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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une femme âgée, citadine et solitaire, retrouve chaleur humaine, amour et bonheur à la campagne.
Dit comme ça, il me semble que j'ai déjà lu plusieurs romans ayant exactement la même trame. Serait-ce un genre littéraire à part entière ? (J'ai vu un film aussi, sur ce même thème, qui se passait en Italie je crois bien.)
En tout cas, ici le sujet est traité avec finesse ; la sexagénaire est une artiste qui a été mondialement célèbre. Ses photographies ont été iconiques, notamment sa "Nature morte aux miettes de pain" dont le poster a orné les frigos de toute une génération de féministes.
Ce qui donne une jolie dimension à ce roman est la sensibilité artistique de cette femme, son regard porté sur les maisons, sur les signes dans la forêt, sur les animaux.
Sa tristesse aussi est finement analysée, la conscience que ses photos sont passées de mode, ses soucis d'argent et le regret de son bel appartement new-yorkais.
Un autre aspect intéressant est la dimension féminine : cette femme est parvenue à un âge où lui incombe, à la fois de se faire du souci pour ses parents vieillissants, et également pour son fils, jeune adulte pas encore totalement autonome.
Mais les amitiés qu'elle va nouer, comme malgré elle, dans ce patelin paumé, se révèlent de belles personnes (ma préférence va, évidemment, à la pâtissière amatrice de thé anglais et de porcelaine à fleurs) qui vont l'aider à voir à nouveau la vie en rose.
Un petit roman sans prétention, mais un agréable moment de lecture.
Traduction sans reproches de Silke Zimmermann.
Challenge ABC
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J'ai acheté ce livre pour répondre à un item d'un challenge, sinon je ne l'aurais certainement pas acheté.

En lisant le 4ème couverture de page, je savais d'avance à quoi m'attendre : pas de surprise, pas d'intrigue, le tout est très convenu et prévisible. Néanmoins, le style est agréable à lire, le personnage de Rebecca Winter m'était sympathique. le moral de cette histoire ? : On a tous le bonheur et notre destin dans nos mains, il suffit parfois de devoir sortir de sa zone de confort, de rencontrer quelques obstacles (financiers pour Rebecca) sur son chemin pour les trouver.

Un livre qui se lit en mode détente (et que l'on oublie en suite).

Challenge Multi-défis 2019
Challenge ABC
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Défi ABC 2016-2017

Un auteur découvert grâce à ce défi ABC, histoire de quitter le trio Queneau-Quignard-Qiu Xiaolong. Pris au hasard chez mon libraire, c'est une bonne surprise, un de ces romans qui ne se prennent pas pour des chefs d'oeuvre, mais qui se laissent approcher avec plaisir.
Rebecca a eu son heure de gloire: photographe à la mode, auteur de deux ou trois séries appréciées, bien cotées, bien vendues. Elle est sans illusion sur son art, et surtout, sa cote a baissé, et l'appartement new-yorkais n'est plus dans ses moyens. La voici donc en exil dans un cottage isolé, plus ou moins délabré en prise directe avec la Nature, la vraie, pas la nature pour joggeurs du dimanche et promeneurs de chiens citadins.
Si l'intrigue est trop prévisible, cela n'ôte pas au plaisir de lire, comme une flânerie dans une ville connue retrouvée après longtemps.
Un roman optimiste finalement, sans mièvrerie: jolie découverte!
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Lecture agréable et très sympatique. Personnages attachants. Seul bémol, le rythme est un peu lent.
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Sans plus.

En bref --- Qui est à la recherche d'émotions fortes passe son chemin. le charme du roman tient essentiellement dans le style de vie de Rebecca : le métier de photographe et plus globalement les métiers artistiques, l'attrait pour l'existence à la campagne, les plaisirs simples, la valeur de la famille, les portraits de vies sans retouche.

Plus de détails --- Je n'avais pas de grandes attentes en commençant ce livre, pour l'avoir choisi au hasard sur les présentoirs « Littérature anglaise » de la Fnac – un rayon dans lequel je ne m'aventure d'ordinaire jamais. Mon genre chouchou, c'est le young adult, mais cette fois j'avais envie de partir à la découverte de nouveaux styles. Pour tout vous dire, je m'attendais à une de ses écritures tellement prétentieuses qu'il faut s'y reprendre à quatre fois avant de croire en saisir le sens et/ou des personnages trop âgés pour que je puisse comprendre leurs sentiments.

Peut-être est-ce parce que mon niveau d'attentes était si bas qu'en fin de compte, cette lecture ne m'a pas tant déplu. (Je dis ça parce qu'en zieutant les critiques du bouquin – francophones, du moins – j'ai été surprise de constater qu'elles n'étaient pas aussi tendres que moi.)

Même si l'héroïne a presque un demi-siècle de plus que moi, je n'ai eu aucune difficulté à me « brancher » à ses états d'âme (ou alors, c'est moi qui suis vieille dans ma tête).

Quant à la plume d'Anna Quindlen, elle est dénuée de chichis et complètement accessible.

Peut-être aussi ai-je apprécié parce que j'ai été élevée aux DVD de comédies romantiques. Car c'est bien l'impression que j'ai perçu dans le sillage post-lecture : celle d'avoir visionné un bon film américain à l'eau de rose style The Holidays ou le Come-Back, l'humour en moins toutefois.

J'ai bien aimé plonger dans l'univers vers lequel s'exile Rebecca, son cottage près des forêts et des montagnes, ses randonnées matinales, la photographie, sa routine solitaire, les scones du Tea For Two.

L'histoire de tous les personnages est développée – attachants mais pas poignants –, du passé des parents de Rebecca à celui du chien errant, participant au charme léger de cette peinture d'une vie simple, entre contemplation de la nature et compassion pour ses semblables.

Néanmoins, si l'auteur se plait à développer son cadre presque languissant, il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'action : j'avoue avoir quelques temps délaissé ma lecture vers le milieu du roman car j'avais l'impression que l'on perdait complètement de vue les enjeux de l'histoire.

Une sympathique lecture tout de même, peut-être trop « gentille » puisqu'au final, Rebecca et les autres ne m'ont pas plus touchée que ça.

Lien : http://www.titata.fr
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