Le Diamant d'Odessa

Ils existent quelques auteurs pour lesquels j'attends toujours avec beaucoup d'impatience la sortie d'un nouvel ouvrage et Kate Quinn est de ceux-là.
Dans la série de romans ayant pour cadre la seconde guerre mondiale , je m'étais délectée du titre « la chasseresse «  et « le diamant d'Odessa «  est de la même veine.
On entre dans l'Histoire par la petite porte avec la vie de Lyudmila Pavlichenko, jeune fille qui se destine à des études d'historienne et que les aléas de la guerre vont transformer en sniper redoutable.
Le début de l'histoire est peut-être un peu lente à se mettre en place,sûrement du à la structuration du récit,mais on est très vite happé par ce destin incroyable qui va conduire ludmila à prendre la tête d'un peloton d'hommes, s'en faire obéir, respecter et être inégalable. le destin de cette femme est extraordinaire. On exploitera également ses talents lors d'un voyage aux États Unis missionnee pour obtenir l'aide de ce pays.
Le récit est prenant, vif, haletant et on referme ce livre en concluant : époustouflant !
Un formidable moment de lecture !

Je suis fan des romans de Kate Quinn car on y apprend toujours quelque chose de nouveau sur le rôle des femmes pendant la seconde guerre. Je les ai donc tous lus. le diamant d'Odessa ne fait pas exception à la règle, je sors de ma lecture éclairée et enrichie d'une nouvelle histoire de femme au destin exceptionnel. Comme toujours la lecture est agréable et les personnages attachants. C'est encore un coup de coeur. Vivement le prochain !

Encore une passionnante découverte, richement documentée et tellement agréable à lire !
En lisant le résumé je m'étais fait une image de Mila Pavlichenko, tireuse d'élite de l'armée soviétique au score qui fait froid dans le dos. Celle de la snipeuse impitoyable et sans remords.
Et quelle leçon j'ai reçue !

Car s'il y a bien une chose à retenir, c'est que ce regard critique sur la manière dont elle mène sa guerre, c'est un "débat pour universitaires en temps de paix". Et que c'est bien facile de juger, comme elle l'assène à Mme Roosevelt, depuis un pays préservé de la guerre sur son sol.

Je me suis donc attachée à Mila au fil des pages, ses doutes, ses combats (contre son mari, contre ses officiers qui ne veulent pas d'une femme au front, contre l'ennemi allemand, contre les journalistes américains et leurs questions idiotes). J'ai partagé ses moments de camaraderie avec Kostia et Lyonya, et j'ai souri à leurs plaisanteries. Tous ces petits moments de répit, même dans le fracas des obus, étaient plein d'humanité.

Comme dans "la Chasseresse", j'ai admiré le courage de ces femmes russes, engagées non seulement dans les services de santé (ce à quoi on peut s'attendre) mais aussi directement sur le front. Il y a d'ailleurs un petit clin d'oeil à ce roman à la fin, mais je ne vous en dirais pas plus : à vous de le découvrir !

Et bien évidemment j'ai adoré y retrouver le folklore russe, Polunochnitsa, Dame Minuit, et Morosko, le père Frimas.

Comme toujours avec Kate Quinn, la rigueur historique portée par une très belle écriture nous transporte dans la période choisie.
Si vous aimez le film Stalingrad, vous ne pourrez qu'adorer The diamond eye. Tout le quotidien des snipers de la seconde guerre mondiale y est décrit minutieusement, les enjeux de chaque geste, le relationnel compliqué par le fait qu'il s'agisse d'une femme.
Même si certains aspects de la vie de Mila Pavlichenko ont été romancés (et l'autrice indique lesquels en fin d'ouvrage), son existence a été assez incroyable, j'ai vraiment apprécié de la découvrir.
Lire en ce moment un ouvrage qui parle de la résistance russe face à l'envahisseur nazi, alors que les ukrainiens se battent courageusement contre l'envahisseur russe, donne une résonnance supplémentaire, une sensation de répétition de l'Histoire.
L'Homme n'apprendra donc jamais de ses erreurs passées...

L'ironie de l'histoire saute aux yeux dans ce roman basé sur une histoire vraie. Mila Pavlichenko, ukrainienne, s'engagea dans l'armée rouge pour contrer l'invasion SS de sa ville, Odessa. Aujourd'hui s'engagerait-elle contre les russes? Alors qu'elle est bibliothécaire et termine sa thèse, cette jeune femme, maman à 15 ans, devient tireuse d'élite. Malgré 4 blessures graves, son talent l'amène à Moscou où elle est envoyée aux États-Unis par Staline avec une délégation chargée de les convaincre d'ouvrir un front à l'ouest alors que la bataille de Stalingrad fait rage. Ses discours directs et son amitié avec la femme de Roosvelt contribueront à l'engagement américain. Ce qui ressort du roman basé sur l'autobiographie de Mila, c'est sa force de caractère qui ne laisse rien passer quant il s'agit d'assumer sa place de femme dans l'armée. Elle affirme sa féminité avec courage et détermination malgré l'inévitable masochisme dominant. Kate Quinn rend ce récit très émouvant malgré les horreurs de la guerre, les deuils, la lutte contre les mesquineries masculines et les amours tragiques. On peut malheureusement facilement transposer cette histoire dans la réalité du front du Donbass depuis 2 ans ...

En 1937, à Kiev, Mila Pavlichenko se consacre à ses études d'Histoire et à son fils. Lorsque la guerre arrive, son destin bascule. Elle est envoyée au front en tant que tireuse d'élite. Avec ses 309 victimes nazies, elle est surnommée Lady Death. Elle devient héroïne nationale et est envoyée aux Etats-Unis pour essayer d'obtenir l'aide des Etats-Unis. Elle rencontre Eléanor Roosevelt et une complicité naît entre les deux femmes.

J'ai adoré suivre la destinée de Mila Pavlichenko qui a vraiment existé ! Quelle femme courageuse ! Il faut un sacrée sang-froid pour tuer des ennemis. Même brillante, elle n'est pas reconnue à sa juste valeur, elle doit faire ses preuves car les officiers n'aiment pas voir des femmes au front. Elle finit quand même par diriger un peloton d'hommes

On pourrait se dire qu'elle est une machine impitoyable, elle reste quand même une femme avec des sentiments. Elle a un enfant, tombe amoureuse d'un soldat. J'ai fini par m'attacher à cette femme.

Quel récit ! On sent que l'autrice a fait des recherches pour écrire ce roman. La guerre est racontée en détail : la vie dans les tranchées, les scènes de combats, les descriptions des armes. Cela semble tellement réaliste et fait écho à la situation actuelle.

Si vous aimez les bons romans historiques, foncez ! Ce roman est inspiré des mémoires de Mila Pavlichenko.

Très bonne lecture.

J'ai frôlé le coup de coeur avec ce roman, s'il n'y avait pas eu un début un peu trop long à se mettre en place. J'ai ensuite été complètement happée par le récit et cette héroïne courageuse et forte (inspirée de quelqu'un qui a réellement existé en plus !).

Le personnage de Mila est terriblement attachant : au fil des pages j'ai été admirative de sa force de caractère et de sa détermination. L'univers de la guerre est évidemment omniprésent et j'ai trouvé cela très bien écrit et documenté par l'autrice : l'immersion glaçante est totale.

La difficile condition d'être une femme tireuse d'élite dans l'armée soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale est révoltante de réalisme. Mila a su s'imposer, non sans mal et sans affronts au quotidien.

La partie propagande aux États-Unis était également intéressante, avec ce petit côté thriller que j'adore retrouver dans les romans de l'autrice.

C'était fort en émotions, poignant, bouleversant, révoltant !

Ce roman est un roman de guerre avec la violence et la réalité des combats.
Mila Pavlichenko est un vrai personnage, qui a existé.
Kate QUINN nous offre dans son récit l'histoire romanesque de cette tireuse d'élite russe/ukrainienne pendant la deuxième guerre mondiale sur le front d'Odessa et de Sébastopol.

Ce roman se compose de deux temps de narration : celle de l'étudiante et la jeune mère qui devient snipper et celle de la soldate russe qui a fait ses preuves et qui milite auprès des Américains pour l'ouverture d'un nouveau front de guerre soutenu par l'armée de l'Ouest.

L'aventure de la jeune Mila, en Russie, dans sa tenue de camouflage m'a vraiment passionnée. J'ai été conquise par tous les détails, des armes aux stratégies de dissimulation, par la vie et le ressenti du côté Est, un regard que j'ai découvert et qui enrichit mes connaissances. L'histoire est très proche de l'Histoire : Kate QUINN a basé son récit sur les mémoires de cette héroïne russe. J'ai adoré !

Le côté fictif et parfaitement imaginé relate un complot contre le président Roosevelt. Dans cette narration en parallèle du front russe est née (chez moi) une accroche impensable pour la première Dame, Anna Eleonor Roosevelt et pour la politique et les valeurs de ce président d'états américains. Ce qui m'attire, ce sont tous ces détails que j'apprends ici, dans le diamant d'Odessa, mais que j'ignorais lors de mes études et de mes cours d'histoire.

Bref, vous l'avez compris, je suis totalement conquise par cette héroïne, par le contexte historique, par les recherches documentaires qu'a dues mener l'auteure.
Je suis très impatiente de lire un nouveau roman de Kate Quinn qui fait allusion à une autre héroïne, celle d'une conductrice de char russe. Belle promesse que je note.

Mon évaluation : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ COUP de COEUR.
Mila est passionnante et très attachante. le côté romanesque a touché mon coeur et ajouté une belle valeur à ce récit de guerre. Cette tireuse d'élite nous offre une vision russe du conflit contre l'Allemagne nazie, une vision légitime, construite : celle d'une mère et d'une femme qui aspire à vivre, pour son fils, pour sa patrie et pour la liberté de son peuple envahi. Je suis magnifiquement conquise.
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L'histoire de Lyudmila Pavlichenki, bibliothécaire qui prépare une thèse en 1937 à Kiev. La guerre éclate, les allemands envahissent l'Ukraine. Mila va devenir tireuse d'élite.
Quel livre !! il m'a emporté, j'ai suivi la vie de cette jeune fille surnommée "Lady Death", j'ai eu peur pour elle qui était pleine de courage.
Ayant lu que Lyudmila a réellement existé, j'ai recherché et sur 2000 femmes tireuses d'élite de l'armée rouge, seulement 500 ont survécu à la guerre et Lyudmila sera distinguée par le titre de Héros de l'Union Soviétique.
Quelle femme incroyable