur.
Dire que Lewis Caroll est ressuscité, serait-ce excessif ? Pas pour moi !
L'image de ce « bateau-phrase » Aussi loin… est fichée pour un sérieux temps dans mon ciel avec sa barre du T penchée pour me permettre d'accoster J'ai adoré la personnification de signifiés et d'animés ; et sur sa valeur philosophique, j'ai immédiatement songé au très beau film d'animation de René Laloux, la Planète sauvage, un autre bijou.
Je pense que ce très beau conte philosophique, à ne pas manquer de découvrir, peut être lu par les petits, grands et très grands (de 7 à 77 ans comme on disait pour Tintin !). Pour les plus jeunes, les deux dernières pages devront sans doute être passées ou expliquées suivant le désir des parents. Elles font leur poids...
En tout cas, je tiens à dire que si les précédents commentaires m'avaient prévenue que ce livre était magnifique, sincèrement, je ne m'attendais pas à un tel rayon de soleil, ni à une telle douceur humaine : un véritable guide pour traverser les tempêtes enfantines. Bravo !
Chronique pour le Cercle des Auto-Edités
Lien : https://www.facebook.com/gro..
Commenter  J’apprécie          70
J'ai été attirée par la couverture qui m'a donné envie de découvrir cette histoire. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et j'avoue que j'ai été embarquée dans une sacré aventure. Dans cet étrange voyage, vous suivrez Lucien dans la recherche de ses limites et de ses souvenirs.
On sent que l'auteur est un vrai amoureux des lettres et des mots et ces derniers le lui rendent bien 😉
Un univers poétique parfois déroutant, issu d'une imagination débordante, comme dans un film de Tim Burton 😊
Si vous avez envie de lire un texte original, passez par la rue de Laurent, c'est comme un tour de manège : ça vous donnera le sourire!
Commenter  J’apprécie          50
Merci pour ce voyage au travers d'un désert intérieur pour des découvertes plus belles et intéressantes les unes que les autres. Une véritable traversée philosophique par le biais d'un roman poétique, parsemé de questions existentielles. Aussi chaud et doux que le sable au bord d'une plage en été…
Commenter  J’apprécie          30



Lecteurs (66) Voir plus



Quiz Voir plus

Philo pour tous

Jostein Gaarder fut au hit-parade des écrits philosophiques rendus accessibles au plus grand nombre avec un livre paru en 1995. Lequel?

Les Mystères de la patience
Le Monde de Sophie
Maya
Vita brevis

10 questions
445 lecteurs ont répondu
Thèmes : spiritualité , philosophieCréer un quiz sur ce livre

{* *}