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Agnès Jaubert (Traducteur)
EAN : 9782381223933
Hauteville (04/10/2023)
4.28/5   46 notes
Résumé :
570 pages

Quand une bibliothécaire sans histoire devient la plus redoutable des snipeuses...

En 1937, à Kiev, Mila Pavlichenko se consacre à son travail de bibliothécaire et à son jeune fils. Mais l'invasion de l'Ukraine par Hitler va changer le cours de sa vie. Envoyée au front, Mila se métamorphose en impitoyable chasseresse de nazis, connue sous le nom de Lady Death.
Quand ses trois cents victimes font d'elle une héroïne nati... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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J'attendais avec grande impatience ce nouveau roman de Kate Quinn et c'est encore une fois une réussite !

J'ai adoré suivre cette jeune snipeuse, pleine de courageuse et souhaitant plus que tout protéger son fils et le monde dans lequel il grandira. L'histoire est passionnante et pleine d'émotions.
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L'ironie de l'histoire saute aux yeux dans ce roman basé sur une histoire vraie. Mila Pavlichenko, ukrainienne, s'engagea dans l'armée rouge pour contrer l'invasion SS de sa ville, Odessa. Aujourd'hui s'engagerait-elle contre les russes? Alors qu'elle est bibliothécaire et termine sa thèse, cette jeune femme, maman à 15 ans, devient tireuse d'élite. Malgré 4 blessures graves, son talent l'amène à Moscou où elle est envoyée aux États-Unis par Staline avec une délégation chargée de les convaincre d'ouvrir un front à l'ouest alors que la bataille de Stalingrad fait rage. Ses discours directs et son amitié avec la femme de Roosvelt contribueront à l'engagement américain. Ce qui ressort du roman basé sur l'autobiographie de Mila, c'est sa force de caractère qui ne laisse rien passer quant il s'agit d'assumer sa place de femme dans l'armée. Elle affirme sa féminité avec courage et détermination malgré l'inévitable masochisme dominant. Kate Quinn rend ce récit très émouvant malgré les horreurs de la guerre, les deuils, la lutte contre les mesquineries masculines et les amours tragiques. On peut malheureusement facilement transposer cette histoire dans la réalité du front du Donbass depuis 2 ans ...
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Ils existent quelques auteurs pour lesquels j'attends toujours avec beaucoup d'impatience la sortie d'un nouvel ouvrage et Kate Quinn est de ceux-là.
Dans la série de romans ayant pour cadre la seconde guerre mondiale , je m'étais délectée du titre « la chasseresse «  et « le diamant d'Odessa «  est de la même veine.
On entre dans l'Histoire par la petite porte avec la vie de Lyudmila Pavlichenko, jeune fille qui se destine à des études d'historienne et que les aléas de la guerre vont transformer en sniper redoutable.
Le début de l'histoire est peut-être un peu lente à se mettre en place,sûrement du à la structuration du récit,mais on est très vite happé par ce destin incroyable qui va conduire ludmila à prendre la tête d'un peloton d'hommes, s'en faire obéir, respecter et être inégalable. le destin de cette femme est extraordinaire. On exploitera également ses talents lors d'un voyage aux États Unis missionnee pour obtenir l'aide de ce pays.
Le récit est prenant, vif, haletant et on referme ce livre en concluant : époustouflant !
Un formidable moment de lecture !
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Encore une passionnante découverte, richement documentée et tellement agréable à lire !
En lisant le résumé je m'étais fait une image de Mila Pavlichenko, tireuse d'élite de l'armée soviétique au score qui fait froid dans le dos. Celle de la snipeuse impitoyable et sans remords.
Et quelle leçon j'ai reçue !

Car s'il y a bien une chose à retenir, c'est que ce regard critique sur la manière dont elle mène sa guerre, c'est un "débat pour universitaires en temps de paix". Et que c'est bien facile de juger, comme elle l'assène à Mme Roosevelt, depuis un pays préservé de la guerre sur son sol.

Je me suis donc attachée à Mila au fil des pages, ses doutes, ses combats (contre son mari, contre ses officiers qui ne veulent pas d'une femme au front, contre l'ennemi allemand, contre les journalistes américains et leurs questions idiotes). J'ai partagé ses moments de camaraderie avec Kostia et Lyonya, et j'ai souri à leurs plaisanteries. Tous ces petits moments de répit, même dans le fracas des obus, étaient plein d'humanité.

Comme dans "la Chasseresse", j'ai admiré le courage de ces femmes russes, engagées non seulement dans les services de santé (ce à quoi on peut s'attendre) mais aussi directement sur le front. Il y a d'ailleurs un petit clin d'oeil à ce roman à la fin, mais je ne vous en dirais pas plus : à vous de le découvrir !

Et bien évidemment j'ai adoré y retrouver le folklore russe, Polunochnitsa, Dame Minuit, et Morosko, le père Frimas.
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Quelle histoire, quelle vie que celle de Mila ! Une véritable héroïne au courage incroyable. le diamant d'Odessa, c'est un vibrant hommage pour une mère, une guerrière, une femme exceptionnelle décrite comme la russe la plus dangereuse du front. Prête à tout pour défendre son pays, celle qui est devenue « Lady Death » était une snipeuse impitoyable, dont le credo était de ne jamais rater sa cible…

Pendant toute une première partie, le roman décrit principalement la vie de Mila au front. Si vous n'êtes pas spécialement férus de l'histoire militaire, ces chapitres pourraient vous paraître longs. Pour ma part j'ai tout de suite accroché et j'ai été véritablement passionnée par le récit de cette guerre de tranchées, par les descriptions des combats du point de vue des tireurs d'élite. L'autrice y dissémine tout de même de l'émotion et des sentiments, c'est là que je me suis le plus attachée à cette femme et à sa personnalité.

Puis vient un tournant important dans l'histoire, lorsque l'intrigue se déplace aux Etats-Unis. Mila voyage aux côtés de Mme Roosevelt, avec qui elle se lie d'amitié ; petit à petit se dessine une fin explosive, un scénario haletant qui n'a pas été sans me rappeler la fin du Réseau Alice dans la construction : l'intrigue accélère, les images se succèdent et un véritable film d'action se joue entre les lignes des cent dernières pages. Une franche réussite ! 😍😍

Un roman brillamment documenté, dont la plupart des éléments sont directement inspirés des mémoires de Lyudmila Pavlichenko, ce qui le rend d'autant plus intéressant !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le dernier jour, le dernier moment avant que l'enfer se déchaîne. Avant que la rour tourne et nous catapulte en l'air, nos projets si soigneusement élaborés se brisant en une pluit d'éclatd de diamant.
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Mes mémoires version officielle : «Pour faire mouche, un sniper doit être calme. »
Mes mémoires, version officieuse : « Pour faire mouche, un sniper doit s'exhorter au calme. C'est pourquoi les femmes sont douées pour le tir de précision. Parce que toutes les femmes du monde ont appris à refouler leur rage afin de paraître calmes. »
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Les gens aiment les héros de guerre. Mais les héros sont censés être propres, honorables, des chevaliers blancs qui se battent à découvert, au soleil, face à face avec leurs ennemis. Ils tuent de front. Quelqu'un, particulièrement une femme, qui gagne ses étoiles comme je l'ai fait, inspire la crainte. Je suis celle qui marche dans la nuit, se fond dans l'obscurité, observe un visage sans méfiance à travers une lunette de visée, celui d'un homme qui ignore mon existence, même si je sais qu'il s'est coupé en se rasant le matin et qu'il porte une alliance. Et je suis celle qui, sachant tout cela, malgré tout, appuie sur la détente et lui donne la mort avant même qu'il ait entendu la détonation...
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Quelques semaines dans le chaos et la cruauté des premières lignes suffisaient à transformer même le plus ardent défenseur du fair-play en un soldat prêt à tout pour repousser la croix gammée. La notion de combat à la loyale n'avait pas sa place face à une invasion aussi brutale. C'était un débat pour universitaires en temps de paix.
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C’est la raison pour laquelle nous, les femmes, sommes spécialement disposées à croire que nous ne devons jamais trébucher. Mais jamais aucune d’entre nous ne pourra atteindre la perfection et s’y maintenir sans faille.
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